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lundi 5 octobre 2020

Le Sénat mexicain dans des volutes de marijuana


Par AFP le 04.10.2020

Martin Miranda, un Mexicain, pose pour un portrait devant des plants de cannabis disposés devant le Sénat du Mexique, à Mexico City, le 30 septembre 2020
AFP - ALFREDO ESTRELLA

Des effluves de marijuana chatouillent depuis quelques mois les narines des législateurs mexicains qui vont être appelés avant la fin 2020 à dépénaliser cette substance.

Un groupe de militants opiniâtres qui prône la légalisation de l'herbe s'est installé depuis février sous les fenêtres du Sénat à Mexico, donnant quelques couleurs à ce lieu austère.

Pour mieux convaincre les occupants du bâtiment, ils en ont planté près de l'une des entrées. La pluie et la chaleur aidant, les pousses atteignent deux mètres de haut.

"Nous revendiquons d'abord nos droits en tant que consommateurs responsables, avat de penser aux intérêts du marché", explique à l'AFP Enrique Espinoza, 30 ans, membre du Mouvement Cannabique Mexicain.

Une vingtaine de jeunes veille sur les plants tout en s'adonnant à la cuisine et à la fabrique de produits à base de chanvre, en musique.

La règle en vigueur ici est de ne pas toucher aux plantes pour les fumer. Elles se veulent un symbole de la lutte pour la dépénalisation. Chacun apporte donc ses joints.

- Non à l'extorsion -

Au Mexique, la consommation de marijuana à des fins récréatives est autorisée depuis 2015, mais pas sa vente.

Une plantation de cannabis avec un drapeau du mouvement cannabique mexicain devant le Sénat à Mexico City le 30 septembre 2020 (AFP - ALFREDO ESTRELLA)





































Une plantation de cannabis avec un drapeau du mouvement cannabique mexicain devant le Sénat à Mexico City le 30 septembre 2020 (AFP - ALFREDO ESTRELLA)


En outre, chaque personne n'a le droit d'en posséder que cinq grammes sur elle, ce qui n'est pas toujours commode à vérifier lors d'une inspection de police.

"Nous en avons assez de l'extorsion des policiers qui nous imposent des amendes pour nous laisser passer", tempête Enrique Espinoza.

Les tentatives afin d'augmenter la dose minimale de 5 grammes ont jusque-là échoué au Congrès mais la justice a fixé au 15 décembre la limite pour légiférer.

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Le profil des malades hospitalisés lors de la première vague du Covid révélé

 

Par Maxime Lemaitre — 

A Saint-Mandé le 2 avril.

A Saint-Mandé le 2 avril. Photo Marc Chaumeil pour Libération

La direction de la recherche, des études et de l'évaluation et de la statistique (Drees) a publié une étude montrant que la grande majorité des malades hospitalisés entre 1er mars et le 15 juin étaient des hommes âgés.

Dans un rapport publié vendredi, la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et de la statistique) passe au crible le profil des 90 778 personnes hospitalisées lors de la première vague de l’épidémie du Covid-19 en France. L’étude confirme une surreprésentation des personnes âgées et des hommes.

Les personnes âgées sont surreprésentées, sauf en soins critiques

Un patient sur deux hospitalisés en raison du Covid en soins conventionnels ou critiques (réanimation, soins intensifs, soins continus) entre 1er mars et le 15 juin, avait 71 ans ou plus, et près d’un patient sur trois dépassait les 80 ans, souligne le document de la Drees (1). Et si l’âge médian des personnes décédées à l’hôpital monte à 81 ans, les patients les plus âgés n’étaient pourtant pas les plus nombreux en soins critiques. Dans ces services, les 75 ans et plus n’ont représenté que deux cas sur dix, (et même 8% si l’on considère les plus de 80 ans) alors que les moins de 60 ans réunissaient 39% des effectifs dans ces mêmes unités de soins. Plus surprenant encore : seuls 17% des plus de 70 ans, et 27% de la totalité des patients, sont morts en unité de soins critiques, contre 68% chez les moins de 60 ans. «Ceci peut notamment être dû aux pratiques médicales, car la ventilation-intubation présente des risques élevés pour les plus âgés», explique l’étude.

"Ma vie en Ehpad" : un résident raconte sans détour son quotidien dans une maison de retraite en Dordogne

 https://www.francebleu.fr/img/station/logo/logo_francebleu_perigord.jpg

Par , France Bleu Périgord, France Bleu   

Yves Malaurie, 81 ans, témoigne de sa vie à l'Ehpad de l'hôpital de Périgueux dans un ouvrage paru en ce mois de septembre. Un récit sans filtre.

Dans son ouvrage, Yves Malaurie donne vie aux oubliés, les personnes âgées, qu'il cotoie tous les jours
Dans son ouvrage, Yves Malaurie donne vie aux oubliés, les personnes âgées, qu'il cotoie tous les jours © Radio France - Laurence Méride

Il a 89 ans, il est bavard et tient surtout à transmettre ses convictions. En 2016, Yves Malaurie a choisi de vivre en Ehpad pour être auprès de sa femme atteinte de Parkinson. Résident de la maison de retraite de l'hôpital de Périgueux, il a décidé de raconter son quotidien au sein de l'établissement. Dans son ouvrage Ma vie en Ehpad, c'est sans filtre qu'Yves Malaurie dépeint sa vie à l'Ehpad Parrot. 

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"Je suis dans un monde de fantômes" : l'isolement des personnes sourdes face à une société masquée

Reportage |Pour les personnes sourdes, le port du masque généralisé transforme la moindre interaction en un véritable calvaire. Voix altérée, lecture labiale impossible : beaucoup d'entre elles se retrouvent isolées au quotidien.

Agnès Fédrizzi, 62 ans, est sourde profonde. Le port du masque généralisé a fait basculer son quotidien
Agnès Fédrizzi, 62 ans, est sourde profonde. Le port du masque généralisé a fait basculer son quotidien Crédits : Arnaud Roszak - Radio France

Le port du masque cache une grande partie de nos émotions. Les sourires sont effacés, même s'ils peuvent se deviner dans le regard. Cette protection a transformé nos conversations de la vie courante. Mais chez les personnes sourdes, ces effets sont décuplés : dans bien des cas, le moindre échange est impossible. Le pays compte 300 000 sourds selon les chiffres de la FNSF, la Fédération Nationale des Sourds de France. Pour beaucoup, la lecture labiale est indispensable afin de comprendre son interlocuteur. "C'est par mes yeux que je capte les sons. Le masque, c'est une catastrophe. Toute ma vie, j'ai triché avec mes yeux mais là, je ne peux plus lire sur les lèvres", raconte Agnès Fédrizzi. Cette ancienne kiné âgée de 62 ans vit seule à Chelles, dans la banlieue Est de Paris. Sourde profonde, son quotidien n'est plus le même depuis que la France vit masquée. 

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Mauléon : après les documentaires Perrine Arru filme une fiction

 

Publié le 

Connue dans le Bocage pour être l’auteure du documentaire “ Marie baigne dans l’beurre ”, Perrine Arru tourne actuellement un court-métrage de fiction.

On avait quitté Perrine Arru l’hiver dernier alors qu’elle enchaînait dans plusieurs communes du Bocage les séances de projection de son documentaire intitulé « Marie baigne dans l’beurre ». Quelques mois plus tard, c’est au bord du ruisseau de la Ménie à Rorthais, commune déléguée de Mauléon, que l’on retrouve la cinéaste. A l’endroit même où elle tourne actuellement son nouveau court-métrage qui est, cette fois, une fiction.
« Tout est parti d’un rêve que j’ai fait il y a quelques années. Dans ce rêve, il y a un cabaret sur la rivière et où les gens ont les pieds dans l’eau. A une table, un crapaud discute avec des humains », indique seulement Perrine Arru qui ne veut pas trop lever le voile sur le scénario qu’elle a co-écrit avec Léa Riché-Simon.
Dans ce court-métrage qui devrait durer une vingtaine de minutes, Perrine Arru aborde les thèmes du polyamour, du travestissement et de la transsexualité. « Traités sur le ton de l’absurde », précise-t-elle. Pour écrire les dialogues, la cinéaste a utilisé une méthode issue de ses précédents documentaires : le collectage. « Je suis allée recueillir les témoignages de six-sept personnes autour de la question du genre et de leurs relations amoureuses. Les dialogues sont retranscrits quasiment tels quels pour préserver l’authenticité des échanges », indique Perrine Arru.
L’une des particularités du tournage, qui mobilise une quinzaine de personnes, est qu’il se déroule de nuit, entre 21 h 30 et 1 h du matin. La réalisatrice est épaulée par Philippe Bossard, ingénieur du son, et Noé Migeon, élève en option cinéma audiovisuel au lycée Maurice-Genevoix de Bressuire.

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Mauléon : après les documentaires Perrine Arru filme une fiction

 

Publié le 

Connue dans le Bocage pour être l’auteure du documentaire “ Marie baigne dans l’beurre ”, Perrine Arru tourne actuellement un court-métrage de fiction.

On avait quitté Perrine Arru l’hiver dernier alors qu’elle enchaînait dans plusieurs communes du Bocage les séances de projection de son documentaire intitulé « Marie baigne dans l’beurre ». Quelques mois plus tard, c’est au bord du ruisseau de la Ménie à Rorthais, commune déléguée de Mauléon, que l’on retrouve la cinéaste. A l’endroit même où elle tourne actuellement son nouveau court-métrage qui est, cette fois, une fiction.
« Tout est parti d’un rêve que j’ai fait il y a quelques années. Dans ce rêve, il y a un cabaret sur la rivière et où les gens ont les pieds dans l’eau. A une table, un crapaud discute avec des humains », indique seulement Perrine Arru qui ne veut pas trop lever le voile sur le scénario qu’elle a co-écrit avec Léa Riché-Simon.
Dans ce court-métrage qui devrait durer une vingtaine de minutes, Perrine Arru aborde les thèmes du polyamour, du travestissement et de la transsexualité. « Traités sur le ton de l’absurde », précise-t-elle. Pour écrire les dialogues, la cinéaste a utilisé une méthode issue de ses précédents documentaires : le collectage. « Je suis allée recueillir les témoignages de six-sept personnes autour de la question du genre et de leurs relations amoureuses. Les dialogues sont retranscrits quasiment tels quels pour préserver l’authenticité des échanges », indique Perrine Arru.
L’une des particularités du tournage, qui mobilise une quinzaine de personnes, est qu’il se déroule de nuit, entre 21 h 30 et 1 h du matin. La réalisatrice est épaulée par Philippe Bossard, ingénieur du son, et Noé Migeon, élève en option cinéma audiovisuel au lycée Maurice-Genevoix de Bressuire.

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Spravato®, une percée dans la dépression résistante

 Pharmaceutiques

05/10/2020

Le nouvel antidépresseur de Janssen, Spravato®, est le premier médicament spécifiquement indiqué dans la dépression résistante. Mais son usage est très encadré, et son remboursement limité par rapport au périmètre de l’AMM.

En psychiatrie, les innovations sont suffisamment rares pour être soulignées. Spravato® (eskétamine), de Janssen, est le premier médicament spécifiquement développé et autorisé dans la dépression résistante, et le premier dans le champ de la psychiatrie à bénéficier d’une ATU en France (depuis septembre 2019). Il est aussi, selon le laboratoire, le premier antidépresseur à proposer un nouveau mécanisme d’action (la modulation des récepteurs du glutamate) depuis plus de 50 ans. « La dépression concerne 300 millions de personnes dans le monde, 40 M en Europe, 3 M en France, décrit le Pr Raphaël Gaillard, praticien hospitalier à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, lors de la conférence de presse de lancement du produit en France organisée le 5 octobre par le laboratoire pharmaceutique. Un adulte sur cinq, au cours de sa vie, connaîtra au moins un épisode dépressif caractérisé. Et parmi eux, un tiers environ évoluera vers une dépression résistante (non réponse après deux lignes de traitement bien mené), soit 29 000 nouveaux patients chaque année en France ». Pour ces personnes, l’arsenal thérapeutique est faible et les chances de rémission n’atteignent que 14 %.

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