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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 20 octobre 2020

"LA SCHIZOPHRÉNIE C'EST LA FAUTE DE LA GÉNÉTIQUE !" (l'UNAFAM, SCHIZO OUI, ETC.)



La recherche actuelle a abouti à ceci : "La génétique à elle seule n'explique pas la schizophrénie" ou "La génétique n'explique pas la schizophrénie ou que très peu". Pour ceux que ce sujet intéresse vous trouverez ci-dessous mes avis d'autrefois à ce sujet extraits de mon dernier livre. Comme me le disait l'une de mes ex-psys : "Si la schizophrénie était génétique on ne pourrait pas la soigner !"
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"LA SCHIZOPHRÉNIE C'EST LA FAUTE DE LA GÉNÉTIQUE !" (l'UNAFAM, SCHIZO OUI, ETC.)

EXTRAIT DU FORUM
WWW.PSYCHOLOGIES.COM

FORUM : LA MALADIE AU QUOTIDIEN

QUESTIONS SUR LA GÉNÉTIQUE ET LES TCC À L’UNAFAM

MALADE ANONYME*

Paris, le 23 juin 2010,

Cher(e)s ami(e)s de Psychologies,

Des dirigeants de sections départementales de l’UNAFAM (Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques) serinent dans de nombreux articles dont certains sur Internet que la cause principale des schizophrénies serait essentiellement les erreurs génétiques et que le meilleur remède contre les schizophrénies serait les thérapies cognitives comportementales !

J’ai cherché à éclairer davantage ma lanterne à ce sujet, j’ai lu à mon tour de nombreux articles sur les erreurs génétiques comme cause principale des schizophrénies et de nombreux autres articles sur les thérapies cognitives comportementales comme meilleur remède contre les schizophrénies !

Mais des questions me viennent :

• pourquoi ne retrouve-t-on pas les erreurs génétiques chez tous les schizophrènes ?

• sur combien de schizophrènes les recherches génétiques ont-elles été faites ?

• comment fait-on le lien entre la mutation génétique et la schizophrénie d’une souris ?

• quels sont les délires, hallucinations, troubles de l’humeur, etc. de celle-ci ?

• de quelle forme de schizophrénie souffre-t-elle : simple, hébéphrénique, dysthymique, paranoïde, catatonique, etc. ?

• lorsque des jumeaux sont monozygotes, si l’un a la schizophrénie, l’autre génétiquement devrait l’avoir obligatoirement aussi ! Or, l’un verra apparaître la schizophrénie, alors que l’autre son risque ne sera que de 50 % ! Et lorsqu’ils sont élevés séparément, dans des familles différentes, l’un verra apparaître la schizophrénie, alors que l’autre son risque ne sera que de 5 % ! Pourquoi ?

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Aux Etats-Unis, la longue histoire de la stérilisation forcée


 






Debra Blackmon avait 13 ans, en 1972, quand deux travailleurs sociaux du comté de Mecklenburg ont expliqué à ses parents qu’elle devait être stérilisée au plus vite. « Gravement retardée », avaient décrété les instances médicales et judiciaires de Caroline du Nord. Le 22 mars, l’adolescente afro-américaine a donc été conduite au Charlotte Memorial Hospital, où un médecin a pratiqué une hystérectomie. Elaine Riddick, elle, venait d’avoir 14 ans, en 1968, quand sa grand-mère, analphabète, a apposé un « X » en bas d’un formulaire de consentement autorisant la stérilisation de la jeune fille noire, tombée enceinte à la suite d’un viol. Après la naissance de son fils Tony, les membres du conseil de l’eugénisme de Caroline du Nord avaient déclaré que la jeune maman était « faible d’esprit » et de « mœurs légères ». Quelques années plus tôt, en 1965, une autre adolescente afro-américaine, Nial Ruth Cox, 17 ans, avait été gratifiée du même jugement (« feeble minded ») et forcée à subir la même opération à Plymouth, toujours en Caroline du Nord.

1881 : quand la IIIe République instaure un droit au blasphème

19/10/2020

Par Jean-Noël Jeanneney

Blasphème, outrage à la République ou au chef de l'État, propos licencieux, incitation à la violence ou à la rébellion : il fallut deux ans pour examiner toutes les questions fort actuelles que soulevait la loi votée le 29 juillet 1881 qui garantissait la liberté de la presse en France.

"Les insectes nocturnes veulent deteriorer le soleil de la liberte religieuse", dans le débat politique qui agite la France au début du XXéme siecle, sur la laïcisation des institutions d
"Les insectes nocturnes veulent deteriorer le soleil de la liberte religieuse", dans le débat politique qui agite la France au début du XXéme siecle, sur la laïcisation des institutions d Crédits : Leemage - AFP

Les événements bouleversants qui ont marqué, en France, le mois de janvier 2015, avec les assassinats perpétrés à Charlie Hebdo et ceux qui ont suivi, puis les réactions de la nation autour d'une immense manifestation d'unité nationale appellent, du côté de la presse et de la liberté d'opinion, une remise en perspective historique. Ils requièrent qu'on considère sous cet angle la IIIe République commençante et les règles qu'elle a promues. Car on trouve agitées en ces temps-là plusieurs des interrogations qui ont resurgi avec violence au-devant de la scène à l'occasion du récent cataclysme.

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Retour aux sources Jules Ferry, la laïcité et le fanatisme

Nicolas Gastineau publié le 

Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a illustré son cours d’enseignement moral et civique (EMC) par une caricature représentant Mahomet. Perçu comme un blasphème par des parents d’élèves, leur campagne de dénonciation a excité la folie meurtrière d’un jeune homme qui assassina le professeur. Ce drame terrible nous fait remonter le temps. Nous sommes en 1882 et une loi vient de supprimer l’enseignement religieux à l’école. À la place, une innovation du ministre de l’Éducation de l’époque, Jules Ferry, “l’instruction morale et civique” ; l’ancêtre de l’EMC, le cours d’éducation civique qui coûta la vie à Samuel Paty. À quoi devrait ressembler ce cours ? Quelle en serait la boussole ? En 1883, Ferry prend la plume pour répondre dans une lettre mémorable. “En vous dispensant de l’enseignement religieux, on n’a pas songé à vous décharger de l’enseignement moral : c’eût été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession.” Samuel Paty, en enseignant la liberté d’expression à ses élèves, poursuivait dignement la mission de Jules Ferry.

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Cannabis thérapeutique : le cahier des charges des futurs médicaments publié

PUBLIÉ LE 19/10/2020

Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Le cahier des charges des futurs médicaments à base de cannabis, qui seront utilisés dans le cadre d'une expérimentation à partir de l'année prochaine, a été publié dimanche au Journal officiel à la faveur d'un arrêté. Il s'agit de la dernière étape avant le choix des fournisseurs.

L'expérimentation du cannabis thérapeutique, votée par l'Assemblée nationale il y a un an, a été autorisée par un décret paru le 9 octobre. Elle doit commencer « au plus tard à compter du 31 mars»« pour une durée de deux ans», et concernera au moins 3 000 patients.

Laver, vérifier, compter, recommencer… Comment traiter les TOC, la maladie de l'hyper contrôle ?

publié le 

Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble cognitif qui fait qu'une personne ne peut pas s'empêcher de vérifier, de compter, de nettoyer, de mettre en place des rituels précis pour soulager un besoin d'hyper-contrôle permanent. Les effets sont souvent trompeurs et plus dévastateurs qu'on ne le pense.

Comment mieux comprendre et traiter ses TOC ?
Comment mieux comprendre et traiter ses TOC ? © Getty / PhotoAlto/James Hardy

Invités de l'émission "Grand bien vous Fasse", le professeur Antoine Pelissolo, psychiatre, chef du service de psychiatrie CHU Henri Mondor et le professeur Alain Sauteraud, médecin, psychiatre vous aident à mieux comprendre les caractéristiques d'un trouble obsessionnel compulsif, ses impacts dans la vie quotidienne et le bilan de santé globale d'une personne qui en est atteint : 

Qu'est-ce que c'est un TOC ? 

  • Une maladie cognitive souvent trompeuse et invisible

Le professeur Antoine Pelissolo rappelle qu'il s'agit bien d'une maladie provoquée par un trouble cognitif. Il est souvent très difficile de faire la part des choses entre ce qui relève d'attitudes banales tant nous avons toutes et tous des rituels anodins. C'est ainsi que le TOC devient trompeur. 

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Pascal Picq, une préhistoire du patriarcat

LE 19/10/2020

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Le paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France Pascal Picq nous livre une préhistoire des rapports entre hommes et femmes. Il est notre invité aujourd'hui.

Représentation d'une femme enceinte datant peut-être d'il y a 20.000 ans à Faraway Bay (Australie)
Représentation d'une femme enceinte datant peut-être d'il y a 20.000 ans à Faraway Bay (Australie) Crédits : Barry Lewis / Contributeur - Getty

La domination masculine date-elle vraiment d’hier ? N’est-on pas aujourd’hui plus archaïques, de ce point de vue, qu’à la préhistoire ? Le paléoanthropologue Pascal Picq est notre invité pour en parler. Maître de conférences au Collège de France, spécialiste de l’évolution de l’Homme, des grands singes, des entreprises et des sociétés, il publiait le 15 octobre Chez les chimpanzés, il n’y a pas besoin d’arbitre au cherche midi ainsi que Et l'évolution créa la femme le 21 octobre chez Odile Jacob.  

Dans ce dernier, il propose une démarche inédite : ouvrir de nouvelles perspectives quant aux données que l'on a actuellement sur la situation des femmes et les modèles de coercition au temps de la préhistoire. Plus que d’apporter des réponses, il s’agit de poser des questions et proposer des hypothèses autour d'un sujet encore en chantier.

Toute l’archéologie a été marquée par cette culture extraordinairement machiste du XIXe siècle, qui s’est inscrite dans l’université et qui n’a jamais été questionnée.              
(Pascal Picq)

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Le génome est encore plus organisé qu’on ne le pensait

 Le Geste | pour-la-science-logo

FRÉDÉRIC BANTIGNIES ET GIACOMO CAVALLI|  

Noyau cellulaire observé en microscopie à très haute résolution

L’organisation spatiale du génome est loin d’être aléatoire au sein des noyaux de nos cellules. On connaissait le premier échelon de cette organisation, le nucléosome, dont la structure cristallographique avait été révélée en 1997. Ce complexe permet d’enrouler la molécule d’ADN et représente donc un premier niveau de compaction de l’ADN en une fibre de chromatine. À l’autre bout de l’échelle, on savait, grâce à des approches cytologiques et de microscopie photonique, que les chromosomes s’organisent en territoires chromosomiques individuels, occupant des positions préférentielles dans le noyau suivant leur activité génique, leur densité en gènes ou leur taille. En revanche, au milieu de l’échelle, les choses paraissaient beaucoup plus floues. Mais, depuis quelques années, cette organisation spatiale du génome se précise. Notre équipe vient ainsi de révéler une nouvelle structure, justement à cette échelle intermédiaire.


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Témoignages – comment je suis devenu·e psy

 Aqwa Itineris | LE TEMPS – Jean-François Buisson, les classes à l'eau

Thomas Noyer  

SUISSE

Quel profil psychologique ont les personnes qui s’intéressent aux profils psychologiques ? J’ai souvent entendu dire que les personnes qui choisissaient la psychologie avaient des problèmes. Cette opinion peut être blessante, mais je crois qu’elle a du vrai. En réalité, le fait d’avoir vécu et surmonté ses propres difficultés encourage la capacité d’empathie, donc facilite l’accompagnement d’autrui (Carl Gustav Jung parlait du guérisseur blessé). Les personnes que je juge les plus sages me donnent l’impression d’avoir digéré et intégré les blessures accumulées d’un parcours souvent riche et difficile.

J’ai invité des collègues (psychiatres et psychothérapeutes, confirmés ou en formation) à s’exprimer sur ce qui les a amené·e·s à ce choix (“Qu’est-ce qui m’a fait choisir mon métier, comment j’en suis arrivé·e là, quelle est mon histoire?“), en maximum 1000 caractères espaces compris. Voici leurs réponses (par ordre alphabétique) :

 

  

« Pourquoi t’es devenu psy ? » est une des questions qui m’est le plus souvent posée. Ma réponse s’assemble comme un film de Nolan : des récits imbriqués, un montage transversal, une construction plutôt elliptique et ancrée autant que possible dans la réalité. La mienne en tout cas.

Et le thème du temps. Il y a 10 ans, je n’aurai pu donner un semblant de réponse autre que « parce que les gens me touchent » (#sansfiltres). Aujourd’hui, le « pourquoi » m’intéresse peu, mais le « comment » se fait, selon moi, à travers le développement et l’utilisation de soi. Respecter l’intégrité de la personne, assimiler ce qui fonctionne, faire confiance à ce qui semble juste pour l’autre et pour moi-même, et oser être authentique. Et je me sens vivant dans la relation. Tiens, voilà un début de « pourquoi ».

Laurent Berthoud


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Psychiatrie : « Quand c’était encore possible, nous avons ouvert l’hôpital au public »

 File:Logo ČRo Radio Prague International.png - Wikimedia Commons

19/10/2020

TCHEQUIE

Chaque automne, de nombreux événements sont organisés partout dans le monde à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre. Cette année, les conférences, rencontres, happenings et concerts ont été annulés en Tchéquie à cause de la pandémie de Covid-19, alors que les spécialistes s’inquiètent des conséquences de celle-ci sur le bien-être des gens. Peu avant le reconfinement partiel du pays, l’Hôpital psychiatrique de Kosmonosy a ouvert ses portes au public, à l’occasion des Journées de la santé mentale, organisées dans ses locaux pour la 9ème année consécutive, avec l’objectif de déstigmatiser les troubles psychiques.

Photo: Magdalena Hrozínková

Tournois de pétanque et de tennis-ballon, jeu de quilles, quiz et exercices de mémoire : toutes ces activités, et bien d’autres encore, ont été proposées aux patients et aux visiteurs. « Des manifestations comme celle-ci ouvrent nos esprits », estime l’un des organisateurs, le plasticien et art-thérapeute Michal Segert. Il explique :

« Les Journées de la santé mentale proposent chaque année un programme riche : des compétitions, jeux, conférences et habituellement aussi des visites de différents services de l’hôpital, ainsi que des ateliers. Les patients participent, dans le cadre du traitement, à des thérapies qui se présentent à cette occasion au public. Celui-ci est habituellement nombreux à se rendre chez nous, même si cette année, il est bien sûr venu en nombre limité. Pour les visiteurs, c’est souvent une belle expérience à laquelle ils ne s’attendaient pas. »

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Élise

 ARTSCAPE


EXPOSITIONS, ART ET CULTURE À PARIS


À partir de 8 ans

Fabian Menor publie sa première BD en s’inspirant des souvenirs de sa grand-mère. Au temps, où à l’école, la maltraitance est courante et les professeurs ont le droit de taper sur les élèves…

Avec des dessins à l’encre de Chine, l’auteur raconte l’histoire d’Élise, jeune fille souffre-douleur tant de la maîtresse que des autres élèves. Jusqu’à l’arrivée d’un inspecteur académique. Mais qui aura le courage de dénoncer le double-jeu de la maîtresse ?


Centre hospitalier Sainte-Marie à Clermont-Ferrand, la psychiatrie grande oubliée de la crise sanitaire

La Montagne

Publié le 20/10/2020

Le centre hospitalier Sainte-Marie, en plein cœur du centre-ville de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), a bien anticipé la crise sanitaire, mais se sent oublié au milieu de cette crise internationale.

Chaque année, 10.000 personnes franchissent les portes de l'hôpital Sainte-Marie à Clermont. Le centre hospitalier gère également trois Ehpad dans la région et un foyer social à La Roche-Blanche. Et pourtant, l’établissement est l’un des grands oubliés de la crise du Covid.

« Il a fallu attendre un mois et demi pour recevoir les premiers masques », se désole Isabelle Copet, directrice. Et les choses ne semblent pas beaucoup changer.

« La prime Covid ? On a décidé de verser 1.000 euros. En forçant un peu la main de l’ARS, on devrait nous rembourser la moitié. »


ISABELLE COPET (Directrice de Sainte-Marie)

Une première vague bien anticipée

Pourtant Sainte-Marie s’enorgueillit d’une gestion efficace de la crise. « On a tout de suite mis en place des protocoles. Fermé la majorité de l’ambulatoire. Téléconsultation quotidienne pour les patients à domicile », détaille le docteur Pascal Vaury à la tête de la commission médicale de l’établissement. Résultat, « un soignant contaminé sur 1.200 », selon Isabelle Copet.

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Repositionnement : si des médicaments cardiovasculaires avaient une indication psychiatrique ?

File:Medscape Logo.svg - Wikimedia Commons

Bruce Jancin  19 octobre 2020

Virtuel -- Un des sujets en vogue est le repositionnement de médicaments de cardiologie en psychiatrie. C'est ce qu'a expliqué le Dr Livia De Picker (Université d'Anvers, Belgique) lors d'une session dédiée au congrès virtuel de l'European College of Neuropsychopharmacology[1]. La psychiatre a détaillé les résultats de plusieurs études et a conseillé les médicaments cardiovasculaires à privilégier pour les patients avec une pathologie mentale.

Il faut rappeler le besoin important en psychiatrie de traitements à la fois meilleurs et innovants disposant de nouveaux mécanismes d'action. Or de nombreux médicaments cardiovasculaires recommandés dans les guidelines sont utilisés depuis longtemps, avec un profil de sécurité bien établi et sans surprise, et leurs génériques sont disponibles. Ils pourraient être développés pour d'autres indications à un coût faible, a indiqué Dr De Picker.

L'idée de repositionner en psychiatrie des médicaments développés à l'origine pour des indications non-psychiatriques n'est pas nouvelle, a-t-elle ajouté, citant l'exemple du lithium dans la goutte, du valproate pour l'épilepsie ou de la kétamine en anesthésie

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