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lundi 2 novembre 2020

Ecoles : «Le masque, ça angoisse carrément la petite»

Par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux — 

Dans le collège Henri-Matisse, en septembre.

Dans le collège Henri-Matisse, en septembre. Photo Eric Gaillard. Reuters

Souvent soulagés que les écoles restent ouvertes, les parents s’interrogent toutefois sur les conditions sanitaires de la rentrée. Certains craignent d’être contaminés par leurs enfants

«Un extrême soulagement.» C’est ce qu’a ressenti Hélène, une Bordelaise de 39 ans, quand elle a appris que les établissements scolaires restaient ouverts pendant le nouveau confinement. «En mars, on a vécu l’école à la maison comme un calvaire. C’était beaucoup de crises, d’énervements, des difficultés pour se concentrer. Et on peut le comprendre. A cet âge, rester enfermé n’est pas naturel. Le premier confinement a brouillé tous leurs repères», analyse cette mère de trois enfants, scolarisés en primaire et au collège. Soulagée, aussi, car Hélène et son mari vont pouvoir travailler plus sereinement et ne plus avoir à jongler entre boulot et leçons : «Ce n’est pas tenable de gérer à la fois cours à domicile et télétravail sur le long terme. On est les parents de nos enfants, pas leurs professeurs. C’est un métier qui ne s’improvise pas.»

D’Halloween à the Ward, un premier rôle pour la psychiatrie dans le film d’horreur

Publié le 02/11/2020

The Resident’s Journal (supplément à l’intention des jeunes médecins de l’American Journal of Psychiatry) évoque un sujet rarement abordé dans la littérature médicale : la présentation de la maladie mentale dans le « film d’horreur. » En fait, l’auteur englobe aussi dans cette acception du « film d’horreur » certaines œuvres que nous pouvons inclure dans le cinéma « général », par exemple le célèbre Vol au-dessus d’un nid de coucous de Miloš Forman (1975). Si ce film est une dénonciation évidente de la chronicisation insidieuse en hôpital psychiatrique où les conséquences fatales de l’institutionnalisation finissent par rattraper même le sujet simulant au départ une pathologie psychiatrique, c’est aussi une métaphore et une contestation implicites de l’univers clos de la Tchécoslovaquie communiste (pays d’origine du réalisateur) : comme le communisme, l’internement prolongé en hôpital psychiatrique est décrit comme liberticide et pouvant broyer l’individu implacablement.

L’auteur rappelle que, dès le début du cinématographe, le genre du film d’horreur a fourni « une évasion de l’ordinaire » et que ces films à connotation psychiatrique « reflètent et influencent la façon dont le public perçoit les problèmes de santé mentale depuis l’aube du cinéma. » Par exemple, Le cabinet du Dr Caligari (un film allemand de 1920) démontre l’une des premières associations cinématographiques entre dangerosité et conditions psychiatriques.  C’est seulement à la fin du film que « la lutte du protagoniste contre un médecin mégalomane est assimilée à la lutte d’un malade mental contre son psychiatre. »

VIDEO. La caricature dans l'Histoire de France : un long combat pour la liberté d'expression

 franceinfo:

Camille LaurentThomas Snégaroff
02/11/2020

https://www.francetvinfo.fr/image/75s9ame05-581f/1500/843/22463647.jpg

Sans remonter jusqu'à l'Antiquité, on peut quand même dire que la publication de caricatures, et ce que cela génère de polémiques et d'indignations, est une longue tradition française. Et que la publication, par Charlie Hebdo entre autres, de dessins mettant en scène le prophète Mahomet, n'en est que le dernier épisode en date.

À la Révolution, c'est le pouvoir du pape et la hiérarchie catholique qui sont principalement visés. La religion est déjà à l'époque l'une des cibles favorites des caricaturistes et des polémistes. Mais le retour de la monarchie, en 1830, ne va pas les décourager : Honoré Daumier, le plus connu des caricaturistes, s'en prend régulièrement à Louis-Philippe... jusqu'à séjourner en prison pour un dessin.

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Tarn. Un nouvel hôpital de services psychiatriques va prochainement voir le jour à Albi

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Par Nicolas Drusian   Publié le 

La première pierre de l'hôpital Henriette Tarroux a été posée jeudi 24 septembre 2020. Le bâtiment devrait voir le jour en mars 2022.
La première pierre de l’hôpital Henriette Tarroux a été posée jeudi 24 septembre 2020. Le bâtiment devrait voir le jour en mars 2022. (©Fondation Bon Sauveur d’Alby)

La première pierre du futur bâtiment a été posé jeudi 24 septembre 2020. D’ici 2022, un tout nouvel hôpital psychiatrique verra le jour à Albi (Tarn). Il accueillera quatre unités de soins, dont une unité d’accueil post-urgence, pour une capacité totale de 85 lits.

18 mois de travaux nécessaires

Ce futur hôpital nommé Henriette Tarroux sera en capacité de transférer les urgences au centre hospitalier d’Albi et rassemblera par secteurs les services de psychiatrie générale. Au minimum, 18 mois de travaux sont nécessaires pour le faire sortir de terre.

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Étouffer la révolte La psychiatrie contre les Civils Rights, une histoire du contrôle social

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Jonathan M. Metzl

    • Traduction (Anglais) : Antoine Bargel, Alexandre Pateau

Alors que le mouvement des droits civiques commence à embraser l’Amérique des années 1950, les hôpitaux psychiatriques attestent d’une étrange évolution du diagnostic de la schizophrénie : jusque-là réservée aux intellectuels et aux femmes au foyer blanches, la maladie devient soudain l’apanage d’ une nouvelle catégorie d’individus – majoritairement des hommes noirs et en colère.

C’est en se plongeant dans les archives de l’hôpital d’État d’Ionia (Michigan) que le psychiatre Jonathan Metzl a fait cette découverte stupéfiante. D’inhibés qu’ils étaient, les « nouveaux» schizophrènes se voient qualifiés de belliqueux ou de paranoïaques et, parallèlement, sous la plume des grands psychiatres de l’époque, la schizophrénie devient une « psychose de révolte ».

Étouffer la révolte




Coronavirus : COVID-19 et crise, la «tempête parfaite» pour la santé mentale

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2 novembre 2020

ESPAGNE

Se réveiller. Remarquant un peu nerveux mais continuez avec la routine habituelle. Se doucher. Descendez prendre un café avant la réunion du matin. Jusqu’à ce que la tachycardie arrive. C’est le signal que le corps de Carlos a envoyé pour l’avertir que quelque chose n’allait pas.

«J’ai envoyé un message au travail en disant que je ne me sentais pas bien, je me suis couché et j’ai essayé de compter à partir d’une centaine», dit Carlos à Newtral.es, «quand je me suis un peu détendu, je suis sorti du lit et je suis allé directement à l’hôpital. ».

Là, on lui a diagnostiqué une dépression et un trouble anxieux. Et avec cela, il vit depuis juillet. Deux comprimés par jour, une visite chez le psychiatre tous les deux mois et une consultation privée avec le psychologue par semaine. Interrogé sur la vie quotidienne de la maladie, il a répondu: «J’ai du mal à me concentrer, ils me donnent des hauts et des bas d’esprit, parfois je suis abasourdi, parfois je suis avec des gens et j’ai envie de rentrer chez moi, parfois Je veux me défoncer, me saouler ou manger beaucoup ».

Selon les chiffres de notre système national de santé, 11% des problèmes de santé chroniques sont liés à la santé mentale. Et cette semaine le Organisation mondiale de la SANTE a averti que la pandémie augmentait la demande de ces services de santé. «De nombreuses personnes ont augmenté leur consommation d’alcool ou de drogues et souffrent de problèmes croissants d’insomnie et d’anxiété», conclut l’étude de l’OMS, menée auprès d’un échantillon de 130 pays.

Anxiété, dépendance ou problèmes de sommeil

Les symptômes du COVID-19 ne sont pas seulement subis par ceux qui sont infectés, mais aussi par ceux qui pleurent la perte d’un être cher, qui se sentent isolés en raison de l’isolement ou qui sont laissés sans travail par la crise sanitaire. Ces facteurs “engendrent ou aggravent des troubles de santé mentale”, prévient l’OMS.

Pour Celso arango, président de la Société espagnole de psychiatrie et chef du service hospitalier Gregorio Marañón, “la tempête parfaite” s’est produite. «Avec la crise de 2009, la maladie mentale a augmenté d’environ 20% et maintenant nous avons la crise économique et tout ce qui est dérivé du COVID-19», explique-t-il à Newtral.es.

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 France Assos Santé - La Voix des Usagers

France Assos Santé est le nom choisi par l’Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé afin de faire connaître son action comme organisation de référence pour représenter les patients et les usagers du système de santé et défendre leurs intérêts.


Hommage à Samuel Paty : comment l'expliquer aux enfants ?

 France 3 Bretagne

Publié le 02/11/2020

Ce lundi 2 novembre, tous les élèves en France vont saluer, par une minute de silence, la mémoire de Samuel Paty, le professeur assassiné. Comment aborder ce drame avec les enfants ? Nous avons posé 3 questions à Myriam Cherel, psychologue et auteure du livre “Être parent au 21ème siècle”.

© Pascal GUYOT / AFP

Madame, comment préparer les enfants à la minute de silence ?

Si les parents ne se sentent pas d’expliquer ce que signifie la minute de silence, ils peuvent compter sur les enseignants pour préparer les enfants en fonction de leur âge, de leur sensibilité et de leur maturité à ce qui va se passer ce lundi. On ne peut pas avoir de discours universel, ça dépend vraiment de chaque classe, chaque élève, de leur maturité.…

Je crois que c’est l’occasion d’une conversation citoyenne, quels que soient les milieux socio-culturels des enfants. C’est aussi l’occasion pour les enfants de parler entre eux. Ils ont l’habitude d’aborder ces questions là, ils ont été obligés de s’y former. 

Il y a des réponses individuelles que l’enseignant peut apporter également, qui permettent d’ajuster en fonction de ce que l’élève a vu, entendu.

Comment parle-t-on d’un drame comme celui de l’assassinat de Samuel Paty à un enfant ? 

En général on les protège, nous ne sommes pas obligés d’entrer dans les détails morbides. Ça n’a aucun intérêt pédagogique, ni citoyen. Cela va juste l’effrayer. Un enfant de cinq ans est trop petit pour entendre des termes comme “décapitation”. Il s’agit de se déprendre de la fascination pour l’horreur. Dans la conversation avec l’enfant. Il s’agit d’être au plus près de ce qu’ils ont entendu.

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Alzheimer, parkinson, schizophrénie, épilepsie : des thérapies plus efficaces

Femme actuelle, le magazine – Apps on Google Play 

Le 28 octobre 2020 

Selon l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), un européen sur quatre est touché par une maladie cérébrale. Mais, grâce aux progrès de la recherche, on dispose de thérapies plus efficaces.

Maladie d’Alzheimer, Parkinson, épilepsie, dépression… En Europe, 179 millions de personnes souffrent d’au moins un trouble du cerveau. Ces affections du système nerveux central sont en augmentation, en raison du mode de vie moderne et du vieillissement de la population. Heureusement, grâce aux récentes découvertes en neurosciences, les chercheurs parviennent désormais à élucider les dysfonctionnements de l’organe le plus complexe du corps humain… le cerveau. Ils décryptent ainsi de mieux en mieux de nombreuses pathologies cérébrales et proposent de nouvelles thérapies susceptibles de minimiser, voire gommer, les symptômes des maladies neurologiques et psychiatriques.

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