« L’arrêté du 10 avril dernier, relatif à la définition de l’expertise des psychologues», pris par le ministère de la Santé, « dans la hâte des circonstances de la pandémie et sans consultation des représentants de la profession, est tout simplement inacceptable », écrivent les représentants de « l’école de la cause Freudienne », réunissant des professionnels de la psychiatrie, visiblement ulcérés de l’initiative gouvernementale. « Il vise à mettre la profession en coupe réglée, en la subordonnant au champs médical et aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, qui n’ont pourtant pas force de loi, mais aussi à réduire la diversité de ses pratiques au seul référent « cognitivo-comportemental », pratiques visant à faire taire le sujet en le réduisant à son seul cerveau ». Des traitements médicamenteux jusqu’aux électrochocs, plutôt que la parole et l’écoute. Voilà pour l’enjeu.
« Cet arrêté est dans le droit fil d’une précédente attaque, visant à faire interdire la psychiatrie - en l’occurrence l’intervention des experts psychologues et psychiatriques - dans les prétoires, en les comparant à des astrologues...», rappelle Hervé Castanet, « c’était assez burlesque, mais dénotait, déjà, une intention ».
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