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dimanche 28 juillet 2019
vendredi 26 juillet 2019
Les soins palliatifs, c'est quoi au fait ?
Par Eric Favereau —
Véronique, Anne et leurs jumeaux Angèle et Lucien, nés par PMA en Belgique. A Brest, en 2015. Photo Vincent Gouriou
Véronique, Anne et leurs jumeaux Angèle et Lucien, nés par PMA en Belgique. A Brest, en 2015. Photo Vincent Gouriou
Le projet de loi qui arrivera en septembre à l’Assemblée a été présenté mercredi en Conseil des ministres. Le menu est copieux : PMA pour les couples lesbiens et les femmes célibataires, accès aux origines des enfants nés par don de gamètes, dépistages génétiques…
Et c’est parti pour la grande réforme sociétale du quinquennat Macron. Le projet de loi bioéthique qui sera soumis aux députés en septembre a été présenté mercredi en Conseil des ministres. Au menu, un texte en 32 articles porté par trois ministères (Santé, Justice, Recherche) avec en plat de résistance, l’ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) à toutes les femmes. Et plus seulement à celles qui vivent en couple hétérosexuel. Bienvenue aux couples de lesbiennes et aux célibataires, qui seront elles aussi prises en charge par la sécurité sociale au nom des principes de solidarité et d’égalité. Coût estimé ? Entre 10 et 15 millions par an, soit seulement 4% du coût annuel de la PMA, qui monte à quelque 300 millions d’euros. Selon les estimations, cet élargissement de la PMA devrait concerner «autour de 2 000 femmes par an, alors qu’aujourd’hui, la procréation médicale assistée c’est 150 000 actes par an», selon la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Voilà en tout cas une promesse de campagne du candidat Macron tenue et pleinement assumée.
LAXOU | CENTRE PSYCHOTHÉRAPIQUE Des infirmiers psy en danger de mort
LE 24/07/2019
Photo HD
Une infirmière du centre psychothérapique de Laxou a failli être étranglée par un patient fin juin. Cet incident grave n’est pas une première. Conséquence : la CGT a décidé de porter plaine contre la direction de l’établissement pour « mise en danger de la vie d’autrui ».
Pour Cédric Roux de la CGT, « si cela continue comme cela, il y aura un mort chez les soignants ». Photo ER /Christophe GOBIN
Sous-effectif, suractivité et personnel en détresse : la situation au Centre psychothérapique (CPN) de Laxou a franchi les limites du supportable, en particulier dans l’unité A, celle qui regroupe les malades les plus dangereux.
C’est, en tout cas, le diagnostic alarmant dressé par la CGT. Tellement alarmant que le syndicat a, pour le coup, renoncé aux moyens de revendication classique. Pas de tract, ni de manif ou de droit de retrait, la CGT a décidé, il y a quelques jours, de saisir le procureur de Nancy et de porter plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui ». La plainte est contre X, mais derrière ce X, c’est clairement la direction du CPN qui est visée.
Deux infirmières étranglées
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la colère syndicale remonte au 22 juin dernier. Ce jour-là, une infirmière de l’unité A a été agrippée puis étranglée par un malade en chambre d’isolement, sous les yeux d’une jeune collègue et d’une interne qui sont restées tétanisées. « Heureusement, l’infirmière étranglée était expérimentée et elle a pu repousser le patient », raconte Harmonie, une autre infirmière.
120 patients par jour : le généraliste stakhanoviste d'Orléans se justifie
PAR MARIE FOULT
Épinglé par sa caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) puis placé en garde à vue le 4 juillet, le Dr Jean-Marc Blanchon, médecin généraliste à Orléans (Loiret), a témoigné ce lundi 22 juillet dans « La République du Centre ».
Il avait annoncé sa garde à vue (levée dans la soirée) sur la porte de son cabinet. Le motif était le suivant : « fausses déclarations à la caisse primaire d’assurance maladie ». Le conseil départemental de l’Ordre des médecins s'est ensuite constitué partie civile.
D'après le quotidien local, qui cite une « source judiciaire », une perquisition a par ailleurs été réalisée au cabinet du Dr Blanchon, dans la semaine du 10 juillet, par le parquet, la gendarmerie, et un représentant de l’Ordre des médecins. « La Sécu me réclame quand même 450 000 euros, a indiqué le généraliste à “La République du Centre”. Elle tolère jusqu’à 72 patients par jour, moi je suis en moyenne dans les 120. Ils disent qu’au-delà de 72, c’est de la fraude… »
“Futures of Love” : et si les datas contrôlaient nos relations amoureuses et sexuelles de demain ?
L’exposition présentée aux Magasins Généraux jusqu’en octobre, réfléchit à la question de notre libre arbitre en matière d’affinités amicales ou amoureuses à l’heure de Tinder et des algorithmes. L’amour au bout du doigt, pour le meilleur mais surtout pour le pire…
jeudi 25 juillet 2019
«Le récit des origines est inhérent à la nature humaine»
Par Charlotte Belaich —
Image extraite de la série «Point Identity», de Coco Fronsac.
Coco Fronsac. Voz’ Image
Image extraite de la série «Point Identity», de Coco Fronsac.
Coco Fronsac. Voz’ Image
«Libération» a interrogé des psys sur l’importance d’avoir accès ou pas à l’identité des donneurs de gamètes, dans le cadre de la procréation médicalement assistée. Deux camps s’affrontent.
«Qui d’autre interrogez-vous ?» La question, posée par presque tous nos interlocuteurs, vaut avertissement. Comme un panneau de signalisation qui dirait : «Attention, sujet inflammable.» Alors que le projet de loi sur la bioéthique, qui comprend l’extension de la PMA à toutes les femmes et la possibilité pour les enfants - s’ils le souhaitent et à leur majorité - de connaître l’identité de leur donneur, vient d’être présenté en Conseil des ministres, les deux camps qui s’affrontent comptent leurs troupes. Longtemps débattue par les psys, la question de l’homoparentalité a laissé place, cette fois, à celle des origines. Car l’extension aux femmes seules et couples de femmes change la donne : la présence d’un X dans l’histoire devient manifeste. Les psys sont donc sommés de répondre à la question : comment les enfants à venir vont-ils eux-mêmes répondre à celle de leur venue au monde ? Leur manquera-t-il une pièce essentielle lorsqu’ils se demanderont, comme chacun, d’où ils viennent ? Vaste sujet de la psychanalyse, sur lequel ne s’accordent pas les spécialistes.
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