blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 17 février 2019

Le gouvernement installe un guide des bonnes pratiques pour la sortie de l’aide sociale à l’enfance

Ce document de référence est destiné à mieux accompagner, dans les départements, les jeunes majeurs qui étaient placés.
Par Solène Cordier Publié le 15 février 2019
Un document de référence, destiné aux départements, pour parvenir à l’objectif de « zéro sortie sèche » de l’aide sociale à l’enfance (ASE). C’est l’une des premières mesures annoncées par le gouvernement depuis le lancement officiel, le 28 janvier, de la concertation sur la protection de l’enfance. Pour la présenter, deux secrétaires d’Etat, Christelle Dubos, chargée des politiques familiales et de la lutte contre la pauvreté, et Adrien Taquet, chargé de la protection de l’enfance, ont fait le déplacement jeudi 14 février à l’Usine, à Saint-Denis, accompagnés d’Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes.

10 morts et 30 blessés dans l’incendie de la rue Erlanger, à qui la faute ?



Annonay - « Recréer une autre psychiatrie ensemble »

Résultat de recherche d'images pour "l'hebdo de l'ardèche"
16/02/2019

Mardi 12 février, les infirmiers du service psychiatrie de l'hôpital de jour d'Annonay ont fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail. Photo : Hervé Missemer © Photo : Hervé Missemer
Mardi 12 février, les infirmiers du service psychiatrie de l'hôpital de jour d'Annonay ont fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail. Photo : Hervé Missemer - Photo : Hervé Missemer

L'équipe infirmière du service psychiatrie de l'hôpital de jour d'Annonay est en grève à durée indéterminée pour manifester contre les restrictions budgétaires.



Loi santé : "le but c’est que chaque Français trouve une offre de soins à proximité"

15.02.19

Le 12 février dernier, la ministre des Solidarités et de la Santé était l’invité de la matinale de France Inter. Alors que la fameuse loi santé était à l’ordre du jour du Conseil des ministres le 13 février, Agnès Buzyn a défendu les orientations du gouvernement et les différentes réformes en cours. Interpellée par les auditeurs sur la crise des urgences et de la psychiatrie elle a pointé ce qui, selon elle, pose problèmes dans ces secteurs.
Loi santé : "le but c’est que chaque Français trouve une offre de soins à proximité"
La ministre a soutenu au micro de France Inter : il faut mettre fin à la médecine à deux vitesses.
La stratégie de transformation du système de santé c’est plusieurs briques, la loi n’en représente qu’une seule. Une autre partie du projet passe par des négociations avec les professionnels de santé et l’Assurance maladie et encore une autre partie est votée dans le PLFSS, explique Agnès Buzyn interrogée au micro de France Inter le 12 février, la veille de présentation de la loi santé au Conseil des ministres. En effet, de nombreuses mesures sur la réforme en cours seront précisées via des décrets et des ordonnances (près d’une demi-douzaine), ce qui inquiète des professionnels de santé comme des élus locaux craignant que les concertations ne soient réduites à peau de chagrin. Pour la ministre, c’est l’inverse. L’ordonnance c’est laisser trois mois supplémentaires après le texte de loi pour se concerter et aboutir à un projet commun. Et je suis absolument certaine que nous sommes d’accord avec les grands élus, je les vois assez souvent pour cela, affirme fièrement Agnès Buzyn. D’ailleurs ce qui émerge du grand débat pointe exactement les orientations que nous prenons assure-t-elle.

samedi 16 février 2019

De l’art des fous à l’art psychopathologique

De l’art des fous à l’art psychopathologique



Matthieu Péronnet     15 février 2019
© Matthieu Péronnet

À l’image de ce jardin extraordinaire dessiné par Charles Schley dans les années 1960, la nouvelle exposition du Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne nous invite à regarder les œuvres sous le prisme du seul jugement esthétique et non pas de projections subjectives.

Jean Janès (France) – nov. 1961, Sans titre – encre sur papier, 67 x 50 cm, MAHHSA – CEE © Dominique Baliko
Le Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne (MAHHSA), labellisé en tant que Musée de France en 2016, abrite la Collection Sainte-Anne. Celle-ci est gérée par une association, reconnue d’utilité publique, le Centre d’Etude de l’Expression, qui est un lieu d’enseignement, de recherche, de documentation et de conservation de cette collection institutionnelle.
La collection comporte deux fonds, l’un composé de peintures et dessins anciens, et l’autre qui rassemble près de 70.000 œuvres réalisées dans des ateliers thérapeutiques depuis 1950.
La précédente exposition du MAHHSA, qui s’est tenue à l’automne 2018, était centrée sur l’Exposition internationale d’art psychopathologique organisée à l’hôpital Sainte-Anne en 1950. Cet événement majeur du milieu du XXe siècle vit un engouement des psychiatres, comme du monde artistique, pour cet art dit psychopathologique, point de départ de nombreuses interrogations et recherches, mais aussi de préjugés.

Un nouveau nanomédicament pour traiter la douleur en évitant l’addiction aux opiacés

Résultat de recherche d'images pour "inserm"

COMMUNIQUÉ | 13 FÉVR. 2019 


©Adobe Stock

Un nanomédicament anti-douleur vient d’être développé par l’équipe de Patrick Couvreur à l’Institut Galien Paris-Sud (Université Paris-Sud/CNRS) en collaboration avec des scientifiques de l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris (Inserm/Université Paris Descartes) et du laboratoire de neuropharmacologie (Université Paris-Sud/Inserm). Ce nouveau médicament cible spécifiquement la zone d’inflammation douloureuse, tout en évitant les effets secondaires, notamment le phénomène d’addiction. Ces travaux sont publiés dans la revue Science Advances du 13 février 2019.

"Vu de l’intérieur" E03 : au cœur d’une unité sanitaire en maison d’arrêt

 

Pour ce troisième et dernier volet de notre série "Vu de l’intérieur" au cœur d’une unité sanitaire à la maison d’arrêt de Caen, Carole, infirmière nous parle de la prise en charge du patient détenu et de la relation soignant/soigné en milieu carcéral.

Résultat de recherche d'images pour ""Vu de l’intérieur" E03 : au cœur d’une unité sanitaire en maison d’arrêt"

On ne peut pas aller chercher le patient quand on veut et lui ne peut pas venir quand il veut. Lorsqu’on a besoin d’une consultation, d’un avis extérieur, c’est beaucoup plus compliqué qu’à l’hôpital. Il faut demander des autorisations. Cela mobilise beaucoup de temps et beaucoup de monde, précise Carole avant de se confier sur son rapport au patient détenu : la relation soignant/soigné dans le cadre de la détention, est particulière parce qu’on ne connait pas le motif d’incarcération des personnes. Nous n’avons pas accès aux dossiers. Mais pour Carole, le détenu est avant tout un patient : le motif d’incarcération n’a jamais été un frein à prodiguer des soins à une personne pour moi. C’est humain de porter un jugement mais cela ne m’empêche pas de soigner de la même façon.

Des résultats inattendus suggèrent que le cannabis pourrait augmenter la numération des spermatozoïdes

Univadis

Dawn O'Shea   Univadis Actualités médicales   11 févr. 2019

Des chercheurs ont fait une découverte inattendue selon laquelle le fait de fumer du cannabis est associé à une numération des spermatozoïdes plus élevée et à des taux de testostérone plus élevés chez les consommateurs modérés, par rapport aux hommes n’ayant jamais fumé de cannabis.


L’étude, publiée dans la revue Human Reproduction, a inclus 662 hommes hypofertiles s’étant rendus dans un centre de fertilité aux États-Unis entre 2000 et 2017. Il en ressort que les hommes ayant déjà fumé du cannabis présentaient une concentration du sperme significativement plus élevée que les hommes n’en ayant jamais fumé (P = 0,0003).


Comment annoncer une maladie grave à un patient ?



15.02.2019




.
BURGER/PHANIE

Annoncer une grave maladie à un patient fait partie des étapes délicates d’une carrière. Les études de médecine n’y préparent pas forcément et il est hélas impossible de s’y soustraire. Le Généraliste a recensé pour vous quelques pistes méthodologiques pour s'y préparer et choisir les bons mots.

Après un ressenti négatif en consultation, 60 % des patients ont déjà cherché un nouveau médecin

Sophie Martos
| 15.02.2019



experience negative
Crédit Photo : PHANIE

Près d'un patient sur deux estime que leur médecin n'est pas assez attentif en consultation, selon une étude en ligne* réalisée auprès d'un millier de patients européens et américains par Zavamed, société spécialisée dans la téléconsultation et le téléconseil international notamment en santé sexuelle. « Notre étude s'intéresse à la façon dont les patients perçoivent le désintérêt que peuvent montrer certains médecins pour leurs problèmes médicaux et à ce qui fait qu'au cours d'une consultation, ils ont l'impression que leur praticien minimise ces problèmes », précise la société.

Un livre choc sur le harcèlement sexuel à l’hôpital




Paris, le mercredi 13 février 2019 - Cécile Andrzejewski, journaliste qui collabore notamment avec Mediapart, publie aujourd’hui un livre qui pourrait bien provoquer des remous dans la communauté hospitalière, au même titre qu’il y a deux ans Omerta à l’hôpital du Dr Valérie Auslender.

Baptisé Silence sous la blouse, l’ouvrage collige une dizaine de témoignages de professionnelles de santé (en milieu hospitalier) victime de harcèlement et d’agressions sexuelles. Il vise, en particulier à dénoncer l’impunité dont les agresseurs bénéficieraient…


L'amour, c'est quoi ? pour Duras, Aragon, Yourcenar, de Beauvoir...

Par Camille Renard   13/02/2019

En cette journée de célébration de l'amour, on aurait aimé poser la question aux intellectuels et artistes qu'on aime : l'amour, pour eux, qu'est-ce que c'est ? Duras, Aragon, Yourcenar, de Beauvoir... donnent leur définition, forcément subjective. 


L’amour est-il l’opium du peuple ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
14/02/2019  43 MIN

Aujourd'hui, jour de la Saint Valentin, nous recevons Eva Illouz, sociologue spécialiste des émotions, pour comprendre les soubassements sociaux du sentiment amoureux.
Deux mains enlacées
Deux mains enlacées Crédits : Westend61 - Getty
C’est la St Valentin ! Peut-être êtes-vous comme Paco, 20 ans, qui explique au Parisien qu’il offrira des roses blanches à sa copine cette année parce que dit-il « il convient de montrer tous les jours qu’on tient à l’être aimé ». Ou alors vous imiterez Sébastien, 29 ans, qui a décidé « d’offrir un petit séjour en Normandie à sa compagne », à moins que vous ne soyez plutôt comme Xavier, 36 ans, pour qui l’important c’est « de se retrouver à deux et de passer du temps ensemble ». Bref peut-être céderez-vous comme tout le monde aux codes modernes du romantisme et au passage obligé par la case restaurant-bougies-chocolats. Mais comment et par qui ces codes amoureux ont-ils été définis en premier lieu, et au service de quoi ? Il se pourrait en effet que nos émotions, même les plus pures, ne nous appartiennent pas autant que nous voudrions le croire. 
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Eva Illouz 
Eva Illouz : 
Le capitalisme a produit à partir des années 20 des marchandises émotionnelles. 
La vocation de la sociologie est de montrer que ce qui semble privé a un caractère beaucoup plus collectif. Au moins une partie de notre expérience personnelle a un caractère collectif. 
  


Face à la mort : trois récits inattendus

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
14/02/2019
27 MIN

Ils croisent la mort tous les jours. En faisant la liaison entre le décès et l'enterrement, en annonçant aux patients qu'ils n'arriveront pas à les soigner, en repensant à de funestes vacances. Trois histoires racontées par ceux qui côtoient la mort au quotidien.
Côtoyer la mort au quotidien.
Côtoyer la mort au quotidien. Crédits : Marcos Borsatto / EyeEm - Getty
Marc est responsable d’une chambre funéraire. Il y a quelques années, pendant des mois, il a dû se battre pour faire inhumer une femme que personne ne voulait enterrer.
Nous avons gardé le corps pendant un an. Le personnel funéraire a développé de l'empathie pour la défunte et a souhaité assister à son départ.
Lire la suite et écouter le podcast ... 

« Ce n'est pas normal de se voir refuser des soins » en tant que patient précaire, recadre Christelle Dubos, secrétaire d'État

Marie Foult
| 14.02.2019



soins sdf
Crédit Photo : S. Toubon

Christelle Dubos, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, a détaillé ses pistes d'actions ce jeudi matin, dans le cadre d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).
Parmi celles-ci, la santé des personnes « les plus vulnérables ». Dans ce cadre, la secrétaire d'État a rappelé que la fusion de l'aide à la complémentaire santé (ACS) et de la CMU-C allait être mise en œuvre au 1er novembre 2019, afin d'améliorer l'accès aux soins en réduisant le taux de non-recours aux droits sociaux, et de simplifier la couverture sociale des plus démunis.