Le Burkina Faso est déjà durement touché par la pandémie de Covid-19. Invité de l'émission Priorité santé, le chef du service de psychiatrie au CHU de Ouagadougou explique comment s'y prendre pour que la mesure soit comprise par la population si elle venait à être mise en œuvre.
Quatre personnes ont été emportées par la pandémie jusqu’à ce jour au Burkina Faso, selon le ministère de la Santé. Avec, à la date du 23 mars, un total de 114 cas confirmés – dont plusieurs ministres du gouvernement –, c'est le pays le plus durement touché d’Afrique de l’Ouest.
Depuis le début de la pandémie, la cellule d’alerte a enregistré plus de 42 000 appels, selon le coordonnateur national de la réponse à la pandémie, le professeur Martial Ouedraogo.
Depuis plusieurs jours, les écoles et universités sont fermées, les rassemblements interdits, les frontières fermées aux voyageurs et un couvre-feu en vigueur de 19h à 5h du matin, ainsi en a décidé le président Roch Marc Christian Kaboré. Il n'est plus possible non plus de prendre les transports entre les différentes villes du pays.
Jeudi 26 mars, des mesures d'exception doivent entrer en vigueur. Dans un décret, le gouverneur de la région du Centre, où se trouve la capitale, Ouagadougou, a suspendu les mariages, baptêmes et grands rassemblements, notamment les grands marchés. Les bars, restaurants et maquis de la capitale seront fermés et ne pourront servir que des plats ou boissons à emporter.
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