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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 21 novembre 2023

Le numérique pour améliorer le parcours de soins

Serge Cannasse   19 nov. 2023

L’utilisation du numérique pour le suivi des patients suscite quelques craintes, dont le risque de déshumanisation des soins. Deux expériences consacrées au suivi de patients montrent exactement le contraire, à condition que les besoins soient bien identifiés et les moyens mis pour optimiser l’organisation des soins, notamment du côté infirmier.

CAPRI, le suivi infirmier informatisé en oncologie

La première expérience a été menée à l’hôpital Gustave Roussy (Villejuif). Une enquête a d’abord montré que l’échange d’informations entre équipe soignante et patients était l’un des éléments clefs pour améliorer le retour à domicile des patients ayant été traités pour leur cancer à l’hôpital. Les chercheurs ont alors mis au point une application (CAPRI – Cancérologie Parcours de soins Région Île-de-France) qui permet une communication entre les patients et deux infirmières de coordination à temps plein, complétée par des échanges téléphoniques. Pour répondre, les infirmières s’appuient sur 80 arbres décisionnels, mais c’est leur traitement de l’information qui est primordial.

Pour évaluer ce dispositif, les chercheurs ont mené une étude randomisée contrôlée chez 559 patients atteints de différents types de cancers, publiée dans Nature Medicine. Par rapport aux soins habituels (groupe contrôle), les avantages du dispositif sont nombreux :

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7 phrases qu'il faudrait éviter pour élever un enfant mentalement fort selon une psy

Publié le  par Jonathan Hamard

Un enfant porte des altères

Prendre confiance en soi est déterminant pour un enfant, pour qu'il devienne mentalement fort et aborde les épreuves de la vie avec sagesse et discernement. C'est pourquoi il est essentiel d'éviter de prononcer certaines phrases devant lui qui pourraient aller à l'encontre de ce processus. 

L'épanouissement d'un enfant et la construction de son identité pour sa vie d'adulte ne dépendent pas uniquement de ses goûts et de ses facultés. En tant que parent, vous contribuez à ce qu'il soit mentalement fort pour parer aux épreuves de la vie et supporter les aléas du quotidien, des petits riens dont on peut rapidement faire des montagnes. D'après la psychothérapeute Amy Morin, certains discours peuvent concourir à la perte de confiance en soi d'un enfant, ce qui pourrait l'amener à se poser des questions très jeunes sur ses propres qualités, et donc l'empêcher de croire en sa réussite personnelle. Cette Américaine a d'ailleurs compilé 7 phrases à éviter de prononcer devant un enfant pour qu'il devienne mentalement fort.


Etude Ricochet : variations du Recours à l’Isolement et à la COntention en psyCHiatrie entre Etablissements

Publié le 

« Ricochet » est un travail de recherche mené par une équipe de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes)1, qui vise à objectiver à l’échelle nationale les variations du recours à l’isolement et à la contention mécanique en psychiatrie entre établissements et à en identifier les principaux facteurs. Dans la continuité des précédents travaux, et notamment du projet Plaid-Care, il s’agit notamment d’éclairer les résultats quantitatifs par des éléments qualitatifs. Résultats attendus fin 2024.

Contexte scientifique

Le champ de la psychiatrie reste caractérisé par des pratiques privatives de liberté controversées dont l’isolement et la contention mécanique. Ces dernières, qui se situent au croisement d’enjeux thérapeutiques, éthiques et légaux, constituent des pratiques de dernier recours destinées à répondre à des situations de crise et ne devant ainsi être mises en œuvre qu’à titre exceptionnel, de façon proportionnée et graduée, après échec de mesures moins restrictives, avec une durée limitée et sur la base d’arguments cliniques. Certaines de ces pratiques, comme la contention, n’ont cependant pas démontré de bénéfices thérapeutiques propres et comportent des risques pour les personnes du fait de possibles effets indésirables (déshydratation, problèmes circulatoires et cutanés, atrophie musculaire, stress post traumatique, aggravation des symptômes du trouble psychique…). En conséquence, la limitation de leur usage figure à l’agenda politique international. Rappelons qu’en France, le recours à l’isolement et à la contention en psychiatrie n’est autorisé que dans le cadre de soins sans consentement et est encadré par des recommandations de la Haute Autorité de santé depuis 2017. Sa réduction figure par ailleurs parmi les objectifs de la Feuille de route ministérielle santé mentale et psychiatrie soutenue par un cadre législatif à visée dissuasive, dont la complexité de mise en œuvre pour les équipes soignantes est régulièrement soulignée. Pour accompagner ces évolutions récentes, un nouveau recueil obligatoire des mesures d’isolement et de contention mécanique a été mis en place auprès des établissements de santé à partir de 2018. Il ouvre désormais de nombreuses perspectives pour mieux documenter l’usage de ces mesures et faciliter une évolution adéquate des pratiques.

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Consommation de drogues : éduquer pour mieux prévenir

Publié le 

L’Académie nationale de médecine rappelle dans un rapport la vulnérabilité extrême de l’adolescent aux drogues (alcool, tabac, cannabis), qui justifie précocement des actions particulièrement fortes en matière d’information et de prévention. De surcroît, la réduction des facteurs de vulnérabilité à cette période de la vie est essentielle, afin de limiter le risque d’exposition aux drogues licites et illicites et les dommages engendrés par leurs consommations. L’Académie nationale de médecine propose des recommandations pour répondre à ces questions.

La consommation de drogues licites et illicites est responsable de la perte annuelle de près de 130 000 vies humaines en France à laquelle s’ajoutent des coûts sanitaires et sociaux considérables. La dépense directe des finances publiques s’élève à 22,1 milliards d’euros, soit près de 1% du PIB. Le niveau élevé d’usage de ces substances à l’âge adulte dans la population française s’explique par un début très précoce de leurs consommations, puis par des progressions régulières au cours de la vie, comme le montrent les études de prévalence. 

« L’Académie nationale de médecine rappelle la vulnérabilité extrême de l’adolescent aux drogues (alcool, tabac, cannabis), qui justifie précocement des actions particulièrement fortes en matière d’information et de prévention ».

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Ces vingtenaires qui se détournent de l’alcool : « Tu as l’impression que c’est un anxiolytique rapide, mais, le lendemain, tu doubles ton angoisse »

Par    Publié le 21 novembre 2023

Pour nous répondre, Anna Toumazoff s’est éclipsée un moment du bar où elle était attablée. Elle n’avait, ce soir-là, pas commandé de pinte de bière, comme elle pouvait le faire par le passé, souvent par simple automatisme. Mais un latte double expresso. Sa nouvelle habitude, en alternance avec des Club-Mate (une boisson pétillante et énergisante à base de thé), depuis que la jeune femme de 27 ans a arrêté de boire de l’alcool. En septembre, l’influenceuse féministe et présentatrice au Mouv’de Radio France a médiatisé cette décision sur son compte Instagram : « J’arrête complètement l’alcool pour les six prochains mois », a-t-elle écrit en accroche. Comme pour se fixer un objectif auquel elle ne pourrait plus déroger. Et puis, pour « donner de la force à ceux qui s’interrogent sur leur consommation, sans oser sauter le pas », nous explique-t-elle.

Interview Dominique Marchais, réalisateur de «la Rivière» : «Si le film prend le parti de la beauté, c’est parce qu’il y a encore des choses à défendre»

par Margaux Lacroux et Didier Péron   publié le 20 novembre 2023

Dans un documentaire tourmenté et lumineux tourné entre les Pyrénées et l’Atlantique, en salles mercredi, l’ex-journaliste donne la parole aux gardiens de la nature et appelle à un sursaut à la fois écologique et démocratique.

Les rivières ont été rectifiées, entravées, exploitées, asséchées, polluées, désertées par leurs fragiles habitants… Depuis vingt ans, la France échoue à réparer ces milieux vitaux qui nous abreuvent, nous rafraîchissent ou contribuent à assainir l’eau, comme en témoigne le dernier bilan, catastrophique, de leur santé dans la métropole. En 2019, plus de la moitié des ruisseaux, rivières et fleuves se trouvaient en mauvais état écologique et chimique et le pays n’a pas atteint l’objectif de 100 % en bon état fixé en 2000 par la directive-cadre européenne sur l’eau. Le documentaire la Rivière, d’utilité publique, arrive à un moment charnière pour nous convaincre de sauver enfin ce qu’il reste de cours d’eau, alors que l’Union européenne met la dernière main à un règlement visant à restaurer la nature.

Depuis 2010 et un premier long métrage documentaire, le Temps des grâces, sorte d’élégie à la fin du monde paysan, enregistrant dans toute la France l’effacement des paysages que le monde rural, avant sa conversion dans les années 50-60 à l’agriculture industrielle, avait sur le long terme façonnés et sauvegardés, Dominique Marchais creuse le sillon d’une obsession écologique qui le propulse aujourd’hui au cœur d’un film tout à la fois splendide et tourmenté. La Rivière, tourné entre les Pyrénées et l’Atlantique dans le réseau des gaves, ces profuses rivières et ruisseaux qui lui permettent, à travers la contemplation des lieux et les paroles de pêcheurs, de scientifiques, de militants, d’exploitants agricoles bio, de composer la «trame» complexe qu’il appelle de ses vœux, où rien n’est simple mais rien n’est perdu pour autant. Un film d’intelligence et de sursaut aussi bien écologique que démocratique.

Le portrait Samuel Le Bihan, mine d’aplomb

par Nathalie Rouiller   publié le 15 novembre 2023

L’acteur, qui incarne Alex Hugo dans la série du même nom et joue un mineur dans «Gueules noires», se mobilise pour la prise en charge de l’autisme et contre le plastique.

On pensait descendre, pioche en tête, dans le quotidien claustrophobe des mineurs et charbonner sur le portrait d’un outsider adoubé, il y a belle lurette, par le monde du ciné. On avait oublié que le petit train de la mine est aussi une attraction, et que l’horreur planque parfois 1000 mètres sous terre. Dans Gueules noires, long métrage de Mathieu Turi, Zola copine avec l’écrivain américain H.P. Lovecraft et la misère anthracite se teinte d’hémoglobine. Regard halluciné, Samuel Le Bihan y campe un chef d’équipe obligé d’encadrer, avec ses hommes, les déambulations d’un chercheur.

A l’air libre, l’acteur et coproducteur a troqué le teint hâve du mineur de fond contre la carnation terracotta des gens du Sud. Adepte de légendes crépusculaires «pour autant qu’il y ait un pont entre le fantastique et le romanesque», l’homme n’a rien d’un monomaniaque de l’épouvante. En salle, il a vu le Règne animal et Anatomie d’une chute, «brillants», et regrette d’avoir raté le Procès Goldman. Côté bouquins, il erre dans les dédales de la psychologie humaine, termine Jung, un voyage vers soi de Frédéric Lenoir, cite, en coups de cœur récents, Son fils de Justine Lévy, journal imaginaire de la mère d’Antonin Artaud, ou les Sacrifiés de Sylvie Le Bihan. En dehors de ce patronyme d’importance («le petit» en breizhou) et de leurs initiales, les deux artistes n’ont aucun lien de parenté. Ce qui ne les empêche pas de s’apprécier et de s’appeler, entre eux, «les cousins».

Reportage Violences sexuelles faites aux enfants : au 119, «on est là pour écouter ce qui n’est pas facile à entendre»

par Virginie Ballet   publié le 16 novembre 2023

Au cœur d’une campagne d’information lancée en septembre, la ligne téléphonique consacrée à l’enfance en danger constate depuis une légère hausse des témoignages. Au bout du fil, des écoutantes se relaient jour et nuit pour venir en aide aux victimes et aux témoins.

C’est un chœur de voix féminines enveloppantes. Elles répètent des prénoms avec chaleur. Tutoient, parfois. Informent, conseillent et rassurent, toujours. Souvent, elles terminent leurs appels par une formule aux airs de main tendue : «Surtout, n’hésite pas à rappeler.» Au bout du fil, se succèdent des gamins planqués dans une cour de récré, prioritaires, des enseignants, des parents démunis ou meurtris face à des blessures, physiques ou psychologiques, qui ne devraient jamais percuter l’enfance. Depuis son lancement il y a plus de trente ans, le 119, numéro national dédié aux enfants en danger (1), a toujours été récipiendaire de récits de violences sexuelles, mais ils semblent légèrement plus fréquents ces dernières semaines, depuis la diffusion massive d’une campagne gouvernementale invitant victimes et témoins à signaler les faits à ces professionnels de la protection de l’enfance.

Rouen. L'auteur de polars Franck Thilliez en immersion en psychiatrie

22 novembre 2023







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lundi 20 novembre 2023

Série : « Wakefield », le vertige de la maladie mentale

  • Cécile Jaurès

Diffusée à partir de ce jeudi 16 novembre à 23 h 15 sur Arte, la série Wakefield est une plongée dans l’hôpital psychiatrique du même nom. À la fois drame intimiste et chronique naturaliste du quotidien à l’hôpital, la série joue sur le registre de l’émotion, du rire aussi bien que de la surprise.

Série : « Wakefield », le vertige de la maladie mentale

L’hôpital psychiatrique Wakefield offre un panorama spectaculaire sur le parc national des Blue Mountains en Australie. Quand la série éponyme débute, Nik, l’un des infirmiers, se tient au bord d’une falaise, comme prêt à s’élancer dans le vide. Pourquoi ce sympathique trentenaire, arrivé d’Inde quand il était enfant, semble-t-il proche du suicide ? Il faudra huit épisodes pour comprendre l’origine de son mal-être.

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Nord : Une disparue atteinte de nanisme et de schizophrénie retrouvée « épuisée » à quelques mètres de chez elle

Mikaël Libert  

Publié le 16/11/23

TOUT EST BIEN…  Après une demi-journée de recherches, les gendarmes ont pu retrouver une femme de 39 ans disparue dans la nuit

Une histoire qui finit bien. Dans la nuit de mardi à mercredi, les gendarmes du Nord ont été avisés de la disparition inquiétante d’une habitante de Wavrin, près de Lille. Âgée de 39 ans, Cindy B. avait quitté son domicile de Wavrin à pied et sans téléphone portable, laissant ses proches dans une profonde inquiétude.

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Des visites régulières chez la manucure s’imposent

Par Malin Mueller   Publié

Vous avez prochainement rendez-vous chez la manucure? Votre santé mentale pourrait bien vous en remercier, à condition toutefois que vous y abordiez les bons sujets de discussion.

Une étude scientifique vient de révéler qu’un rendez-vous dans une onglerie peut faire le plus grand bien à votre santé mentale.

Celles et ceux qui se rendent régulièrement chez la manucure savent qu’un tel rendez-vous peut instantanément transformer la journée la plus maussade en un merveilleux moment. Et ce qui n’était jusqu’alors qu’un ressenti est désormais prouvé scientifiquement: «De nombreux résultats de recherches indiquent qu’il existe une corrélation entre le bien-être personnel et les effets sur le bien-être mental. L’idée que quelque chose d’aussi simple qu’une manucure puisse avoir un impact sur la santé mentale m’a subjugué», déclare Atsushi Kawakubo, l’auteur de l’étude en question, au magazine scientifique «Psypost», le 28 octobre.

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Dans l'enfer des groupes WhatsApp de parents d'élèves...

Dimanche 19 novembre 2023

"Le problème, c’est que comme dans toutes les micro-communautés, il y a forcément un moment ou ça dérape." ©Getty - filadendron

Familles & Co, c'est avec Nadia Daam, et au menu ce matin : une calamité...

N’ayons pas peur des mots. C’est même objectivement l’un des 9 cercles de l’enfer, une des dix plaies d’Égypte. Ou pour employer une image plus contemporaine, disons que son degré de pénibilité se situe entre le bourrage papier à la photocopieuse et la punaise de lit à la maison. Il s’agit bien sûr...du groupe WhatsApp de parents d’élèves.

Pour rappel, ce sont ces espaces de discussion qui ont d’une certaine manière remplacé le café du matin entre parents (lequel rituel était déjà bien relou si vous voulez mon avis…)

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dimanche 19 novembre 2023

Un drôle de miroir de l’AME

Publié le 18/11/2023

Tant les drames de la scène internationale que les intempéries qui touchent plusieurs régions de France ont quelque peu éclipsé de l’actualité les discussions parlementaires actuelles. Pourtant, la semaine dernière, le Sénat adoptait le projet de loi sur l’immigration et confirmait la transformation de l’Aide médicale d’Etat (AME) en une Aide médicale d’urgence, ce qui pourrait restreindre très significativement l’accès aux soins gratuits des immigrés sans papier et sans ressources. Alors que la presse étrangère et notamment le journal canadien Le Devoir estime que cette suppression pourrait (si elle était confirmée) rester comme le point central de la loi, le texte n’en finit pas de susciter la division au sein du gouvernement. En effet, quelques heures avant même que le Sénat ne vote, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran affirmait que l’exécutif aurait à cœur de rétablir le dispositif… alors que cette évolution législative est soutenue par le ministre de l’Intérieur lui-même. Parallèlement, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau a multiplié les prises de parole pour dire sa désapprobation vis-à-vis de l’orientation du Sénat.

Large opposition symbolique et pragmatique

Cette division reflète celle de la société française et des professionnels de santé. Nous l’avons déjà largement évoqué dans ces colonnes, la perspective de la disparition de l’Aide médicale d’Etat et son remplacement par un système minimal suscite à la fois colère et crainte d’un grand nombre de praticiens. La portée symbolique dans un pays qui s’enorgueillit souvent d’être l’un des plus grands défenseurs des droits de l’homme est bien entendue invoquée mais pas seulement. Les risques pour la santé publique (liés notamment au défaut de prise en charge de maladies contagieuses potentiellement graves telles la tuberculose) sont également rappelés et le triste exemple de l’Espagne a été mis en exergue (entre autres par le ministre de la Santé lui-même). Enfin, les idées qui sous-tendent cette stricte limitation de l’AME, assurant qu’elle contribuerait à une immigration clandestine grandissante sont battues en brèche, de même que les arguments économiques.

Intelligence artificielle et poésie : la rime riche

Samedi 21 octobre 2023

La Boîte à poésie. - Atelier Raffard-Roussel


Des centaines de programmes d'intelligence artificielles proposent de générer des poèmes sur commande. Dès les débuts de l'IA dans les années 1950, la poésie fut l'objet d'une réflexion sur la capacité créatrice des ordinateurs. Quelle est l'histoire de cette rencontre entre IA et poésie ?


Avec

  • Thierry Poibeau Directeur de recherche CNRS à l’Ecole Normale Supérieure, et directeur du projet Oupoco (Ouvroir de Poésie Combinatoire).


Santé mentale : de plus en plus de Français se forment aux gestes de premiers secours

Publié le 

Dans un contexte post-Covid toujours marqué par l’anxiété et la dépression, les Français sont de plus en plus nombreux à se former aux gestes de premiers secours en santé mentale. L’objectif : mieux appréhender les troubles mentaux et encourager à consulter.

Enfin ne plus se sentir « démunie ». Face à « l’attaque de panique » d’une collègue, Aurélie Gaucher, chargée d’étude dans l’agro-industrie, a su « identifier le trouble » et « appliquer le protocole » pour porter assistance. Elle a appris à le faire quelques mois plus tôt, lors d’une formation de secourisme en santé mentale. Isoler la personne, la faire respirer, puis l’orienter vers un professionnel : les gestes sont assez basiques. « Spontanément, c’est sûrement ce que j’aurais fait aussi, mais la formation m’a fait gagner en confiance et en réactivité », explique cette femme âgée de 41 ans.

Des compétences qui s’avèrent précieuses face à la dégradation constante de la santé mentale des Français enregistrée depuis la pandémie de Covid. Selon une enquête menée par Santé publique France en décembre 2022, un tiers des Français interrogés présentaient un état anxieux ou dépressif. Une personne sur dix déclarait avoir eu des pensées suicidaires dans l’année.

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Santé mentale : « Capter les signes de détresse », pourquoi les formations aux premiers secours se multiplient



Par SudOuest.fr avec AFP   Publié le 17/11/2023

Les Français sont de plus en plus nombreux à se former aux gestes de « premiers secours » en santé mentale, une démarche de prévention pour mieux appréhender les troubles mentaux et encourager à consulter, dans un contexte post-Covid toujours marqué par l’anxiété et la dépression

Enfin ne plus se sentir « démunie ». Face à « l’attaque de panique » d’une collègue, Aurélie Gaucher, chargée d’étude dans l’agroindustrie, a su « identifier le trouble » et « appliquer le protocole » pour porter assistance, appris quelques mois plus tôt lors d’une formation de secourisme en santé mentale.

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La psychiatrie dans la tourmente

novembre 2023

Contrairement à ce qui est souvent affirmé, il n’existe pas de véritable consensus sur les problèmes existants et les solutions à mettre en œuvre en psychiatrie. Depuis quarante ans, rapports et ouvrages se succèdent et se contredisent. Cette situation peut expliquer l’embarras de l’autorité publique à concevoir et engager une refondation pourtant indispensable de ce dispositif de soins.

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