MARDI 22 DÉCEMBRE 2020
Après l'incendie qui a complètement détruit le camp de réfugiés de Moria, sur l'île grecque de Lesbos, l'Union européenne a promis qu' « il n'y aura plus jamais de Moria ». Pourtant, quatre mois plus tard, plus de 15 000 personnes vivent toujours dans des conditions dangereuses et inhumaines dans les (nouveaux) camps des îles grecques. A l'approche de l'hiver, nos équipes continuent à fournir une assistance médicale sur les îles de Lesbos et de Samos. Nous surveillons également de près les problèmes de santé mentale de nos patients.
Sur l’île de Samos, 3 500 personnes sont piégées à Vathy, un camp construit pour 648 personnes, dans des conditions désastreuses. La plupart d'entre elles vivent dans des abris de fortune, dans la forêt, à côté du campement officiel. Il n'y a pas assez de douches, de toilettes ou d'abris pour se tenir au chaud. Notre équipe de psychologues à Vathy a récemment remarqué une augmentation inquiétante du nombre de patients présentant de très graves symptômes. En novembre, 60 % de nos nouveaux patients ont exprimé des pensées suicidaires et 37 % ont été considérés comme à risque de suicide par notre équipe.
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