Le Monde avec AFP Publié le 19 avril 2021
Ce nouveau protocole, traduit dans un décret le 21 janvier, supprime la mise en bière immédiate. Les proches pourront ainsi se recueillir pour un dernier adieu devant le corps du défunt.
La prise en charge des défunts du Covid-19 a été modifiée pour pouvoir « permettre aux familles et aux proches d’accomplir leur deuil », selon un nouveau protocole consulté par l’Agence France-Presse (AFP).
Ces règles, transmises récemment par le ministère délégué à l’autonomie aux gestionnaires d’établissements pour personnes âgées, font suite à un avis du Haut Conseil de la santé publique, traduit dans un décret le 21 janvier.
D’après ce protocole, l’obligation de mise en bière « immédiate »est supprimée. En raison d’une possible contagiosité due au SARS-CoV-2, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu.
Auparavant, les défunts étaient placés immédiatement dans une housse mortuaire qui devait rester fermée. Ils n’étaient ni habillés, ni toilettés, ni maquillés.
La prise en charge des défunts du Covid-19 a été modifiée pour pouvoir « permettre aux familles et aux proches d’accomplir leur deuil », selon un nouveau protocole consulté par l’Agence France-Presse (AFP).
Ces règles, transmises récemment par le ministère délégué à l’autonomie aux gestionnaires d’établissements pour personnes âgées, font suite à un avis du Haut Conseil de la santé publique, traduit dans un décret le 21 janvier.
D’après ce protocole, l’obligation de mise en bière « immédiate »est supprimée. En raison d’une possible contagiosité due au SARS-CoV-2, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu.
Auparavant, les défunts étaient placés immédiatement dans une housse mortuaire qui devait rester fermée. Ils n’étaient ni habillés, ni toilettés, ni maquillés.
La prise en charge des défunts du Covid-19 a été modifiée pour pouvoir « permettre aux familles et aux proches d’accomplir leur deuil », selon un nouveau protocole consulté par l’Agence France-Presse (AFP).
Ces règles, transmises récemment par le ministère délégué à l’autonomie aux gestionnaires d’établissements pour personnes âgées, font suite à un avis du Haut Conseil de la santé publique, traduit dans un décret le 21 janvier.
D’après ce protocole, l’obligation de mise en bière « immédiate »est supprimée. En raison d’une possible contagiosité due au SARS-CoV-2, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu.
Auparavant, les défunts étaient placés immédiatement dans une housse mortuaire qui devait rester fermée. Ils n’étaient ni habillés, ni toilettés, ni maquillés.
« Au moins 2 mètres de distance »
Depuis le début de la pandémie, plusieurs proches de personnes décédées du Covid-19 avaient ainsi déploré n’avoir pu rendre visite à ces derniers avant leur mort ou pu se recueillir devant leur corps. La comédienne Stéphanie Bataille a récemment témoigné de l’impossibilité d’accompagner « dignement » son père, décédé du Covid-19 début janvier, un témoignage qui a trouvé un fort écho médiatique.
Concrètement, la famille et les proches pourront désormais voir la personne décédée dans la chambre de l’établissement, la chambre mortuaire ou le reposoir. Ils ne pourront toutefois ni toucher ni embrasser le défunt et devront rester à « au moins 2 mètres de distance », équipés de masque chirurgical, lunettes, surblouse et charlotte. En cas de suspicion de Covid-19 sur un corps, le médecin pourra dorénavant réaliser un test antigénique pour déceler rapidement la présence du coronavirus et « adapter la prise en charge ».
Les soins de conservation (ou de thanatopraxie) demeurent interdits sur le corps des défunts atteints (ou probablement atteints) du Covid-19 dont le décès survient moins de dix jours après la date des premiers signes cliniques. Pour ceux dont les premiers symptômes dateraient de plus de dix jours, les soins de conservation sont désormais permis, détaille le protocole, car ils ne « sont plus considérés comme potentiellement contagieux ».
Depuis le début de la pandémie, plus de 82 000 personnes sont décédées des suites de la maladie en France.
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