18.05.21
Les règles autour de la pudeur, des soins et des échanges sont différentes selon les cultures et les croyances. Le soignant, pour lesquels les aumôniers demeurent des personnes ressources, est souvent hésitant sur le positionnement à adopter et le discours à tenir pour soigner sans heurter. Voici quelques notions, non-exhaustives, pour une meilleure prise en charge infirmière qui tient compte de la diversité culturelle de la patientèle.
De nombreux éléments sont perçus par le patient à travers le prisme de sa culture et de ses croyances. Savoir les identifier et se positionner en conséquence est essentiel pour le respect de tous et l’adhésion aux soins
Certes, les religions exigent la transgression de tout interdit pour sauvegarder la vie ou l’intégrité physique ou mentale. Mais en tant que soignant, comment savoir si l’attitude adoptée est appropriée à la croyance et/ou à la culture de la personne qu’on soigne ? Mieux connaître les différents usages pour répondre aux attentes et aux besoins d’une patientèle plurielle est un atout pour prendre en soin en toute sérénité et dans le respect de la personne soignée, de la législation et de la règlementation hospitalière. Eclairage.
La meilleure attitude
La cohésion de l’équipe médicale et soignante sur le protocole à suivre, les horaires à respecter, le régime alimentaire… est essentielle. Son discours doit rester concordant en toute circonstance, surtout en cas de désapprobation du patient. Selon les origines, la prise en charge hospitalière diffère. En Afrique et en Inde par exemple, les repères que nous connaissons n’ont pas cours : ni horaire ni nombre limité de visiteurs, les repas et médicaments sont fournis par les familles, les soins d’hygiène effectués par un proche...
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