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jeudi 21 mars 2019

Psychiatrie: Sur l'Adamant, bateau hôpital psychiatrique, on soigne autrement

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Oihana Gabriel    Publié le 21/03/19

REPORTAGE Ce jeudi des soignants appellent à manifester pour une psychiatrie plus humaine, «20 Minutes» a navigué avec soignants et patients de l'Adamant, un bateau centre de jour psychiatrique original.

L'Adamant est une péniche centre de jour psychiatrique, dans le 12e arrondissement de Paris qui a ouvert sa passerelle en 2010.
L'Adamant est une péniche centre de jour psychiatrique, dans le 12e arrondissement de Paris qui a ouvert sa passerelle en 2010. — O. Gabriel / 20 Minutes
  • Ce jeudi, des collectifs de soignants en psychiatrie appellent à une mobilisation nationale pour des soins plus humains, avec notamment une marche prévue ce midi vers la Place de la République.
  • A Paris, depuis 2010, une péniche accueille des patients atteints de troubles psychiatriques sans blouse blanche et avec bienveillance.
  • Sur l’Adamant, les soignants s’inspirent de la psychothérapie institutionnelle, qui voit le patient comme un sujet associé aux décisions des soignants.
Vue sur la Cité du design… et deux canards. A bord de l’Adamant, on boit des cafés, on regarde des films, on peint et on soigne. Depuis 2010, cette péniche, quai de la Rapée, dans le 12e, propose un suivi original aux patients atteints de troubles psychiatriques.
« Comme on est voisins du Café Barge, les patients ont pris l’habitude de dire aux passants, là-bas c’est le bar, ici c’est les barges ! », s’amuse Jean-Paul Hazan, psychiatre de ce centre de jour qui dépend des hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne). Sur ce grand bateau vitré et boisé (imaginé par les soignants, les patients et des architectes) 130 patients psychotiques sont pris en charge, tous envoyés par les hôpitaux des quatre premiers arrondissements parisiens.

Cinéma, peinture et musique


Un hôpital sur Seine accompagnant, à quai, les remous de patients qui, en complément des psychothérapies individuelles dans des centres médico-psychologiques, participent à des ateliers collectifs de peinture, théâtre, musique… « Malheureusement, on nous a volé les instruments, et ce n’est pas le canard ! », se désole Jean-Paul Hazan devant la batterie seule rescapée. « Ce lieu beau, spacieux, dont ils prennent soin, les patients y tiennent beaucoup et ils sont très affectés par ce cambriolage », avoue Elodie, infirmière.

mercredi 20 mars 2019

« La Folie à l’abandon », contre une psychiatrie carcérale



Par Anne Crignon   Publié le 20 mars 2019

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Ce documentaire s’attarde sur la dérive quasi carcérale de la psychiatrie due à la mainmise des neurosciences sur la discipline.

A la veille du Printemps de la Psychiatrie, qui verra, le 21 mars, se lever dans toute la France une profession confrontée au « déclin dramatique de la façon d’accueillir et de soigner », le psychanalyste Gérard Miller propose un documentaire en phase avec des protestations récentes et souvent remarquables. 


Printemps de la psychiatrie pour un renouveau des soins psychiques

Printemps de la psychiatrie

Manifeste

Ce Manifeste a été été diffusé à la veille de la Manifestation du 22 janvier « Journée nationale de la psychiatrie ». Il est proposé à la signature de chacune et chacun. Il est un appel à réinventer une psychiatrie émancipatrice du sujet.

Pour un renouveau des soins psychiques

La psychiatrie et la pédopsychiatrie n’en peuvent plus. Depuis déjà plusieurs décennies, ceux qui les font vivre ne cessent de dénoncer leur désagrégation et de lutter contre le déclin dramatique des façons d’accueillir et de soigner les personnes qui vivent au cours de leur existence une précarité psychique douloureuse. En vain le plus souvent. Ce qui est en crise, c’est notre hospitalité, l’attention primordiale accordée à chacun et à un soin psychique cousu-main, à rebours du traitement prêt-à-porter standardisé qui se veut toujours plus actuel. Les mouvements des hôpitaux du Rouvray, Le Havre, Amiens, Niort, Moisselles, Paris… ont su bousculer l’indifférence médiatique et rendre visible au plus grand nombre le chaos qui guette la psychiatrie. Pour percer le mur du silence, il n’aura fallu rien de moins qu’une grève de la faim …
Devant cette régression organisée, nous nous engageons tous ensemble à soigner les institutions psychiatriques et à lutter contre ce qui perturbe leur fonctionnement. Patients, soignants, parents, personnes concernées de près ou de loin par la psychiatrie et la pédopsychiatrie, tous citoyens, nous sommes révoltés par cette régression de la psychiatrie qui doit cesser. Il s’agit pour nous de refonder et construire une discipline qui associe soin et respect des libertés individuelles et collectives.


Psychiatrie : des soignants se mobiliseront ce jeudi pour redonner du sens au secteur

Elsa Bellanger
| 20.03.2019








  • psy

    Psychiatrie : des soignants se mobiliseront ce jeudi pour redonner du sens au secteur

Crédit Photo : S. Toubon

Les annonces de rallonge budgétaire par la ministre de la Santé et d’« initiative d’ampleur », par le président de la République, n’auront pas suffit à apaiser le secteur de la psychiatrie. « Après des années de mesures d’économie, l’annonce d’un renforcement des moyens est bien en deçà des besoins d’une psychiatre en souffrance de longue date », lance le Dr Marc Bétrémieux, psychiatre et président du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH).

Christine Bard : « L’antiféminisme fait converger des haines multiples »

Depuis le début du XXe siècle, les adversaires de l’égalité hommes-femmes reprochent aux féministes de nier la différence des sexes. L’historienne Christine Bard estime, dans un entretien au « Monde », que cette vision naturaliste est, aujourd’hui encore, très présente dans les discours de l’extrême droite et des populismes ultra-conservateurs.
Propos recueillis par Solène Cordier Publié le 20 mars 2019
« L’idée centrale du discours antiféministe, c’est que le féminisme nie la différence des sexes »
« L’idée centrale du discours antiféministe, c’est que le féminisme nie la différence des sexes » LAURENCE PRAT / CREATIVE COMMONS / CC-BY-SA-4.0
Christine Bard, spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, est professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Angers. Avec ses collègues Mélissa Blais, sociologue à l’université de Genève, et Francis Dupuis-Déri, politiste à l’université du Québec à Montréal, elle a dirigé l’ouvrage collectif Antiféminismes et masculinismes d’hier à aujourd’hui (PUF, 510 pages, 24 euros), qui analyse les différentes formes d’expression de l’antiféminisme, du XIXsiècle à nos jours. Christine Bard a codirigé avec Frédérique Le Nan l’ouvrage Dire le genre. Avec les mots, avec le corps (CNRS éditions, 304 pages, 24 euros).
De Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) à La Manif pour tous en passant par l’Action française ou les mouvements familialistes-natalistes de l’entre-deux-guerres, les différents chapitres montrent la pluralité de ces contre-mouvements, qui ont la particularité de s’inscrire dans un large spectre politique. Ce livre, qui interroge en creux les ressorts de la domination masculine, a aussi pour ambition d’inciter le monde universitaire à s’intéresser davantage à ce phénomène en pleine expansion.

Les masculinismes et les antiféminismes sont-ils, selon vous, des idéologies ?

L’antiféminisme désigne un mouvement de pensée et d’action assez difficile à circonscrire car il s’exprime, de manière non autonome, au sein de différents courants philosophiques, politiques ou culturels. C’est tout de même une idéologie dans le sens où il propose une interprétation du monde social à travers une certaine lecture des relations entre les sexes.

Epilepsie : ces mystérieuses crises de convulsion d’origine psychogène

Chez un patient sur huit qui convulse, il ne s’agit pas d’une véritable épilepsie. Ces crises sont souvent liées à un traumatisme ancien. Bien prises en charge, elles disparaissent huit fois sur dix.
Par Florence Rosier Publié le 20 mars 2019
Ils sont environ 150 000, en France, à souffrir de crises de convulsions d’un type particulier. Des crises d’épilepsie ? Cela y ressemble fort, mais ce n’en sont pas vraiment. Car l’examen de référence, ici, c’est l’électroencéphalographie (EEG) : on enregistre l’activité électrique du cerveau au cours d’une crise, filmée en vidéo. « Lors d’une vraie crise d’épilepsie, on voit des polypointes sur le tracé de l’EEG. Mais pas chez ces patients », indique la docteure Coraline Hingray, psychiatre au CHU de Nancy.

Crise hystérique présentée par Charcot à la Salpêtrière. Peinture d’André Brouillet (1887).
Crise hystérique présentée par Charcot à la Salpêtrière. Peinture d’André Brouillet (1887). Université Paris Descartes/wikimedia

Le nom de cette affection intrigante ? Ce sont des « crises non épileptiques psychogènes », ou CNEP.

MARCO DECORPELIADA, SCHIZOMETRES



MUSÉE DE LA CRÉATION FRANCHE

ART BRUT ET APPARENTÉS
Exposition du musée de la Création Franche
Entrée libre et gratuite
    MARCO DECORPELIADA, SCHIZOMETRES
    Marco Decorpeliada (1947-2006), catalogué malade mental, a produit une série d'œuvres singulières en rapport avec les diagnostics qui lui ont été appliqués. Il réplique à cet étiquetage en établissant une correspondance terme à terme entre les codes attribués aux troubles mentaux dans le DSM IV - bible de la psychiatrie « moderne » - et ceux - les mêmes !

    ROLAND GORI "LA NUDITE DU POUVOIR "






    A propos des mobilisations du 21 mars pour le printemps de la psychiatrie

    Notre association n'appelle pas aux manifestations du 21 mars 2019 pour le "Printemps de la psychiatrie" . Le corporatisme et la bêtise des protagonistes de ces mobilisations pour qui les psychiatrisés ne sont que des loques infantilisables à merci, sous le coup de leurs diagnostics, et qui se doivent de ramper aux pieds de ces soignants au soutien de leurs intérêts bien compris, ras le bol.

    Ehpad : à quoi ressemblera l'établissement de demain ?

    Anaïs Bouissou   PUBLIÉ LE 19/03/2019



    Ehpad : à quoi ressemblera l'établissement de demain ?Crédit Image : PHILIPPE HUGUEN / AFP | Crédit Média : RTL | Date : 

    Non, il n'y a pas eu 566 morts dans les rues en 2018, il y en a eu beaucoup plus

       

    Par Cédric Mathiot 19 mars 2019

    Rue Saint-Martin à Paris, le 13 février 2018.
    Rue Saint-Martin à Paris, le 13 février 2018. Photo Cyril Zannettacci pour Libération

    Question posée par Alb le 15/03/2019
    Bonjour, vous nous avez interrogé sur le nombre de personnes mortes dans la rue en 2018. De nombreux articles de presse ces derniers jours ont fait état, dans leur titre, de 566 morts de SDF.
    Ce nombre, pourtant, est trompeur. Le total est bien plus important que cela, comme le concède d’ailleurs le collectif les Morts de la rue, pourtant à l’origine de ce décompte.
    «Il n’y a pas de volonté d’exhaustivité dans ce recensement, explique à CheckNews une responsable du collectif. La communication que nous faisons en début d’année est un faire-part pour rendre hommage à des personnes sans domicile dont la mort a été signalée au collectif sur l’année écoulée.» Des personnes pour qui le collectif a, dans l’écrasante majorité des cas, un nom. L’hommage à ces morts de la rue de 2018 sera rendu le 2 avril, de 11h30 à 14h30, dans le jardin Villemin, à Paris (Xe arrondissement).

    Trois millions de Français se privent de produits d'hygiène de base

    Par Virginie Ballet — 
    Aux bains-douches de la rue des Haies, à Paris XXe.
    Aux bains-douches de la rue des Haies, à Paris XXe. Photo Renaud Bouchez pour Libération


    Renoncer à se brosser les dents, à acheter des couches ou faire des lessives : un sondage de l'institut Ifop pour l'association Dons solidaires permet de prendre la mesure de la précarité hygiénique et de son impact sur la vie sociale et professionnelle des concernés.

    Tiers payant intégral, moratoire sur les fermetures de lits et coercition : les communistes élaborent leur propre loi de santé

    Anne Bayle-Iniguez
    | 19.03.2019




    • communistes

      Tiers payant intégral, moratoire sur les fermetures de lits et coercition : les communistes élaborent leur ...

    Crédit Photo : PHANIE

    Quatre-vingt-six mesures dont 37 de première urgence. C'est ce que contient la proposition de loi de santé alternative que députés et sénateurs communistes sont en train de concocter pour faire barrage au projet de loi de l'exécutif, selon eux « simulacre de réponse » face à « l'urgence de la crise hospitalière »
    Après avoir sillonné l'Hexagone pendant un an et visité 120 établissements de santé, les élus communistes ont élaboré un document de travail que s'est procuré « le Quotidien », cadre à la future proposition de loi qu'ils entendent défendre au Parlement en juin voire en septembre. « Nous avons voulu traduire en proposition de loi les remontées de terrain, explique le député Alain Bruneel (Nord), initiateur du tour de France de sa famille politique. Il s'agit d'un texte évolutif, rien n'est figé. »
    Pour « donner un bol d'air au monde de la santé », députés et sénateurs communistes proposent des solutions décapantes pour lutter contre les déserts médicaux.

    Projection de Mitra + rencontre avec le réalisateur + exposition

    www.quefaire.be

    BELGIQUE
    Spectacles Projection Mitra + rencontre avec réalisateur + exposition


    La toute puissance d’une œuvre chorale qui nous invite a penser la psychiatrie et les pratiques de l’enfermement

    Hiver 2012. Internee contre son gre dans un hopital psychiatrique a Teheran, Mitra Kadivar, psychanalyste iranienne, entame une correspondance par courriel avec Jacques-Alain Miller, fondateur de l’Association Mondiale de Psychanalyse.

    Ete 2017. Une equipe artistique s’inspire de ces echanges pour creer un opera en s’imprégnant de la realite de l’hopital psychiatrique Montperrin a Aix-en-Provence.