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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 14 février 2020

La femme qui accoucha de lapins

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En octobre 1726, les gazettes britanniques rapportaient l’histoire d’une paysanne du village de Godalming qui avait mis au monde à plusieurs reprises des lapins entiers, mais aussi démembrés. Le chirurgien de la région en attestait.
Cette femme, Mary Toft expliquait qu’elle avait, quelque temps plus tôt, fait une fausse couche après avoir tenté de capturer un lapin. Selon une théorie médicale en vogue à l’époque, ce que les femmes voyaient ou imaginaient durant leur grossesse avaient une influence sur l’enfant à naître.
Le cas de Mary Toft attira l’attention du roi George I qui envoya deux scientifiques de sa cour au chevet de la jeune femme. À leur arrivée, elle « accoucha » de nouveaux lapins. Mais placée sous surveillance à Londres, le phénomène cessa. Elle finit par avouer la supercherie et fut envoyée en prison.
The Imposteress Rabbit Breeder, de Karen Harvey
Oxford University Press, 2020.

« Le Monde Normal » : un documentaire sur l’évolution de la psychiatrie depuis les années 70



Par Lucien Fauvernier  13 février 2020

« Le Monde Normal » : un documentaire sur l’évolution de la psychiatrie
Hélène Risser a grandi dans les années 70 à Erstein, hôpital psychiatrique de l’Est de la France, où ses deux parents étaient psychiatres. Aujourd’hui journaliste, elle est retournée sur les traces de son enfance et témoigne dans un documentaire « Le Monde Normal », diffusé samedi 15 février à 21 heures sur Public Sénat, de l’évolution du monde de la psychiatrie.

Troubles psychiques : l’Unafam 29 soutient les proches

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Publié le 06 février 2020 

Une nouvelle équipe est aux commandes de l’Unafam 29 dont Jean-Clauden Carn, référent de l’antenne de Quimper, Denise Quellen, de l’antenne de Morlaix, Monique Amice-Manac’h, déléguée 29 et Pierre Wei
Une nouvelle équipe est aux commandes de l’Unafam 29 dont Jean-Clauden Carn, référent de l’antenne de Quimper, Denise Quellen, de l’antenne de Morlaix, Monique Amice-Manac’h, déléguée 29 et Pierre Weidknnet, secrétaire. Absents de la photo Alex Croguennec, trésorier et Jean-Yves Golhen, trésorier adjoint. (Le Télégramme/Karen Jégo)

On peut rapidement être dépassé lorsqu’un proche souffre de troubles psychiques… Mais l’Unafam 29 est là. Elle propose conseils, formation et soutien dans tout le Finistère.

Schizophrénie, troubles bipolaires, graves dépressions, troubles obsessionnels compulsifs (Toc)… Plus de 2 millions de Français sont touchés par des troubles psychiques sévères et 75 %  d’entre eux sont aidés au quotidien par leur famille. Pour soutenir les proches de ces malades, l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées (Unafam) a été créée en 1963. Elle compte aujourd’hui 100 délégations départementales, 14 500 adhérents et 2 000 bénévoles. L’antenne finistérienne compte une trentaine de bénévoles eux-mêmes impactés par la maladie de proches et 250 adhérents. «  Depuis peu viennent aussi nous voir des parents de jeunes enfants ou adolescents atteints de troubles psychiques. Nous avons deux bénévoles qui ont été spécialement formés pour ça dans le Finistère », signale Monique Amice-Manac’h, déléguée départementale Unafam 29.

Elon Musk « se vante » que le futur produit de la Neurolace pourrait guérir la schizophrénie



8 février 2020

Carte hypothétique de l'interface cerveau-ordinateur
Carte hypothétique de l'interface cerveau-ordinateur
Elon Musk a tweeté ce week-end que sa mystérieuse startup Neurolace (Neuralink), une interface cerveau-ordinateur, travaillait sur une nouvelle version de l’appareil emblématique de l’entreprise qui selon Musk est « génial ».

L'acupuncture a-t-elle de véritables effets ?

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Céline Deluzarche

Pilier de la médecine traditionnelle chinoise, l'acupuncture prétend soigner une multitude de pathologies, allant des douleurs chroniques aux maux de tête en passant par l'asthme, l'arthrose, la schizophrénie ou la dépression. Que faut-il conclure des milliers d'études publiées sur le sujet et peut-on leur faire confiance ?


La Clinique de l'amour

DOCUMENTAIRES

La Clinique de l'amour

Un psychiatre et une psychologue reçoivent des couples en crise. Entrez dans leur intimité et suivez leur histoire. 3 couples, 5 épisodes. Pas mal de ressentiment, mais beaucoup d'espoir. Un podcast de Delphine Saltel, réalisé par Cécile Laffon.

[...] Dans un hôpital public du sud de la France, un psychiatre et une psychologue reçoivent des couples au bord de la rupture. Les patients viennent à deux, parfois avec leurs enfants, et exposent les malentendus,  les vieilles histoires, les conflits qui ont fragilisé l’amour : charge mentale, argent, fréquence des rapports sexuels... Rancœur et espoir se mêlent. Alors commence le travail : parler, écouter l’autre, faire face ensemble…

TOUS LES ÉPISODES
27 MIN

1. Partir ou rester

Christine et Thierry, mariés, mariés, deux enfants et en pleine crise de couple : première consultation.
31 MIN

2. L’ardoise pivotante

Le sexe et l’argent : quand les conjoints abordent les vrais problèmes, le travail commence.

La rupture est une déchirure

CONFÉRENCES   REVUE ESPRIT
13/02/2020

Comment faire de cette cassure intérieure une force pour réinventer sa vie.
La rupture amoureuse
La rupture amoureuse Crédits : Frederic Cirou - Getty
Qu'elles soient joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythment notre existence, nous transforment, nous remettent profondément en question. Comment conjuguer ces "bifurcations" de nos vies que sont les ruptures avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces "accidents" de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

Hôpital de Chinon : " Il faut arrêter avec l'austérité à l'hôpital "

Publié le 

La manifestation s’est décidée le 30 janvier dernier. Au sortir d’un énième « jeudi stop » (1) et une dizaine de jours après que Dominique Osu, directrice alors fraîchement promue à la tête du Centre hospitalier du Chinonais (CHC), a annoncé aux syndicats la prochaine mise en place d’un plan de retour à l’équilibre, alias le CREF, pour « Contrat de retour à l’équilibre financier ».

jeudi 13 février 2020

Aux urgences, entre la passion de sauver et l’épuisement qui guette

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Par Dominique CHEUL le 12 février 2020

Nous avons passé la journée aux urgences aux côtés du personnel de l’hôpital. Ici, il faut à la fois agir vite et prendre son temps pour rassurer le patient. Pas évident quand le flux des entrées est important.

Aux urgences d’Annecy, on enregistre 150 entrées par jour en moyenne. La grande difficulté, c’est la gestion des flux . Photo Le DL /D.C.

8 heures, un lundi matin d’hiver aux urgences de l’hôpital d’Annecy. L’équipe de nuit vient de terminer son service, la première équipe de jour prend le relais. C’est le débriefing entre médecins, infirmières et aides-soignantes. « Un moment important de la journée où l’on prend le temps d’échanger et de faire passer les informations sur les cas les plus difficiles de la nuit », explique Noëllie Paquet, l’infirmière qui sera notre guide tout au long de la journée. Son service se terminera à 20 heures. « Je dois aussi accompagner un élève infirmier », précise-t-elle avec un sourire qui ne la quittera pas de la journée.
« Ça fait mal au cœur de ne pas pouvoir s’occuper de tout le monde comme on voudrait »

Un rapport parlementaire recommande d'aborder davantage le sujet des règles en consultation

Camille Roux
| 13.02.2020



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GARO/PHANIE

« Déconstruire les tabous », rendre plus transparente la composition des protections périodiques, favoriser leur distribution gratuite aux femmes en situation de précarité, donner la formation et les outils aux professionnels de santé pour mieux en parler : un rapport parlementaire rendu public mardi formule 47 recommandations pour que les règles soient moins « génératrices d'angoisses et de souffrances » pour les femmes.
Ce sujet n'a « rien d'anecdotique » sur les plans sanitaire comme économique, affirment les deux autrices de ce rapport, adopté par la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale. Laëtitia Romeiro Dias (LREM - Essonne) et Bénédicte Taurine (LFI - Arriège) s'y disent convaincues que « la prise en charge insuffisante de la question des menstruations contribue à perpétuer les inégalités entre les femmes et les hommes ».