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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 31 juillet 2023

Psychiatrie : l'exemple du ballon thérapeutique pour éviter la contention

PAR 

PUBLIÉ LE 20/07/2023

Psychiatrie : l

[PODCAST] Quelles alternatives à la contention ? Les professionnels du soin y ont recours à contre-cœur lorsqu’ils sont confrontés à la violence de leurs patients. Lors des 7e Rencontres de la recherche en soins en psychiatrie, qui se sont déroulées à Ecully, près de Lyon les 23 et 24 mars dernier, plusieurs soignants ont interrogé ce geste - souvent très mal vécu – et présenté leurs recherches sur des méthodes moins coercitives ou sur des outils qui permettent de limiter voire d’éviter le recours à la contention. Jean Lefèvre-Utile, infirmier chercheur et Docteur en Ethique dans le service de pédopsychiatrie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, a choisi de parler d’un ballon thérapeutique. 


« C’était un enfer » : elle raconte dans une BD son enfance auprès d’un père alcoolique

 Malaurie KRALL/NG   Publié le 

Ségolène Droux, une illustratrice de 27 ans installée à Meaux (Seine-et-Marne), a publié son premier livre le 7 juillet 2023. Dans cette BD intitulée « Dépendance », elle évoque un sujet difficile et très intime : l’alcoolisme de son père. Elle revient sur le début de son addiction puis sur sa longue descente aux enfers, qui a conduit à sa mort.

Ségolène Droux, une Francilienne de 27 ans, a publié une BD dans laquelle elle évoque l’alcoolisme de son père et sa longue descente aux enfers jusqu’à son décès, survenu en 2018.

Ségolène Droux, une Francilienne de 27 ans, a publié une BD dans laquelle elle évoque l’alcoolisme de son père et sa longue descente aux enfers jusqu’à son décès, survenu en 2018. | SEGOLENE DROUX

Née au Vietnam, Ségolène Droux a été adoptée à l’âge de trois mois par un couple installé à Saint-Mard, en Seine-et-Marne. Elle a grandi au sein d’une famille « très unie et très aimante », entourée de ses parents adoptifs et de ses deux frères. « J’ai le souvenir d’une enfance très heureuse. On faisait beaucoup de sorties et d’activités tous ensemble », nous raconte la jeune femme désormais âgée de 27 ans.

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La France en plein baby crash


Paris, le lundi 10 juillet 2023 

Le nombre de naissances a baissé de 7 % sur les cinq premiers mois de l’année 2023 par rapport à 2022, année qui était déjà historiquement basse en termes de naissances.

La France est peut-être en train de s’enfoncer dans un hiver démographique. Depuis 2014, à l’exception d’un léger rebond en 2021, le nombre de naissances est en chute libre, passant de 832 000 naissances en 2014 à seulement 723 000 naissances en 2022, soit 13 % de moins. L’année 2022 est ainsi l’année qui a compté le moins de naissances en France depuis 1946, époque où la France ne comptait pourtant que 40 millions d’habitants. Et les premiers chiffres de l’année 2023 ne sont guère encourageants.

Des IDEL hérissés par le parcours spécifique de formation des aides-soignants



PUBLIÉ LE 19/07/2023

Le récent décret facilitant l'intégration des aides-soignants en deuxième année de formation infirmière hérisse Convergence Infirmière, qui y voit notamment une menace pour la sécurité des patients.

 

Hôpital : « pas une problématique de moyens, mais de management »

Jacques Cofard  3 août 2022

Alors qu’un nouveau suicide est intervenu au CHRU de Tours, le Dr Emanuel Loeb, président du syndicat Jeunes médecins, interpelle sur les problèmes managériaux majeurs à l’hôpital, demande une refonte totale de son organisation. Selon lui, « les ordonnances Debré qui ont permis l'émergence d'un système de caste ne sont plus adaptés au monde moderne ».

Suicide d’un jeune chef de clinique

Le syndicat de praticiens hospitaliers Jeunes médecins s’est ému, dans un récent communiqué de presse, du « décès d’un jeune chef de clinique du service d’orthopédie du CHRU de Tours », lequel s'est suicidé le 15 juillet dernier, et a été retrouvé mort à l’hôpital même où il exerçait. « Le décès d’un jeune médecin sur son lieu de travail doit alerter au plus haut niveau. Qui plus est, dans un contexte national qui met déjà à l’épreuve l’ensemble de la communauté médicale hospitalière », poursuit laconiquement le syndicat. Dans un entretien qu'il nous a accordé à l'occasion de ce nouveau drame, le président de Jeunes médecins, le Dr Emanuel Loeb (psychiatre), fait un bilan plutôt pessimiste des dernières avancées en matière de conditions de travail des médecins à l'hôpital, considérant que le problème ne relève pas tant des moyens que du management.

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Suicide du Pr Megnien : 4 responsables de l'hôpital Georges Pompidou accusés de harcèlement moral

Jacques Cofard   13 juillet 2023

Au terme d'un procès qui aura duré six semaines, des peines de prison avec sursis ont été requises contre les trois professeurs et la directrice d'hôpital mis en cause par la partie civile dans le suicide du Pr Jean-Louis Megnien, cardiologue à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris 15e).

Rappel des faits

Le 17 décembre 2015, à l’âge de 54 ans, le Pr Megnien se défenestrait de son bureau du 7e étage de l'HEGP. Le cardiologue avait repris le travail le 14 décembre 2015 après neuf mois d'arrêt maladie. Ce même jour, il avait la mauvaise surprise de constater que la serrure de son bureau avait été changée, à la demande de son supérieur hiérarchique, le Pr Éric Thervet, et que le bureau du Pr Alain Simon, avec qui il ne s’entend pas, jouxte toujours son bureau, à son grand dam.

En milieu d'après-midi, le 17 décembre, le Pr Megnien met fin à ses jours.

Très vite, des proches du cardiologue, ainsi que sa famille, accusent des collègues de travail, mais aussi la direction de l'HEGP, de « harcèlement moral » contre le médecin décédé, et décident de constituer une association, l'association des amis de Jean-Louis Megnien présidée par le Pr Halimi.

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dimanche 30 juillet 2023

Grand entretien Grégory Le Floch : «La plage met le cerveau en transe»




par Cécile Daumas   publié le 14 juillet 2023

Dans un essai sensoriel et aérien, l’écrivain décrit avec subtilité notre rapport au sable et à la mer, mélange hypnotique suscitant la vacance de l’esprit et la dissolution de l’être dans les éléments. Comme une drogue douce.

On peut faire beaucoup de choses à la plage. Courir, se baigner, jouer au volley, construire un château ou s’adonner à l’amour. On peut aussi ne rien faire du tout, laisser dériver son esprit et se fondre dans le bleu de la mer et du ciel. Pourquoi allons-nous à la plage ? Que nous promet cet endroit longtemps délaissé par l’homme, marqué par le sceau du diable ? Grégory Le Floch est écrivain de plage. C’est sur le sable que lui vient le premier jet, l’accroche d’une histoire, les chapitres clés. Dans Eloge de la plage (éditions Payot Rivages), il recense, avec précision et poésie, toutes les bonnes raisons qui nous font basculer dans cet espace féerique.

Arrêts maladie : « La chasse aux abus pour sanctionner les médecins prescripteurs risque d’être aussi efficace qu’un cautère sur une jambe de bois »



TRIBUNE

Bruno Le Maire, en condamnant l’« absentéisme maladie », se trompe de combat, dénonce dans une tribune au « Monde » François Desriaux, rédacteur en chef du magazine « Santé & Travail ».

En annonçant vouloir « mettre fin à l’absentéisme maladie », le 19 juin, à l’occasion des Assises des finances publiques, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a oublié que l’augmentation des arrêts de travail était, en réalité, un phénomène inévitable. Elle est d’abord la conséquence de la progression du taux d’emploi et du recul de l’âge de la retraite. Ce constat n’est pas nouveau.

J–3 mois Assises de la santé mentale et de la psychiatrie des Alpes-de-Haute-Provence


 



18 juillet 2023

L’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Centre hospitalier et la ville de Digne-les-Bains, en partenariat avec le CoDES 04 organiseront le mercredi 18 octobre 2023 au Palais des Congrès de Digne-les-Bains les premières assises de la santé mentale et de la psychiatrie des Alpes-de-Haute-Provence.

Cette journée d’échanges universitaires autour de la santé mentale et la psychiatrie rassemblera des experts régionaux, nationaux et internationaux, médecins, professeurs ou représentant de l’OMS référents en psychiatrie. 

Améliorer les prises en charge des patients porteurs de troubles psychiques

L’hôpital de Digne-les-Bains dispose d’une histoire riche en matière de psychiatrie et bénéficie en 2023 d’un projet d’investissement exceptionnel de l’ARS Paca (plus de 20 M€) pour moderniser les bâtiments et les services de psychiatrie.

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Au Danemark, 9.500 cerveaux humains conservés dans une banque controversée



Repéré par Alix Champlon — 

La méthode de collecte de ces organes a soulevé de nombreuses questions éthiques.

La banque de cerveaux danoise renferme près de 9.500 organes. | Wellcome Library, London via Wikipedia Commons

La banque de cerveaux danoise renferme près de 9.500 organes. | 

Wellcome Library, London via Wikipedia Commons

À perte d'horizon, des seaux en plastique blanc, numérotés et entreposés sur de longues étagères. Dans les seaux, submergés dans un bain de formol, 9.479 cerveaux.

Cette collection unique, conservée aujourd'hui à Odense (Danemark), est l'héritage de près de quatre décennies de collecte chez des patients atteints de maladies psychiatriques, comme la schizophrénie ou la démence, et décédés dans les hôpitaux danois dans la seconde partie du XXe siècle.

Ces cerveaux ont été prélevés sans le consentement du patient ou de ses proches, soulevant de nombreuses questions éthiques qui ont menacé cette conservation. Pour comprendre les enjeux de la collection pour la recherche, la BBC a rencontré les scientifiques chargés de la banque.

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Psychiatrie : des professionnels dénoncent une prise en charge défaillante

Publié le 

Alors que les troubles psychiatriques ont augmenté notamment chez les jeunes après la crise du Covid-19, les personnels soignants dénoncent fréquemment un manque de moyens humains et matériels pour traiter dignement les patients. Une cinquantaine de soignants signent ce vendredi, une tribune dans le Parisien

"La contrainte psychiatrique, les sangles et l’isolement ne sont pas des soins".Dans une tribune publiée vendredi 21 juillet dans le Parisien, une cinquantaine de psychiatres, psychologues et patients alertent sur la prise en charge psychiatrique en France. "Faut-il continuer d’accepter le décuplement de violences institutionnelles, le non-accueil, la transformation de nombre de services de soin en véritable machine à broyer les personnes malades et celles qui s’en occupent ?", interrogent-ils. Les signataires dénoncent des lieux d’accueil pour enfants et adultes "pleins à craquer", une situation dans laquelle toute prévention serait rendue impossible.

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"A Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce le médecin Philippe Bizouarn

Publié 

50 médecins, psychologues et patients signent une tribune pour réclamer un accueil digne dans les services de psychiatrie.

La tribune pointe du doigt un accueil souvent mal adapté dans les services de psychiatrie. Photo d'illustration. (CLEMENTZ MICHEL / MAXPPP)

"À Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce vendredi 21 juillet sur franceinfo Philippe Bizouarn, médecin réanimateur au CHU de Nantes, père d’un enfant qui a été interné en psychiatrie et signataire d'une tribune publiée vendredi dans Le Parisien sur une prise en charge trop souvent défaillante des malades en psychiatrie. Les 50 médecins, psychologues et patients signataires de cette tribune appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée.

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Sondage Porno, MeToo, Netflix...? L’activité sexuelle en baisse chez les jeunes

par Katia Dansoko Touré   publié le 13 juillet 2023

Deux enquêtes récemment menées par l’Ifop attestent, respectivement, d’une baisse d’activité sexuelle chez près de la moitié des 18-25 ans en 2022 ainsi que d’une hausse de la consommation de contenus pornographiques chez les préadolescents. Décryptage.

Le chiffre est dans (presque) toutes les gazettes : 43% des jeunes de 15 à 24 ans n’ont pas eu de relation sexuelle en 2022, selon l’Ifop. Toujours selon l’institut de sondages, il était pratiquement le même en 2021 avec 44% de jeunes abstinents. Il y a dix ans, soit en 2002, ce taux n’était que de 25%. Que s’est-il passé ? Selon l’Ifop, la médiatisation des diverses orientations et pratiques sexuelles (comme l’asexualité), une conscientisation des notions de consentement (surtout chez les femmes), l’explosion des plateformes de streaming comme Netflix, ou encore la lassitude engendrée par trop de dates (rencards), sont d’autant de facteurs qui expliqueraient ce chiffre, issu d’un baromètre établi pour le Sidaction depuis huit ans.

Mettre en œuvre la certification pour la qualité des soins

Patients, soignants, un engagement partagé
ARTICLE HAS - Mis en ligne le 25 nov. 2020 - Mis à jour le 13 juil. 2023

Recentrée sur le soin et simplifiée, la certification pour la qualité des soins donne du sens et de la clarté aux professionnels et aux usagers. Le référentiel, socle du dispositif fixe quinze objectifs fondamentaux, clairs, reconnus et partagés par les professionnels de santé et les représentants des usagers.

Les documents de référence


L’outil pour faciliter l’appropriation du référentiel 

Afin de faciliter l’appropriation du référentiel par la gouvernance, les équipes de soins, les professionnels et les représentants des usagers des établissements, la HAS met à disposition un outil.

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Santé : immersion dans une équipe qui facilite l’accès psychiatrique aux personnes sans domicile fixe

Publié 

Une femme a perdu la vie après avoir été projetée sur les voies du RER. Le parquet a rapidement transféré le suspect dans un hôpital psychiatrique. Comment gérer ses troubles mentaux en ville, alors que les professionnels reconnaissent un manque structurel de moyens ?

En tournée toute la journée, ils sont loin de l’image des soignants en blouse blanche. C’est une équipe de neuf personnes, composée d’infirmiers, mais aussi d’une psychiatre et de psychologues. Ils travaillent à l’hôpital de La Rochelle (Charente-Maritime), mais en dehors des murs. Leur mission, depuis 2009, est de faciliter l’accès psychiatrique aux personnes sans domicile fixe. L'infirmier Christophe Saillol aborde un groupe d’individus, les premiers d’une longue liste. "Notre travail est d’aller chercher des gens qui ont des troubles psychiatriques", précise l’infirmier. Il va aussi en repérer de nouvelles en se rendant dans des associations d’aides aux SDF. "Cela demande du temps pour qu’ils viennent vers vous", poursuit-il.


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