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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 11 septembre 2017

Le b.a.-ba pour apprendre à lire

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La dernière enquête Pisa rapporte des écarts de réussite entre filles et garçons trois fois plus grands en lecture qu’en mathématiques.
La dernière enquête Pisa rapporte des écarts de réussite entre filles et garçons trois fois plus grands en lecture qu’en mathématiques. Photo Eric Garault. Picturetank


Chaque année, à l’heure où les enfants entrent en classe, se pose la question de la méthode d’apprentissage de la lecture pour les garçons et les filles. Les unes seraient plus douées que les uns, entend-on sans que personne n’ait jamais trouvé une explication intelligente dans le cerveau ou dans le génome.


«Barjots», «schizos»... les malades psychiatriques toujours stigmatisés

Par Charlotte Belaich — 

Lors de la «Mad Pride» organisée à Paris le 14 juin 2014.
Lors de la «Mad Pride» organisée à Paris le 14 juin 2014. Photo Fred Dufour. AFP


Dans son édition de mardi, le quotidien «la Provence» s'interrogeait sur la façon dont la société «gère» «les barjots, les schizos et les autres». Un titre offensant, qui n'est que le dernier en date d'une longue série.

«Comment la société les gère : les barjots, les schizos et les autres…» Céline Letailleur a découvert le titre qui barrait la une de la Provence de mardi lors d’une réunion de groupe du Cofor, un centre de formation au rétablissement pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Elle-même atteinte de troubles psychiques, elle est chargée des actions participatives au sein de l’établissement. «Quelqu’un l’a ramené. On était vraiment atterrés. Dans ce genre de cas, les personnes concernées ressentent vraiment le stigmate. Le problème, c’est qu’on est habitués. Mais là, c’était particulièrement violent», raconte-elle.

Envoyé Spécial : la pilule qui atténue les traumas des victimes d'attentat

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Ce jeudi, "Envoyé spécial" diffuse un document exceptionnel : le suivi du protocole de ce nouveau médicament. Coulisses.

Faire perdre au souvenir émotionnel de son intensité

Après douze ans de travaux, Alain Brunet, un chercheur en psychiatrie à Montréal, a mis au point un traitement inédit qui agit sur le réseau de la mémoire. Au lendemain des attaques de Paris, il a convaincu l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) de le proposer, pour la première fois, à plusieurs centaines de victimes pour un essai de masse baptisé "Paris Mémoire Vive". Le médicament utilisé, le Propranolol, est un bêtabloquant prescrit contre l'hypertension depuis soixante ans. Il bloque les protéines produites dans notre cerveau pour que le souvenir émotionnel perde, petit à petit, de son intensité.

samedi 9 septembre 2017

Les turbulences colorées des artistes des Balkans

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Jovanovic Dragan Gagac : Jour (détail), 2013. Acrylique sur toile, 5 x 2 m

La Halle Saint-Pierre, à Paris, présente jusqu'au 31 juillet 2018, l'exposition "Turbulences dans les Balkans". L'occasion de découvrir une multitude d'artistes autodidactes, les "outsiders", qui n'obéissent à aucune lois graphiques, mais qui décrivent avec force et émotivité leur relation au monde. Visite


Mort de Kate Millett, figure du féminisme

Son livre « La Politique du mâle » fut salué par la presse comme le premier livre féministe d’importance depuis la parution, en 1949, du « Deuxième Sexe », de Simone de Beauvoir.
Le Monde.fr avec AP 

Kate Millett à New York, en 1979.
Kate Millett à New York, en 1979. Ron Frehm / AP

La féministe Kate Millett, auteure du livre La Politique du mâle (Sexual Politics, 1970) est morte à Paris, mercredi 6 septembre, où elle était venue fêter son anniversaire avec sa femme et collaboratrice, la photojournaliste Sophie Keir. Elle avait 82 ans.
Lors de sa sortie, son livre fut salué par la presse comme le premier livre féministe d’importance depuis la parution, en 1949, du Deuxième Sexe, de Simone de Beauvoir. Le 31 août 1970, Kate Millett fit la couverture de Time Magazine.


Un voyage en pays imaginaire

Laurence Chauvy   8 septembre 2017


LAUSANNE

Les fleurs inouïes d’Anna Zemankova contrastent avec les cartes peaufinées par Michael Golz. Une visite à la Collection de l’art brut

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Il est des créateurs, comme Michael Golz, dont la production, sans parler du parcours de vie, atteste immédiatement leur appartenance à l’art brut. Et d’autres dont on s’étonne de voir figurer leur travail dans un musée dédié à cet art tout de même très particulier. C’est le cas d’Anna Zemankova, dont les formes magnifiques, exécutées au pastel et à l’aide de divers autres médiums, comme l’encre, le collage, la broderie et le gaufrage, rappellent celles de la plasticienne américaine Georgia O’Keeffe.
Les deux femmes sont mortes la même année, et on sent la même inspiration florale, même si dans le cas de l’artiste morave toute référence à quelque plante précise se voit soigneusement évitée, comme le même mystère baigné de sensualité qui fait le pouvoir de séduction de l’œuvre. Les deux expositions actuellement visibles à la Collection de l’art brut jouent donc sur le contraste, et offrent un intérêt distinct.

L’hypermédicalisation est-elle forcément une violence obstétricale ?





Paris, le samedi 9 septembre 2017 – La question de ce que l’on appelle les violences obstétricales n’est pas récente. Depuis quelques années déjà, le JIM a recensé plusieurs polémiques, nourries sur différents blogs, évoquant des situations de potentielle maltraitance du corps médical lors de l’accouchement. Si ces notions recouvrent des faits très divers, le dénominateur commun est généralement l’absence de consentement et à tout le moins de prise en considération de la patiente pour la réalisation de certains gestes, qui plus est potentiellement douloureux et invasifs.

Zion ou une éthique de la dignité





Paris, le samedi 9 septembre 2017 – A l’occasion de la présentation des progrès importants réalisés par Zion, âgé de dix ans et premier enfant à avoir reçu il y a deux ans une double greffe des mains et des avant-bras, les interrogations sur les bénéfices et risques d’une telle intervention, notamment chez l’enfant, ont été une nouvelle fois soulevées. Les chirurgiens à l’origine de cet exploit remarquaient eux-mêmes que « La transplantation de main chez un enfant peut être chirurgicalement, médicalement et fonctionnellement réussie dans des circonstances soigneusement considérées. Des données à long terme sur la trajectoire fonctionnelle, la récupération neurologique, les séquelles psychologiques et les effets tardifs potentiels de l'immunosuppression sont encore nécessaires pour soutenir la mise en œuvre plus large de l'allotransplantation composite vasculaire pédiatrique ».

vendredi 8 septembre 2017

Breton vs Dubuffet, lutte en art brut

Cachon Sophie    07/09/2017




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Deux expositions au LaM à Villeneuve-d’Ascq présentent conjointement les peintures de Jean Dubuffet et l’univers surréaliste d’André Breton, frères d’armes en art brut avant de devenir frères ennemis. La trêve dure jusqu’au 15 octobre. 


Pour une autre école (4/4) Ivan Illich, Une société sans école

Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth

Ivan Illich, philosophe méconnu, prophétisait en 1971 l'avènement d'une société sans école. Que reste-t-il de ses idées contestataires aujourd'hui ?

Children at South Lincoln Street School in Keene New Hampshire
Children at South Lincoln Street School in Keene New Hampshire


Né en Autriche en 1926, Ivan Illich fut l’un des pionniers de la pensée écologique. Sa pensée connut son heure de gloire au moment où la société de consommation commençait à peine à naître. Prêtre polyglotte et pamphlétaire à ses heures, il mit tous ses efforts à critiquer la contre-productivité des institutions de son temps : l’école, la santé, l’éducation, le travail salarié. Ses propositions d’éducation lancèrent de véritables pavés dans la mare.


Et si Fabienne Kabou était « un cas historique de psychose délirante » ?

Par Éric Dussart | 



Fabienne Kabou encourt la réclusion criminelle à perpétuité. À Saint-Omer, l’avocat général Luc Frémiot avait requis dix-huit ans, la cour d’assises est allée légèrement au-delà.

Le débat a été vif, là-bas, sur la responsabilité de l’accusée. Dans son réquisitoire, comme tout au long de l’audience, Luc Frémiot avait défendu mordicus la thèse d’«  une planification froide  » par une accusée dont le cas, selon lui, est «  plus psychanalytique que psychiatrique  ». Autrement dit, Fabienne Kabou, 40 ans aujourd’hui, n’est pas malade.

Schizophrénie : le choc des mots

Pourquoi Docteur
par Philippe Berrebi    07.09.2017

Une condamnation quasi unanime. Mardi, le quotidien La Provence a publié une enquête fouillée sur les moyens dévolus au suivi des malades atteints de troubles psychiatriques. Mais le titre à la Une du quotidien – « Les barjots, les schizos et les autres… Comment la société les gère » – claquait comme une gifle adressée aux patients atteints de cette maladie et aux associations qui les accompagnent. 


Le reportage d'« Envoyé spécial » sur l'hôpital épinglé par la FHF et les managers


Anne Bayle-Iniguez
| 08.09.2017


La diffusion, jeudi sur France 2, d'un reportage du magazine Envoyé spécial intitulé « Hôpital public : la loi du marché » a déclenché la colère d'une partie du monde hospitalier.
La Fédération hospitalière de France (FHF) dénonce ce vendredi « les raccourcis et caricatures », qui « doivent être évités tant la situation de notre système de santé est complexe et tant les situations individuelles ne peuvent être érigées en généralités ». « L’approche choisie par le magazine "Envoyé spécial" transforme des réalités complexes en autant de caricatures parfois blessantes pour les acteurs engagés du service public », déplore l'organisation présidée par Frédéric Valletoux. La Fédération regrette que le reportage « ne mette pas en avant les forces ni les spécificités de l’hôpital public qui en font un service public unique en France ». « Stop à l’hôpital bashing qui détourne l’attention des vrais problèmes et de la recherche de solutions », conclut la FHF.

Dépression : la stimulation du cerveau moins efficace que les antidépresseurs

Univadis
5 sept. 2017

La stimulation transcrânienne à courant direct (STCD) est considérée comme une alternative prometteuse au traitement par antidépresseurs, mais une nouvelle étude publiée dans la revue New England Journal of Medicine suggère qu’elle pourrait être moins efficace et entraîner plus d’événements indésirables que les traitements pharmacologiques.