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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 6 février 2019

Aurore Bergé : manque de moyens de la psychiatrie, "le problème a trop duré"

Sud Radio

6 février 2019

Après l'incendie meurtrier du XVIe arrondissement de Paris provoqué par une déséquilibrée, il faut d'urgence redonner des moyens à la psychiatrie, reconnait la députée LREM des Yvelines et porte-parole d'En Marche. Invitée du "petit déjeuner politique", Aurore Bergé a aussi évoqué la cellule "anti-RN" au sein de la majorité, la remontée d'Emmanuel Macron dans un sondage Ifop pour Sud Radio et Paris-Match. Elle se veut aussi rassurante sur la loi "anti-casseurs", et le projet d'instance contre les fausses nouvelles, qui font craindre à beaucoup une offensive contre les libertés publiques..

SELON MARTINE WONNER (LAREM) LA PSYCHIATRIE EN FRANCE EST "SOUS" ET "MAL FINANCÉE"

LCP Assemblée nationale

par  Maxence Kagni   le mar 05/02/2019

Dans les conclusions de sa mission "flash", l'élue La République en Marche dénonce un manque de réactivité du système de soins et envisage la possibilité de rembourser les psychothérapies réalisées par des psychologues libéraux.

AFP - montage LCP

"Comment est-il possible que la psychiatrie soit à ce point en difficulté en France, alors que le budget qui y est consacré est si important ?" C'est à cette question que tente de répondre ce mercredi la députée La République en Marche Martine Wonner.
Psychiatre de profession, l'élue du Bas-Rhin rend les conclusions de sa mission "flash" sur le financement de la psychiatrie, lancée en décembre 2018.
Alors qu'"un Français sur cinq souffrira de troubles mentaux et/ou sera en souffrance psychique à un moment de sa vie", Martine Wonner affirme que "les moyens dédiés à la psychiatrie et surtout la manière dont ils sont alloués ne permettent pas de répondre de façon satisfaisante aux besoins de la population".

Psychiatrie : un suivi difficile



06 février 2019

Compte tenu de l'antécédent psychiatrique de la suspecte de l'incendie mortel à Paris, des questions se posent sur son suivi.



Les galères des jeunes diplômés en psychologie : « On savait que ça ne serait pas simple »

Emplois à temps partiel, déménagements, bas salaires... De jeunes diplômés psychologues racontent les premières années post-master.
Par Alice Raybaud Publié le 31 janvier 2019


10 % des étudiants en psychologie montent une activité libérale dans les deux ou trois ans qui suivent leur diplôme.
10 % des étudiants en psychologie montent une activité libérale dans les deux ou trois ans qui suivent leur diplôme. AGE / Photononstop / AGE / Photononstop

Depuis près de quatre mois, Sophie, titulaire d’un master de psychologie du travail à l’université de Grenoble-Alpes, cherche un emploi : sans succès. Son diplôme devrait pourtant lui ouvrir des débouchés variés : ressources humaines, santé au travail, insertion professionnelle, orientation ou encore ergonomie. La jeune femme de 23 ans cherche « partout » mais les offres d’emploi, peu nombreuses, sont prises d’assaut très rapidement.
« Je savais que ça ne serait pas simple, mais ça commence à me peser », confie Sophie, qui est retournée vivre chez ses parents en Haute-Savoie, puis chez sa sœur aînée dans le Nord. Elle envisage à présent de trouver un poste alimentaire, dans la logistique, la garde d’enfant ou en tant que caissière, le temps de trouver un emploi de psychologue qui lui conviendrait.
Nombreux sont les jeunes diplômés en psychologie à connaître une insertion difficile. Seuls 63 % des diplômés en master occupent un emploi stable trente mois après la sortie de l’université, selon des chiffres de 2017 du ministère de l’enseignement supérieur. Beaucoup doivent s’accommoder, malgré leur niveau bac +5, d’un statut précaire.

Suivi des patients souffrant de troubles psychiatriques : «Le risque zéro n’existe pas»

Elsa Mari|06 février 2019

Le chef du service psychiatrie de l’hôpital Mondor de Créteil revient sur la prise en charge des patients, alors qu’une femme qui présente des antécédents psychiatriques est suspectée d’avoir incendié un immeuble rue Erlanger à Paris.

Antoine Pelissolo, chef du service psychiatrie de l’hôpital Mondor de Créteil (Val-de-Marne), nous avait dévoilé sa lettre ouverte à la ministre de la Santé signée par 100 professionnels pour dénoncer « une prise en charge insuffisante des patients » le 16 janvier. Il explique que les professionnels n’ont pas toujours les moyens d’assurer un suivi idéal des patients, même si le cas de la femme suspectée d’avoir incendié un immeuble à Paris (XVIe), dans la nuit de lundi à mardi, reste « exceptionnel ».
En France, qui décide de faire sortir un malade de l’hôpital ?

Eure : Patrick Waterlot, chef de file d’une psychiatrie en ordre de bataille



Publié le 5 février 2019


Patrick Waterlot a repris les rênes du Nouvel Hôpital de Navarre dans un contexte de crise : départs en cascade, polémique sur la qualité des soins... Portrait d'un homme de défis.


Patrick Waterlot a pris ses fonctions en septembre dernier. Il reprend les rênes d'un établissement longtemps dans la tourmente.
Patrick Waterlot a pris ses fonctions en septembre dernier. Il reprend les rênes d’un établissement longtemps dans la tourmente.

À 57 ans, Patrick Waterlot l’affirme : il se verrait bien rester à Évreux jusqu’à son départ à la retraite. Arrivé début septembre 2018, le nouveau chef de l’hôpital de Navarre n’a pas particulièrement envie de n’être qu’un courant d’air : 
Il y a un beau travail à faire ici pendant les huit ou neuf ans qu’il me reste à faire.
De la stabilité : voilà qui fera sans doute pousser quelques soupirs de soulagement au sein du personnel de l’hôpital. La présidente de la Commission médicale d’établissement Sophie Le Monnier ne s’en était d’ailleurs pas cachée lors de la cérémonie des vœux de l’établissement le mois dernier : « On en est à quatre directeurs en deux ans. Restez parmi nous, M. Waterlot ! »

Les alternatives à l’hospitalisation sont appelées à jouer un rôle primordial

La Gazette Santé Social - Site d’information destiné aux acteurs sanitaires et médico sociaux

05/02/2019

L’hospitalisation à domicile en psychiatrie se fait encore rare. Vingt-et-une structures recensées seulement. L’absence de reconnaissance dans les textes de loi et la faiblesse des financements peuvent expliquer la faiblesse du déploiement. Pourtant, l’efficacité de ce type de prise en charge n’est pas remise en cause, comme l’ont démontrées les interventions des professionnels lors de la conférence organisée le 30 janvier par l’Association de psychiatrie de la région Pays de la Loire et la Conférence nationale des présidents de commissions médicales d’établissements de centres hospitaliers spécialisés. Les récentes annonces d’Agnès Buzyn sur la feuille de route santé mentale pourraient favoriser les initiatives.


mardi 5 février 2019

La psychiatrie est-elle à l'abandon en France?

mardi 5 février 2019




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Des membres du personnel hospitalier en milieu 
psychiatrique manifestent à l'Hôpital Sainte-Anne 
de Paris, en septembre 2018. © AFP/Philippe LOPEZ

C'est un secteur en crise depuis des mois, et qui le fait savoir de plus en plus fort avec des grèves localement et, plus récemment, une manifestation nationale des syndicats du secteur pour «un printemps de la psychiatrie».


La mobilisation #nosviesdabord, lancée sur le web

5 février 2019

En préparation depuis quelques jours sur la toile, la mobilisation  #nosviesdabord est officiellement lancée aujourd'hui. Au-delà de l'appel à l'accompagnement "des soignants en grève ou de ceux en gilets jaunes", les initiateurs du mouvement souhaitent "inonder les réseaux sociaux" de leurs revendications. 
L'initiative vient de Christophe Prudhomme, médecin urgentiste, Loic Pen, médecin urgentiste et Sabrina Ali Benali, médecin et auteure du livre "La révolte d'une interne", tous déjà très connus pour leurs prises de position très tranchées sur le fonctionnement du système de santé.
Le mouvement est soutenu par un ensemble d'acteurs de la santé, dont les deux syndicats représentatifs des infirmiers hospitaliers, le SNPI (Syndicat national des professionnels infirmiers) et la CNI (Coordination nationale des infirmières). 
"Peut-on encore accepter qu'un soignant se suicide au travail? Pouvez-vous accepter de mourir en salle d'attente des Urgences d'un délai trop long avant d'être soigné", interrogent les initiateurs de la mobilisation dans une vidéo explicative.

PSYCHIATRIE "Se réapproprier la clinique, par la recherche !"

05.02.19

Les 5èmes Rencontres de la Recherche en soins en psychiatrie ont fait salle comble pour une session destinée à affirmer une philosophie de la recherche dans un contexte incertain. Les intervenants qui se sont succédés au pupitre ont répondu à l’appel de Jean-Paul Lanquetin pour que les infirmiers psy se réapproprient la clinique par la recherche.
"Se réapproprier la clinique, par la recherche !"
Pour les organisateurs, la confrontation des modèles et les questionnements qui en découlent sont l’essence même d’une démarche de recherche performante en psychiatrie.
Les 31 janvier et 1er février 2019, se sont tenus à Ecully (région Lyonnaise), les 5emes Rencontres de la Recherche en soins en psychiatrie organisées par le GRSI (Groupe de Recherche en Soins Infirmiers) et le centre Hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Deux cent participants étaient au rendez-vous, représentants 70 structures, 54 établissements de 4 pays francophone dont le Canada. Cette manifestation est la deuxième en France qui concilie des PHRIP d’équipes débutantes, confirmées et expertes.

Une philosophie de la recherche affirmée dans un contexte incertain

La recherche en soins en psychiatrie est en expansion et tente à se développer dans un souci de se réapproprier la clinique et de réintégrer les soignants dans leur métier. L’implantation des objets de recherche sur le terrain avec ses différents outils d’appropriation reste le cœur même du dispositif. La dimension épistémologique ouvre des possibles entre des approches fondées sur des preuves et/ou celles au service de la pratique.
Alors même que la ministre a annoncé la mise en place des IPA en psychiatrie, il convient d’être en alerte sur les missions qui leur seront confiées au regard des pratiques existantes et de la diversité des lieux d’exercices. Le COPIL de recherche en soins de la DGOS, dont fait partie Jean-Paul Lanquetin, infirmier, responsable du GRSI et du comité d’organisation, pourra peut-être infléchir quelques décisions au regard des doctorats infirmiers, ancrés dans la pratique, accordés cette année.

Modification réglementaire du statut d’aide-soignant : le Sniil s’insurge


5 février 2019

Le Sniil (Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux) s'oppose à la modification réglementaire du référentiel de compétences des aides-soignants "décidée" par le gouvernement et en appelle à l'Ordre national des infirmiers, a fait savoir le syndicat dans deux communiqués distincts. 

Pour le Sniil, la réingénierie de la profession d'aide-soignante pourrait "prendre un nouveau tournant...au détriment des infirmières et de la sécurité des patients". Cause de la grogne  : une modification réglementaire qui viserait à étendre le champ d'intervention des aides-soignants en milieu ambulatoire.
Serait également envisagée la possibilité de déléguer aux aides-soignants, "des missions directement par les médecins", alors qu'actuellement "les aides-soignantes agissent sous seule délégation d'actes d'une infirmière dans le cadre de son rôle propre", précise le Sniil. 

Mobilisation à l'hôpital du Havre contre le manque de moyens et d'effectifs



Mardi 5 février 2019, les organisations syndicales appelaient à la mobilisation l'ensemble des employés du Groupe hospitalier du Havre (Seine-Maritime). Une manifestation a été organisée devant l'hôpital Monod de Montivilliers. Parmi les revendications : le manque de moyens et d'effectifs.

Mobilisation à l'hôpital du Havre contre le manque de moyens et d'effectifs

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La leçon de flamenco







La langue française a-t-elle un sexe ?

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Des psychiatres alertent sur la « contagion » suicidaire

Bulletin épidémiologique hebdomadaire

ÉDITORIAL // Editorial

La dépression, du mal-être à la maladie

// Depression, from unease to disease
Astrid Chevance1 & Raphaël Gaillard2
1Équipe METHODS, Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris, Hôtel-Dieu, Paris, France
2Université Paris-Descartes ; Hôpital Sainte-Anne, Paris, France
ARTICLE // Article

La dépression dans la population active occupée en France en 2017. Baromètre santé 2017

// Depression among the working population in France. 2017 Health Barometer
Virginie Gigonzac & Pauline Delézire, et coll.
Santé publique France, Saint-Maurice, France

Suicide : 7,2 % des Français âgés de 18 à 75 ans ont déjà tenté de mettre fin à leurs jours

Les femmes sont particulièrement touchées. Selon Santé publique France, près d’une Française sur dix est passée à l’acte au cours de sa vie.
Par François Béguin Publié le 5 février 2019
Les chiffres publiés, mardi 5 février, par Santé publique France à l’occasion de la 23e Journée nationale pour la prévention du suicide ne sont pas bons. En 2017, 7,2 % des Français âgés de 18 à 75 ans – soit plus de trois millions de personnes – déclaraient avoir tenté de se suicider au cours de leur vie. Ils étaient 4,7 % à avoir pensé à mettre fin à leurs jours au cours des douze derniers mois et 0,39 % à avoir tenté de le faire. Des proportions élevées, marquées par des évolutions différentes chez les hommes et les femmes.
Si les hommes représentent les trois quarts des 8 948 décès par suicide officiellement recensés en 2015 par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès pour l’Inserm, un chiffre stable par rapport à 2014 (8 885 décès) après plusieurs années de « lente décroissance », les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont davantage le fait des femmes. Un paradoxe apparent, qui s’explique par le fait que les hommes utilisent des moyens plus létaux (armes à feu, pendaison).
INFOGRAPHIE « LE MONDE »


Instagram promet de nouveaux outils contre le suicide, à la suite de la mort d’une adolescente britannique

Molly Russel, 14 ans, s’était suicidée à la fin de 2017. L’analyse de son compte Instagram a récemment révélé qu’elle avait consulté de nombreuses images liées au suicide.
Publié le 5 février 2019
Le logo d’Instagram.
Le logo d’Instagram. Dado Ruvic / REUTERS
Dans une tribune au Daily Mail, publiée lundi 4 février, le nouveau patron d’Instagram, Adam Mosseri, s’est livré à un long exercice de mea culpa, et a annoncé de nouvelles mesures de prévention du suicide sur son application. Le sujet fait la « une » de la presse à scandale britannique depuis plus d’une semaine, à la suite de nouvelles révélations sur le suicide d’une jeune adolescente, Molly Russel, à la fin de 2017. Peu avant de mettre fin à ses jours, la jeune fille, âgée de 14 ans, avait consulté de nombreuses images sur Instagram liées à la dépression, à l’automutilation et au suicide. Le père de la jeune fille avait déclaré, dans un entretien à la BBC, qu’Instagram « avait aidé à tuer sa fille ».

Les neurosciences peuvent-elles devenir des auxiliaires de la justice ?

Par Florence Rosier  Publié le 4 février 2019



Pour mieux cerner la responsabilité d’un accusé, la justice fait désormais appel à l’imagerie cérébrale. Pour autant, cet outil n’est pas assez mûr pour cet usage, alertent les neurologues, les psychiatres, les magistrats et le Comité d’éthique.
En juin 2007, à Lyon, une bagarre éclate entre deux hommes résidant dans un foyer pour personnes en grande difficulté. L’un d’eux, Sébastien, frappe violemment l’autre qui, pour lui échapper, se défenestre du deuxième étage. Lors de l’instruction, « alors que l’expertise psychiatrique ne décèle aucun trouble mental, deux neuropsychiatres diagnostiquent un syndrome frontal lié à l’ablation, subie à l’âge de 12 ans, d’une tumeur au cerveau qui aurait laissé Sébastien épileptique », relatent Laura Pignatel et Olivier Oullier, respectivement chercheuse en droit privé et professeur de neurosciences, tous deux à l’université Aix-Marseille, dans la revue Cités (2014).