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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 29 septembre 2017

Nantes : «Ras le bol» du trafic de drogue au sein du CHU Saint-Jacques

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Frédéric Brenon
 
Publié le 28/09/17
Des dealers vendent des stupéfiants dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Jacques depuis plusieurs années…
« Ça fait des années que ça dure. Ça suffit. Le personnel en a ras le bol », s’agace le syndicat CFDT du CHU de Nantes. Mercredi, un comité d’hygiène et de sécurité des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire s’est tenu au CHU de Nantes. Objet de la réunion : l’existence d’un trafic de stupéfiants au sein de l’hôpital Saint-Jacques, au sud de Nantes.
« Des gens venus de l’extérieur s’introduisent dans l’enceinte et vendent des produits aux patients, adultes ou adolescents, notamment ceux traités pour des problèmes d’addiction. Ça se passe dans les allées où les patients se promènent. C’est surtout du cannabis mais il y a aussi des drogues dures qui s’écoulent », rapporte Dominique Delahaye, élu CFDT au CHSCT.

Les soins sans contrainte : politique d’organisation d’un pôle de psychiatrie intégré dans la cité





L'information psychiatrique 2017/7

Le pôle de santé mentale des villes de Ronchin, Faches-Thumesnil, Lesquin, Lezennes, Hellemmes et Mons-en-Barœul est engagé depuis 40 ans dans des pratiques visant à réduire la contrainte et développer les soins ambulatoires. La politique d’action est fondée sur les valeurs du rétablissement et la valorisation du savoir expérientiel. Le souci de la réduction de la contrainte apparaît en premier lieu à travers les conditions d’accueil en hospitalisation avec un objectif d’absence d’isolement et de contention.


Soirée infernale en psychiatrie

La Tribune

 MARIE-CHRISTINE BOUCHARD   28 septembre 2017

QUEBEC

Les employés du département de psychiatrie de l'Hôtel-Dieu... (Archives, La Tribune)
Les employés du département de psychiatrie de l'Hôtel-Dieu ont connu un soirée infernale, jeudi de la semaine dernière, alors qu'ils ont dû maîtriser plusieurs patients désorganisés en quelques heures à peine.
ARCHIVES, LA TRIBUNE

(Sherbrooke) Neuf « Code blanc » en moins de cinq heures: les employés du département de psychiatrie de l'Hôtel-Dieu ont connu un jeudi chaud, la semaine dernière, alors que les préposés aux bénéficiaires, agents d'intervention, surveillants et éducateurs spécialisés ont dû maîtriser plusieurs patients désorganisés en quelques heures à peine.

«Ça fait sept ans que je travaille ici et je n'avais jamais connu ça», confirme une employée qui a vécu ce jeudi endiablé et qui préfère, comme plusieurs de ses collègues, conserver l'anonymat.
Un Code blanc est lancé à l'hôpital lorsqu'un patient est en crise et doit être maîtrisé physiquement. Dans les départements où le risque de violence est accru, comme c'est le cas en psychiatrie, il y a en place des équipes formées pour répondre à ce genre d'appels. Au déclenchement d'un Code blanc, un certain nombre d'employés reçoivent une alerte sur leur téléavertisseur et doivent abandonner le travail qu'ils sont en train de faire pour courir jusqu'à la salle où le code a été lancé.

Trouble bipolaire : effet de mode ou vraie maladie ?

Université de Nantes    Conférences

Autrefois appelé "psychose maniaco-dépressive", le trouble bipolaire perturbe notre humeur, exagère le ressenti de nos émotions sous l’influence de facteurs situationnels (pertes affectives, variations saisonnières, gains ou pertes d’argent...). Alors, vraie maladie ou trouble cognitif surévalué ?

[...] Une conférence enregistrée en 2014.
Michel Bourin, professeur de pharmacologie et psychiatre, a dirigé pendant 30 ans un laboratoire de recherches spécialisé dans le comportement animal et les modèles animaux d'anxiété et de dépression, expert sur les pharmacodépendances à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de psychiatre à temps très partiel dans une maison d'accueil spécialisée prés de Narbonne.

Le juste prix d’une vie humaine

Matières à penser avec Dominique Rousset par Dominique Rousset

27/09/2017


Dans un monde d’inégalités croissantes, fixer un prix de la vie humaine, une norme minimale en-dessous de laquelle les Etats ou les entreprises auraient des pénalités : une utopie stimulante !
Illustration d'une foule humaine, 12/09/2017
Illustration d'une foule humaine, 12/09/2017  Crédits : FANATIC STUDIO / SCIENCE PHOTO L / FST / Science Photo Library - AFP
« La première réaction à l’idée que la vie ait un prix est le rejet : c’est choquant et scandaleux, écrit François-Xavier Albouy en ouverture de son récent livre. C’est même l’aliénation suprême : la vie humaine n’a pas de prix. C’est même cela qui fonde sa dignité ! Pourtant si, la vie humaine a un prix, elle a même une infinité de prix. »
Pour soutenir cette thèse originale, assez troublante, François-Xavier Albouy veut démontrer la nécessité, à l’heure des technosciences, des débordements liés à la mondialisation et des inégalités croissantes, de donner à chacun d’entre nous un prix minimum.

Boris Cyrulnik bute sur la psychothérapie de Dieu

, le 

Boris Cyrulnik.
Boris Cyrulnik. / Franck Pennant/AFP

Psychothérapie de Dieu
de Boris Cyrulnik
Odile Jacob, 314 p., 22,90 €.

Bien connu pour ses travaux sur la résilience, Boris Cyrulnik est une figure attachante du paysage des sciences humaines. Sans doute parce qu’en introduisant ce thème en France, au tournant du siècle, il a su parler au meilleur de nous-mêmes. Il a étayé, consolidé, encouragé, une espérance intime et sociale profonde, celle de croire que nous sommes capables de traverser le malheur. Dans une époque lourde en déterminismes et en tragédies, le propos fut, à juste titre, remarqué.

5 questions sur Docadom, l’appli qui ubérise la médecine

            30 avril 2017 



5 questions sur Docadom, l’appli qui ubérise la médecine

Un médecin chez soi en un clic ? Vous en rêviez, des jeunes docteurs l’ont fait. L'expérience commence à partir du 1er mai à Paris.


La violence en milieu de santé

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Un meilleur accompagnement des professionnels et des patients

L’hôpital est par nature un lieu où l’angoisse, la tension, l’émotion sont toujours très présentes et aboutissent, parfois, à des actes violents. Ces actes génèrent bien souvent une grande incompréhension et parfois de vraies difficultés professionnelles chez les personnels hospitaliers, dont la mission consiste précisément à venir en aide aux patients et à leurs proches. Les actes violents y apparaissent donc d’autant plus intolérables : c’est avant tout ce message que tiennent à faire passer les établissements volontaires qui développent une politique de signalement et renseignent la plateforme de signalement de l’observatoire.

Suivi intensif en équipe et soutien d’intensité variable au Québec

CAIRN.INFO : Chercher, repérer, avancer.

parDaniel Gélinas

Vie sociale 2010/1

Au cours des cinq dernières années, la mise en application du Plan d’action en santé mentale 2005-2010 (PASM) qui s’élabore sur la base d’une reconfiguration majeure de notre système de santé et de services sociaux au Québec a eu des impacts majeurs sur le développement des différentes modalités de suivi des personnes aux prises avec des troubles mentaux graves dans leur milieu de vie. Ainsi, les nouvelles appellations de « suivi intensif » et de « soutien d’intensité variable », diffusées sous les acronymes SI et SIV, sont maintenant largement utilisées pour désigner les approches de suivi intensif dans le milieu, de case management et de suivi communautaire au sens large qui se sont déployées progressivement au Québec depuis une trentaine d'années [2] .


Service de psychiatrie infantile d’Oran : les autistes représentent 75 % des malades admis en 2017

ORAN    23 Septembre 2017

Service de psychiatrie infantile d’Oran: les autistes représentent 75 % des malades admis en 2017
APS PHOTOS © 2017


Les autistes représentent 75 % des malades de  wilayas de l'Ouest du pays admis en 2017 au service de psychiatrie  infantile d’Oran, a-t-on appris samedi de sa responsable.

Dans une déclaration à la presse, Pr Sandra Mouffok a souligné, en marge  d’une rencontre de formation régionale sur le dépistage de l’autisme,  ouverte à l’Institut national supérieur de formation paramédicale, que les  cas d’autisme représentent un taux de 75 % de malades pris en charge au  niveau du service.

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« Clinique Val Dracy » à Dracy le Fort : Journée annuelle de la psychiatrie.


Quand le sexe est responsable de mort subite

Le Monde Blogs     , par Marc Gozlan



© Pixabay
A celles et ceux qui pourraient penser que le sexe est obligatoirement synonyme de plaisir et d’extase, une étude allemande vient d’apporter un démenti cinglant. Elle montre que l’activité sexuelle peut entraîner le décès d’individus porteurs d’une pathologie cardiovasculaire. Le sexe provoque alors une mort subite, première et dernière manifestation de la maladie en question.
De nombreuses études cliniques ont montré que l’activité sexuelle peut être comparée à la pratique d’un exercice physique d’intensité modérée, comme faire du vélo.
Publiée le 12 septembre 2017 dans The Journal of Sexual Medicine, cette étude a identifié les causes des morts naturelles liées à l’activité sexuelle à partir de données autopsiques collectées entre 1972 et 2016. Environ 38 000 décès ont ainsi été analysés sur une période de 45 ans par le Dr Lena Lange et ses collègues de l’Institut de médecine légale de Francfort (Hôpital de l’Université Goethe). Les données autopsiques ont été recueillies de manière rétrospective jusqu’en 2000 puis de façon prospective.
Au total, 99 décès liés à la pratique sexuelle ont été identifiés, ce qui représente 0,26 % des 38 000 autopsies pratiquées. Ces décès étaient survenus juste avant, pendant et peu de temps après l’activité sexuelle. Ils ne concernaient que 8 femmes dont l’âge moyen était de 45 ans. Les hommes étaient âgés, eux, de 57 ans en moyenne. La femme la plus jeune avait 22 ans, l’homme le plus âgé 92 ans. L’âge de la plupart des individus décédés était compris entre 40 et 69 ans, mais environ 10 % d’entre eux avaient plus de 70 ans.

« “Girls” révolutionne l’idée du désir »

Iris Brey analyse les représentations de la sexualité féminine dans les séries américaines.

LE MONDE | 30.09.2017 | Propos recueillis par Martine Delahaye


Photo extraite de la série « Girls ».
Photo extraite de la série « Girls ». OCS


Auteure du livre Sex ­and the Series, publié en 2016 (Soap Editions), Iris Brey poursuit son travail sur la représentation des sexualités féminines dans les séries américaines avec un documentaire en cinq volets, que le bouquet OCS diffusera à compter du 5 octobre. A partir d’entretiens et d’extraits, elle y analyse cinq séries : Masters of SexGirlsFleabagTransparent et The L Word.

Dans les séries américaines, dites-vous dans votre livre, les femmes commencent à devenir des êtres sexués à partir des années 2000. Mais « Girls » (2012), « Masters of Sex » (2013) ou « Transparent » (2014), par exemple, n’apparaissent que plus de dix ans plus tard…

Pour moi, le début, c’est quand même Sex and the City, qui commence en 1998. C’est la première fois que l’on a une parole un peu libérée et libératrice. On parle de ça à chaque épisode. Cela dit, c’est vrai, la représentation de sexualités féminines qui innovent et nous questionnent n’apparaît guère avant 2010.

Auparavant, le plus gros de la production se révèle particulièrement stéréotypé et quasiment archaïque. Alors qu’avec Girls la créatrice et comédienne Lena Dunham révolutionne l’idée du désir : elle dévoile très souvent son corps en surpoids en tant que corps qui désire et qui est désiré. Et, dans les dernières saisons, elle montre son sexe dans des moments qui ne sont pas sexualisés, par exemple lorsqu’elle se met sur sa terrasse pour bronzer. C’est nouveau et intéressant parce qu’elle utilise son sexe pour transformer notre vision de ce qui est beau et désirable.

jeudi 28 septembre 2017

Quand Freud rencontre Breton : ça fait un bide

27 SEPTEMBRE 2017



Quand Freud rencontre Breton : ça fait un bide
Lorsque Desnos quitte les surréalistes, avec pertes et fracas, il lance une mise en garde : «Croire au surréel, c’est repaver le chemin de Dieu." La pensée de Breton, dit-il, fait le lit du catholicisme car elle assimile l'amour à une quête mystique.

Saviez-vous que Breton avait rencontré Freud ? Ce fut un bide. Dans un ouvrage collectif (André Breton ou Le surréalisme, même) Sarane Alexandrian raconte l’entrevue avec humour : «Ayant épousé le 15 septembre 1921 Simone Kahn, leur voyage de noces les mena en Autriche où il demanda par lettre une entrevue à Freud (dont il n’avait encore lu aucun livre). A Vienne, tandis que Breton se rendit chez Freud le lundi 10 novembre 1921, à trois heures de l’après-midi, sa femme l’attendit dans un café à côté. Elle m’a raconté que lorsqu’il sortit de la maison du 19 de la Bergasse, Breton était blême et défait tant cette rencontre l’avait désappointé. Il s’imaginait, lui qui aspirait à une conciliation suprême de la science et de la poésie, qu’elle allait s’accomplir instantanément en leurs deux personnes. Au lieu de cela, Freud l’avait laissé se morfondre dans son antichambre, parmi une douzaine des malades, et l’avait éconduit après quelques banalités polies. »

mercredi 27 septembre 2017

LETTRE adressé par Gérard Pommier au Président de l'UNIVERSITE PARIS NANTERRE au nom de l'Association pour la psychanalyse

Journée TDAH, Nanterre ce 29 septembre 2017


Lettre adressée par Gérard Pommier au Président de l’université PARIS NANTERRE au nom de l'Association pour la psychanalyse

Monsieur le président,
Cher collègue,

Je vous écris au titre de professeur honoraire en psychopathologie clinique. Je suis toujours membre du Laboratoire UFR d’Études Psychanalytiques de Paris VII. Je suis également psychiatre, psychanalyste, professeur honoraire de l’université de Rosario (Argentine) et président de l’A.P.L.P. Je m’adresse à vous aujourd’hui à titre d’initiateur d’une pétition qui a été signée par 5400 professionnels de la santé mentale, avec le soutien de quinze Associations.
Nous sommes très préoccupés par l’extension de diagnostics comportementaux promus par le DSM 5, qui recouvrent à la fois des problèmes graves – comme ceux de la psychose - et d’autres qui ne le sont pas – comme ceux de la névrose. Ce sont des diagnostics dangereux qui entrainent des médicamentations indues, avec des molécules qui contiennent des stupéfiants, tels qu’ils sont définis par la classification française. Je précise que nous n’avons rien contre le comportementalisme, car nous sommes pour une approche pluridisciplinaire.


Karl Marx vu par Raoul Peck

 




Alors que son film “Le Jeune Karl Marx” sort au cinéma, le réalisateur haïtien Raoul Peck revient sur sa découverte du marxisme et du concept d’aliénation. Pour lui, le philosophe allemand est moins porteur d’une théorie que d’une humanité, véritable promesse pour chacun de transformer sa propre existence et le monde.


Affaire Lambert : le Dr François Sanchez lance une nouvelle procédure collégiale

27.09.2017

Le CHU de Reims a averti la famille de Vincent Lambert, hospitalisé dans un état végétatif depuis 2008, de l'engagement prochain d'une quatrième procédure collégiale pouvant mener, ou non, à un arrêt des soins. "Une nouvelle procédure collégiale va être engagée au sujet de Vincent Lambert", a écrit le Dr Vincent Sanchez -troisième praticien à prendre en charge ce patient après la démission des deux précédents- à la famille du patient, dans un courrier daté du 22 septembre.
Cette procédure, la quatrième depuis 2013, sera enclenchée "à la demande de François Lambert", le neveu de Vincent Lambert, favorable à un arrêt des traitements, a-t-il ajouté, sans préciser le calendrier et le protocole choisis pour réaliser de nouveaux examens.

FAIRE LE PRÉSENT #1

FAIRE LE PRÉSENT

Une série de dialogues par Geoffroy de Lagasnerie. Un nouveau rendez-vous pour penser notre présent, avec pour première invitée Assa Traoré.
Cette année, le Carreau du Temple vous propose une série de dialogues afin de saisir ce qui se passe aujourd'hui. Un format inédit : un mercredi par mois avec le sociologue et philosophe Geoffroy de Lagasnerie en compagnie d'un invité qui contribue à faire le présent de la pensée ou de la pratique.
Qu'est-ce qui fait notre présent ? Qu'est-ce qui à la fois le constitue et le crée ? Quelles sont les lignes de fracture, les transformations en cours ? Qu'est-ce qui s'invente et qu'est-ce qui disparaît? Le Carreau du Temple décide de rompre avec les formats de conférence habituels à la faveur d'un format innovant en confiant à Geoffroy de Lagasnerie une carte blanche pour cette série de dialogues 2017/2018. Ce cycle se propose ainsi d'élaborer une sorte de diagnostic du présent et de la pensée, qui doit aussi servir à forger des instruments pour résister et agir autrement.

André Giordan Neurophysiologiste et Epistémologue Sur l'interaction entre le psychique et le biologique

OLIVIER DOUVILLE 

Pour plus d'infos  sur les travaux A. Giordan on clique ici

Il y a sûrement une interaction constante entre le psychique et le biologique, sans qu’on puisse les réduire l’un à l’autre.  L’enthousiasme de l'imagerie cérébrale à révéler le contenu de nos comportements ou de nos pensées ou à présenter la physiologie cérébrale comme étant le niveau d'explication le plus pertinent n’est pas fondée et peu pertinent pour expliquer les situations qui favorisent l’apprendre. Le neuro-polémiste Raymond Tallis – qui avait lancé en 2011 sa propre offensive contre la vulgarisation neuroscientifique, va plus loin avec ses critiques dans les colonnes de The Observer[8]. Il affirme que les « études qui isolent des phénomènes irréductiblement sociaux (…) dans les fonctions ou les dysfonctions de bouts de nos cerveaux sont conceptuellement fausses».

Ce qui conduit les neuro-psychologues Evelyne Clément, Fabrice Guillaume, Guy Tiberghien et Bruno Vivicorsi[9] a conclure un article dans le Monde diplomatique ainsi :

«(..) le cerveau est le substrat matériel de notre activité mentale, mais il ne pense pas ; seule la personne pense. Et le contenu de ses pensées trouve son origine à l’extérieur du cerveau, dans son environnement interne et externe. L’image ne donne pas à voir des pensées, mais des corrélats biologiques de ce que fait un être humain quand nous disons qu’il pense : activité électrique, variation du flux sanguin, etc. Le cerveau est la condition objective de la réalité mentale, mais c’est cette réalité mentale qui le façonne. Oublier ces deux faits relève de la neuromythologie scientiste. »
Conclusion provisoire


Le secteur de psychiatrie en grève hier

27/09/2017

A l'appel de la coordination nationale de psychiatrie CGT, les secteurs concernés de l'hôpital de Niort et de l'hôpital Nord-Deux-Sèvres ont été le théâtre d'une grève hier matin. « Depuis les mouvements de la fin de l'année dernière, rien n'a changé, regrette amèrement Sandrine Fournier, secrétaire générale CGT du centre hospitalier de Niort. Nous sommes face à un projet médical qui va détruire nos services ».


Ils manifestent contre la baisse des moyens alloués à la psychiatrie en France


26/09/2017

Mobilisés contre la baisse de moyens qui entraînent des fermetures de lit.

Mobilisés contre la baisse de moyens qui entraînent des fermetures de lit. Photo V. M.

Dénoncer le manque de places dans les différents services psychiatriques. C'est l'objectif de la journée de lutte organisée à l'initiative de la CGT ce mardi à Nice.

Une dizaine de personnels de ces services (exerçant à Sainte-Marie, au CHU de Nice, à l'hôpital d'Antibes, aux urgences psychiatriques...) se sont réunis vers 10h30 dans le centre de Nice, à l'arrêt de tramway "Gare Thiers".