Louise Bodet publié le
Cette scientifique hongroise est passée d'un coup de l'ombre à la lumière. Elle fait aujourd'hui la une de l'actualité mais a connu un début de carrière difficile. Personne ne croyait en ses travaux l'ARN messager.
Katalin Kariko, biochimiste originaire de Hongrie, est actuellement sous le feu des projecteurs. Depuis ses débuts, elle travaille sur l’ARN messager. Ses recherches sont à l’origine des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, les deux premiers à avoir été mis au point et son nom est cité pour un futur prix Nobel. Le sourire franc et l’accent prononcé de Katalin Kariko ont été vus en prime time sur CNN et en une de médias du monde entier. Personne ne l’aurait cru, même pas elle qui répond aujourd’hui aux questions des journalistes depuis sa modeste maison de banlieue en Pennsylvanie. Katalin Kariko est née il y a 65 ans dans une petite ville de Hongrie. Une famille pauvre, pas de frigo, pas d’eau courante, le papa est boucher. L’enfant se découvre une passion pour la science dans l’examen attentif des carcasses de porcs ensanglantées.
De la Hongrie aux États-Unis
Elle commence sa carrière dans un centre de recherche hongrois où elle manque de tout et quitte son pays en 1985 avec son mari et sa fille de 2 ans. Pas le droit de passer le rideau de fer avec des devises nationales, la famille cache ses maigres économies dans ... l’ours en peluche de la petite. Direction, Philadelphie aux États-Unis où la biochimiste intègre la prestigieuse université de Pennsylvanie.
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