Il y a 3 ans, le 5 juin 2017, nous quittait le professeur en médecine et chef de service de psychiatrie, Djaffar Benabdellah. Il avait 63 ans.
L’ami fidèle qui soignait et réconfortait les malades avait encore des projets en tête, mais la mort en a décidé autrement.
Spécialiste en santé mentale, exerçant à l’hôpital psychiatrique Fernane Hanafi de Oued Aïssi pendant une vingtaine d’années, expert auprès des tribunaux, et président d’honneur de l’Association des parents et amis des malades mentaux (Apamm) de la wilaya de Tizi Ouzou, le défunt était parmi les initiateurs de la Journée internationale de psychiatrie qu’accueille annuellement cet établissement hospitalier spécialisé (EHS).
Il a mené de nombreux travaux de recherche traitant du suicide, la toxicomanie, l’inceste, l’enfance tourmentée et autres thèmes qu’il développait lors des rencontres scientifiques.
Affable envers ses collègues et ses patients, Dr Djaffar Benabdellah était connu et apprécié pour ses qualités humaines et professionnelles. Le psychiatre Rabah Amirèche, qui avait exercé à ses côtés, témoigne : «Il nous a laissé quelques images des moments qu’il a partagés avec son association, l’Apamm, dont le ‘prénom’ était une mémoire encore vivace d’une ‘Yasmine’ que j’avais connue frêle, volée à la vie par un chauffard et puis, c’est son tour. Oui , il a été membre fondateur de l’Apamm Yasmine, et son président d’honneur.
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