L e j e u d i 1 7 j a n v i e r 2 0 1 9 A u d i t o r i u m d u C e n t r e H o s p i t a l i e r G é r a r d M a r c h a n t
La contention mécanique, mesure de restriction des libertés régulièrement utilisée en psychiatrie, fait
aujourd’hui l’objet de rapports et recommandations dénonçant sa pratique. Sur le plan international, une
assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies en 1991 appuyait la nécessité d’un meilleur
encadrement pour en diminuer le recours et le Conseil de l’Europe énonçait en 2004 le « principe de la
restriction minimale ». En France pourtant, il faut attendre les rapports du député Denys Robiliard en 2013 et
du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté pour alerter sur sa pratique en psychiatrie, qualifiant
la chambre d’isolement et la contention physique comme « attentatoires aux libertés », souligner leurs
disparités selon les établissements et recommander la constitution d’un registre administratif.
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