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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 juin 2019

De nouvelles voies dans le traitement de la dépression




L’incidence, vie entière, des désordres dépressifs majeurs (MDD) est de l’ordre de 10 à 15 %. L’option thérapeutique commune réside en une approche pharmacologique et/ou psychologique. De nombreux essais cliniques randomisés ont, de fait, établi l’efficacité des anti dépresseurs mais, en pratique, leur action reste limitée, tant à court qu’à long terme. De plus, environ un tiers des patients va développer une résistance au traitement administré. Des approches thérapeutiques nouvelles sont donc indispensables. Dans une livraison récente du JAMA, O. Köhler-Forsberg s’est penchée plus particulièrement sur l’impact de l’exercice physique, de la nutrition et de la kétamine dans les dépressions profondes.

Faire du sport pour ne pas déprimer ?

L’exercice pourrait se révéler une option thérapeutique utile dans la prévention et le traitement des MDD, hypothèse faite qu’il existe un lien entre activité physique et facteur neurotrophique cérébral, donc avec la neuroprotection. Cependant, à ce jour, l’utilité et l’efficacité de l’exercice dans la prise en charge des MDD sont mitigées. Une méta analyse de 33 essais cliniques randomisés (n = 1 877) a révélé que les entrainements contre résistance, vs l’inactivité étaient associés à une réduction significative des symptômes dépressifs. Ceci indépendamment de l’état de santé du patient, du volume d’exercice et de l’amélioration constatée de la force physique. Toutefois, on doit signaler que vingt des essais n’avaient concerné que des individus présentant une simple symptomatologie dépressive, et seulement quatre, des patients chez qui le diagnostic d’authentique MDD avait été posé. De plus, il existait un large effet de taille suivant les travaux.

Eco-anxiété, dépression verte ou « solastalgie » : les Français gagnés par l’angoisse climatique

Difficile de se projeter dans l’avenir quand la planète se dégrade sous nos yeux. « Effondrement », « extinction »… Ces mots qui éveillent les consciences réactivent chez certains des angoisses profondes de mort et de fin du monde.
Par  et   Publié le 21 juin 2019
Série « Luminescences » réalisée en 2017 au sein de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Lille, en partenariat avec l’ARS et la DRAC Hauts-de-France.
Série « Luminescences » réalisée en 2017 au sein de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Lille, en partenariat avec l’ARS et la DRAC Hauts-de-France. LUCIE PASTUREAU / HANS LUCAS
C’est un banal sondage qui l’a fait plonger. En novembre 2018, Clémence Bertolini apprenait que les deux tiers, environ, de ses compatriotes accordaient plus d’importance au pouvoir d’achat qu’à la transition écologique.
« La goutte d’eau, trois mois après la démission de Nicolas Hulot du gouvernement… J’ai réalisé que rien ne changerait. C’était foutu. » Lyonnaise, tout juste quadragénaire, Clémence a abandonné son sourire de battante et ses illusions de pionnière de la couche lavable pour se claquemurer durant huit mois chez elle.
« J’étais dévastée, tellement déçue par l’être humain, sa propension à ­l’égoïsme… Je ressentais une colère profonde. Et la culpabilité dévastatrice d’avoir donné vie à deux enfants qui allaient connaître des guerres et des rationnements de nourriture », poursuit celle qui fut directrice commerciale avant de tout lâcher. « J’ai fait une dépression. »
Comme l’icône suédoise de la jeunesse en rébellion écologique, Greta Thunberg, qui, à 11 ans, a sombré après avoir vu un documentaire sur les ours polaires.
Ou encore la romancière préférée des Français, Aurélie Valognes, 36 ans, depuis peu « consciente que la planète commence à exploser ». « En juillet, je me suis pris une énorme claque, j’étais vraiment au fond du gouffre », confiait-elle, le 13 juin, sur France Inter. Au point de ne plus pouvoir écrire une autre histoire que celle d’une conversion écologique (La Cerise sur le ­gâteau, Fayard/Mazarine, 414 p.).

Le vent se lève : émergences de nouvelles formes de liens et de luttes

Le collectif « le vent se lève » de La Roche-sur-Foron organisait un événement le 21 juin autour du Printemps de la psychiatrie. Lors de cette rencontre, comme dans beaucoup d’autres, de nouvelles formes de liens émergent, souvent en toute discrétion. Pourtant, ils instituent du nouveau pour le temps présent et à venir. Récit dans l’immédiat après coup avec quelques pistes pour la suite.

TEMOIGNAGES : la souffrance quotidienne des soignants du Nouvel Hôpital de Navarre d'Evreux

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Par ADV
Le Nouvel Hôpital de Navarre d'Evreux accueille des personnes atteintes de troubles psychiatriques.
Son personnel soignant dénonce une nouvelle fois le manque de moyen de l'établissement. La situation a des conséquences dramatiques sur le traitement des patients et les conditions de travail des salariés de l'hôpital.
Une situation qui s'est accentuée cette année jusqu'à devenir insupportable.

Des collègues se sont retrouvés avec des cotes cassées, des déchirures musculaires, des doigts retournés

« Tous les tyrans sont des modèles de grands paranoïaques »

D’Alexandre le Grand à Churchill en passant par Louis XIV ou Hitler, le psychiatre Patrick Lemoine a étudié les failles psychiques des gouvernants, monstres ou héros.
Propos recueillis par   Publié le 22 juin 2019
Le chancelier de l’Allemagne nazie Adolf Hitler en 1938.
Le chancelier de l’Allemagne nazie Adolf Hitler en 1938. AFP
Celles et ceux qui nous gouvernent sont-ils sains d’esprit ? A travers une galerie de dix-neuf portraits d’hommes et de femmes qui ont fait l’histoire, le psychiatre Patrick Lemoine tente de répondre à cette question dans son dernier opus, La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde (Odile Jacob, 304 pages.). Un fameux florilège qui compte autant de monstres (Hitler, Staline…) que de héros (Churchill, de Gaulle…), mais aussi des autocrates éclairés (Napoléon, Catherine II de Russie, Louis XIV, Jules César, Alexandre le Grand…), des saints, des sages ou des dieux (Jeanne d’Arc, Bouddha, Jésus… ou même Yahvé).
La Santé Psychique De Ceux Qui Ont Fait Le Monde - Ebook

Vous proposez un diagnostic psychiatrique de dix-neuf personnalités qui ont changé le cours de l’histoire – pour le meilleur ou pour le pire. Tous ont cependant disparu. Comment avez-vous procédé ?

En psychiatrie, il y a deux façons d’envisager un diagnostic. L’examen clinique en face-à-face, d’abord : il permet d’interroger son propre ressenti. C’est l’outil le plus puissant. Mais, pour mes dix-neuf « patients », la méthode s’avérait impossible ! J’ai donc recherché et analysé leurs symptômes dans les documents historiques. J’ai disséqué leurs biographies, traqué les anecdotes, sondé les récits des témoins de l’époque, qui ont livré leurs ressentis. Et je n’ai pas manqué de témoignages ! C’est une méthode moins robuste que l’examen de visu, certes. Mais, en dépit de ses limites, elle n’a pas manqué d’efficacité.

Comment l’alcool en excès endommage le corps

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VIDÉO : le cannabis thérapeutique expérimenté en 2020

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Sophie Merle    PUBLIÉ LE 20/06/2019

L'agence nationale de sécurité du médicament veut expérimenter le cannabis contre la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou encore le cancer... Si ce test est concluant, cela pourrait amener à une légalisation.

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De plus en plus de malades ont recours au cannabidiol aussi appelé CBD. Ce composant naturellement présent dans le cannabis est un puissant relaxant. Et si les patients l'utilisent ce n'est pas pour guérir mais pour atténuer leurs souffrances. Face à ce phénomène, l’Agence nationale de sécurité du médicament met en garde contre cette auto-administration.
En France, aucun cadre légal n’existe sur l’utilisation thérapeutique du cannabidiol. Et du cannabis. Mais les temps semblent changer. L’ANSM et la ministre de la Santé ont approuvé une expérimentation censée commencer à la fin de l’année. 
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L’actualité locale et internationale pour les 
expatriés français et les francophones

Par LEXIKOPOLEIO | Publié le 17/06/2019

ATHÈNES


thanassis hatzopoulos

L’écrivain Thanassis Hatzopoulos s’est prêté au jeu du questionnaire « Ligne de réponse » proposé par la librairie Lexikopoleio.
La librairie Lexikopoleio se propose de faire (re)découvrir des auteur(e)s à travers un questionnaire identique pour tous. Le défi est de taille : dire le plus possible en un minimum de mots !

Né en 1961, Thanassis Hatzopoulos est pédopsychiatre, psychanalyste, mais aussi poète et traducteur. Il a publié de la poésie, des essais, ainsi qu’un recueil de récits et a traduit de nombreux auteurs tels que P.J. Jouve, Y. Bonnefoy, R. Char, Chateaubriand, E. M. Cioran, J. Supervielle, P. Claudel, M. Tournier, Ph. Jaccottet, P. Valéry. Il dirige aux éditions Gavrielides une collection de livres de psychanalyse (S. Freud, M. Klein, M. Mannoni, Fr. Perier, W. Granoff, P. Guyomard). Le Prix Max Jacob de poésie a été décerné à son recueil de poèmes Cellules. Son nouveau recueil de poèmes Complexes et Germains vient de paraître aux éditions La Rumeur Libre.

dimanche 23 juin 2019

Bouches-du-Rhône : en un an, 3 500 patients ont déjà testé les séances de psy gratuites

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Par Delphine Tanguy

A 50, 60 ou même 80 euros la séance, tout le monde ne peut pas s'offrir de psychothérapie. Celle-ci reste en effet entièrement à la charge du patient, la Sécurité sociale ne remboursant que la prise en charge par un psychiatre - c'est à dire un médecin - ou en centre médico-psychologique (CMP). Des structures souvent saturées : il faut parfois un an d'attente pour y décrocher un rendez-vous.

Une expérimentation lancée dans quatre territoires pilotes, dont les Bouches-du-Rhône, pourrait cependant modifier l'accès au suivi psychique en France : depuis un an, le ministère de la Santé et la Caisse nationale d'assurance maladie testent le remboursement de séances de psychothérapie chez des psychologues cliniciens ou psychothérapeutes libéraux agréés. "Cette expérimentation s'adresse aux patients souffrant de troubles de dépression ou d'anxiété légère", précise Karine Huet, déléguée départementale à l'Agence régionale de santé Paca. Des personnes qu'on "aurait eu tendance à traiter par le médicament", alors que ce n'était pas forcément la meilleure réponse à leurs symptômes.



Le remboursement de la Sécurité sociale est-il un effet placebo ?




Que faire face à l’effet placebo du remboursement par la Sécurité sociale ?
Paris, le vendredi 21 juin 2019 – La Haute autorité de Santé (HAS) doit rendre la semaine prochaine son très attendu avis sur la prise en charge par la Sécurité sociale des spécialités homéopathiques. Il est probable que l’instance se prononce en faveur de la suspension du remboursement de ces médicaments, compte tenu de l’absence de preuve d’une efficacité (supérieure au placebo).

Symbolisme ou pragmatisme ?

Depuis la publication au printemps 2018 d’une tribune signée de 124 médecins appelant la fin du remboursement de l’homéopathie, notamment parce que cette reconnaissance de la solidarité nationale confère à ces produits une dimension usurpée et qui peut favoriser l’adhésion à des pseudo-médecines potentiellement dangereuses, le débat fait rage dans notre pays. Au-delà des invectives où chacun s’est accusé de la plus grande « violence » (les signataires ont été décriés pour avoir produit un texte au « vitriol », quand leurs opposants n’ont pas hésité à saisir l’Ordre et à les accuser de tous les conflits d’intérêt possibles), une réflexion s’est développée autour de la question du remboursement des soins. Quels critères devraient s’appliquer ? Faut-il accorder un poids symbolique au remboursement quant à la philosophie de la société et son appréhension de la médecine ? Faut-il faire du remboursement une politique ou s’inscrire dans une dimension plus pragmatique.


Exposition du peintre François Tortosa à Sotteville les Rouen

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Par Stéphane Lhôte

Des oeuvres simples et complexes à la fois / © Stéphane L'hôte

PONTARLIER | Le pôle psychiatrique fait front face à l’ARS

LE 22/06/2019

Le collectif soignants, soignés et familles du pôle psychiatrique du Haut-Doubs s’est rendu à l’Agence régionale de santé (ARS) à Dijon ce mardi 18 juin. Le but ? Plaider leur cause sur les quelque 350 000 euros d’économies exigées d’ici 2020.


Mardi 18 juin, le personnel de l’hôpital psychiatrique de Pontarlier proteste devant l’ARS à Dijon contre les restrictions budgétaires.  Photo DR
Mardi 18 juin, le personnel de l’hôpital psychiatrique de Pontarlier proteste devant l’ARS à Dijon contre les restrictions budgétaires.  Photo DR



Une première mobilisation le 12 mars, suivie d’une autre le 30 mars avec les élus locaux. La mobilisation du pôle psychiatrique du Grandvallier ne faiblit pas face à la réduction des coûts demandés par l’Agence régionale de santé (ARS). 350 000 euros d’économies qui engendreraient la suppression inévitable de plusieurs postes.
Un collectif composé de représentants du personnel a été reçu par l’ARS ce mardi 18 juin. « Nous allons recevoir une réponse définitive début juillet », annonce Lydie Lefebvre, déléguée syndicale CGT au CHIHC. L’objectif de cet échange était de mettre en lumière « les problèmes cruciaux rencontrés en ce moment sur le site de la psychiatrie. »




Corps en découvertes, du Vinatier à la Maison de la danse

logolyoncapitale

PAR AURÉLIE MATHIEU    22 JUIN 2019

Les Habitants © Ghislaine Hamid Le Sergent
Les Habitants © Ghislaine Hamid Le Sergent

Avec la Maison de la danse, le centre hospitalier du Vinatier crée un projet artistique intégrant patients, aidants et soignants. L’objectif est la découverte de l’art chorégraphique et une réappropriation du corps par la danse.

Initié par Emmanuel Monneron, psychiatre au Vinatier et danseur-chorégraphe, en collaboration avec le chorégraphe Sébastien Ly et la Maison de la danse et avec le soutien de la fondation Apicil, Des habitantsest un projet artistique prônant une nouvelle expérience du corps. Il implique des patients souffrant de handicap psychique, leurs aidants familiaux et des soignants spécialisés, du secteur de psychiatrie adulte du 8e arrondissement de Lyon.