La drogue sera administrée une à deux fois par semaine lors de séances de psychothérapie, et ce, pendant trois mois.
La clinique de psychologie Mindspace devient la première au Québec à proposer une thérapie assistée à la kétamine pour combattre la dépression. Au cours des prochains mois, elle souhaite aussi proposer des traitements à la psilocybine et au MDMA, grâce à des changements anticipés à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
Selon son fondateur, le Dr Joe Flanders, de nombreuses personnes ont exprimé de l’intérêt pour le traitement à la kétamine, qui devrait commencer dans les prochaines semaines. La substance est déjà largement utilisée dans le système de santé comme anesthésique et antidépresseur. Dans le cadre de la psychothérapie, ce sont plutôt ses propriétés psychédéliques que l’on recherche. C’est généralement considéré comme un effet secondaire
, dit le Dr Flanders.
Les substances aux propriétés psychédéliques augmentent la communication entre différentes régions du cerveau qui ne se parlent normalement pas, avance le psychologue. Lorsqu’on hallucine et que, soudainement, on peut voir de la musique, c’est exactement ce qui se passe, explique-t-il. En thérapie, il arrive la même chose au patient lorsqu’il parle de sa vie, de son histoire, de ses émotions.
La substance sera administrée une à deux fois par semaine lors de séances de psychothérapie, et ce, pendant trois mois. Le processus pour participer à ce type de traitement n’est pas simple. Le candidat doit être évalué par un médecin de famille, un psychiatre et un psychologue. La compagnie qui fournit la médication doit approuver chaque patient, étant donné le risque de dépendance.
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