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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 12 novembre 2018

Paul Dubois, pionnier de la psychothérapie

 parChristian Müller



Psychothérapies 2003/1

Paul Dubois (1848-1918)

Introduction

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ifférentes voies sont possibles pour approcher ce Chaux-de-Fonnier, qui a vécu de 1848 à 1918. Le choix est difficile à faire. Veut-on mettre l’accent sur l’influence qu’il a eue sur l’attitude des médecins généralistes à l’égard des maladies psychosomatiques ? Veut-on s’intéresser aux étapes de sa vie qui l’ont conduit de La Chaux-de-Fonds à Genève et de Genève à Berne, où il a pratiqué ? Veut-on envisager et décrire sa longue expérience d’électrologue ? Ou son rôle dans la vie publique en tant que contemporain attentif, se considérant dans une position charnière entre la Suisse romande et la Suisse alémanique ? Quoi qu’il en soit, la personnalité de Paul Dubois est fascinante et, avec l’aide de sa famille, notamment de son petit-fils Claude Dubois, psychanalyste à Genève, et d’une autobiographie non publiée, il m’a été donné d’approfondir les connaissances sur sa vie.



La contention : bienveillance ou maltraitance ?

09.11.18

En juin 2018, Mélissa Duluc, étudiante en soins infirmiers à l'Institut de formation en soins infirmiers de la Roche-sur-Yon (promotion 2015-2018) soutenait avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : "La contention : bienveillance ou maltraitance ?" Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous le remercions.

Voici comment Mélissa présente son travail. "Agée de 87 ans, Madame B souffre de la maladie d’Alzheimer depuis 1997. Elle est désorientée dans le temps et dans l’espace et parle peu. Mme B. se met à crier dès que je m’éloigne. Je reviens vers elle et lui tiens la main, Mme B. s’arrête de crier. La soignante présente dans la structure me demande de la raccompagner dans sa chambre, de fermer à clé la salle de bain pour éviter qu’elle se brûle avec l’eau et pour réduire le périmètre afin d’éviter les chutes et enfin, de fermer la chambre à clé. Elle m’explique que c’est une mesure prescrite par un médecin car ses cris dérangent les autres résidents de l’unité. J’exécute ce que me demande la soignante. J’essaie de comprendre pourquoi Mme B. criait mais cette dernière ne me répond pas. Mme B. crie toujours et s’agite dans sa chambre. Je questionne l’équipe quant à cette situation mais le personnel soignant semble se reposer sur la prescription médicale de contention physique et du manque de personnel pour justifier le fait qu’ils ne peuvent pas rester auprès de Mme B. La discussion ne va pas plus loin et cette situation se reproduira plusieurs fois durant la période de stage.
 Lorsque Mme B. n’est pas maintenue physiquement avec une contention, les soignants disposent soit une table, soit un adaptable avec les freins devant elle afin d’éviter que Mme B. se lève pour marcher.

dimanche 11 novembre 2018

La guerre de tous les Français

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diffusé le mer. 07.11.18 à 21h10

de : Cédric Condon  93min

Disponible 3 jours

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Une chirurgie qui a de la gueule




Paris, le samedi 10 novembre 2018 – C’est une photo très célèbre qui dit tout à la fois les cicatrices indélébiles de la guerre et en même temps les exploits réalisés par la chirurgie pour redessiner des visages. Cette photo a une histoire, parmi les milliers de gueules cassées de la Grande Guerre (on estime à 15 000 le nombre de grands blessés de la face entre 1914 et 1918), cinq ont été choisis. C’est le docteur Hyppolyte Morestin qui les connaissait tous qui a désigné ces cinq hommes pour répondre au souhait de Clémenceau de constituer une délégation de grands blessés dans le cadre de l’approbation du traité de paix. Le premier poilu choisi, Albert Jugon avait été un des premiers blessés avoir été admis dans son service.

Centenaire de la Grande Guerre. Le suicide et l'alcoolisme en Bretagne liés à la guerre 14-18 ?

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Par Pauline Kerscaven  Vendredi 9 novembre 2018

Le nombre élevé de suicides et le fort taux d'alcoolisme en Bretagne s'expliqueraient, en partie, par le traumatisme causé par la Grande Guerre. C'est la thèse défendue par Jean-Yves Broudic, psychanalyste et sociologue.


Jean-Yves Broudic est psychanalyste et sociologue.


Jean-Yves Broudic est psychanalyste et sociologue. DR

Pourquoi les bretons se suicident deux fois plus que dans les autres régions ? Pourquoi 23% des bretons entre quinze et 75 ans boivent très régulièrement ? Ces taux sont, en partie, la conséquence de la première "mort de masse", du premier grand_"traumatisme collectif"_affirme Jean-Yves Broudic. Le psychanalyste et sociologue lorientais a rédigé, il y a dix ans, le livre Suicide et alcoolisme en Bretagne au XXe siècle. Sociologie, histoire, psychanalyse.  

Infrarouge Le psychiatre et l'assassin

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Le 12 novembre 2008, Jean-Pierre Guillaud, schizophrène, poignarde mortellement Luc Meunier, 26 ans, à Grenoble, après être sorti de l'hôpital psychiatrique où il était interné.

Il est reconnu pénalement irresponsable de ses actes.

C'est son médecin psychiatre, le docteur Gujadhur, qui fait face à la justice.

Il est condamné en appel par le tribunal pénal de Grenoble à 18 mois de prison avec sursis pour manque de surveillance et grave défaut d'appréciation de la dangerosité d'un patient.
Une condamnation inédite en France, qui peut faire jurisprudence.

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Diffusé le mar. 06.11.18 à 22h55


"Le psychiatre et l'assassin", sur France 2


Un psychiatre reconnu coupable d'homicide volontaire après que l'un de ses patients a tué un inconnu dans la rue. Cette condamnation sans précédent est au cœur d'un remarquable documentaire diffusé sur France 2. Questions sur la façon dont la société pense et prend en charge la maladie mentale.

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Un psychiatre peut-il être responsable d'un crime commis par l'un de  ses patients ? Oui, a répondu la justice en mai dernier. Un documentaire, diffusé le 6 novembre sur France 2 à 22h55, est consacré à cette affaire : "Le psychiatre et l'assassin" (à voir en replay jusqu'au 13/11). 

En 2008, un homme atteint de schizophrénie paranoïde sort de l'hôpital  psychiatrique de Saint-Egrève, près de Grenoble, où il est interné. Il a une autorisation de sortie hebdomadaire. Il se rend dans une quincaillerie, achète un couteau  et poignarde un homme qui passait par là : un étudiant de 26 ans, qui meurt quelques heures plus tard. Assez vite, le meurtrier est reconnu pénalement irresponsable. La justice estime que le trouble mental de cet homme a aboli son discernement. L'affaire pourrait s'arrêter là. Mais la famille de la victime décide  de mener une longue bataille judiciaire. Le frère du défunt témoigne dans le documentaire. 


samedi 10 novembre 2018

Mineurs non accompagnés : les départements se disent dépassés

Par Kim Hullot-Guiot — 
Dans les escaliers d'un foyer de la Marne, des mineurs isolés tuent l'ennui.
Dans les escaliers d'un foyer de la Marne, des mineurs isolés tuent l'ennui. Photo Cyril Zannettacci pour Libération

Les départements, dont dépend la protection de l'enfance, estiment ne pas avoir les moyens financiers d'organiser la prise en charge des mineurs isolés. Pour les associations, ces adolescents payent une politique de «non-accueil» qui dépasse le cadre départemental.

PARIS PHOTO, «ELLES» DU DÉSIR

Par Clémentine Mercier  — 

Dans une sélection stimulante, la foire internationale dédiée à la photographie présente 100 artistes femmes pour (re)découvrir toutes les autres, et innove avec Curiosa, nouvel écrin consacré au corps. Repérage et focus sur trois d’entre elles.

Dans «Bouzbir», quartier de Casablanca réservé à la prostitution pour l’armée française, Fatima Mazmouz recompose des cartes postales d’époque avec des photos d’utérus malades pour dénoncer l’exploitation coloniale.
Dans «Bouzbir», quartier de Casablanca réservé à la prostitution pour l’armée française, Fatima Mazmouz recompose des cartes postales d’époque avec des photos d’utérus malades pour dénoncer l’exploitation coloniale. Photo Fatima Mazmouz. Courtesy Galerie 127
Cherchez les femmes, pardieu, vous les trouverez… C’est avec cet esprit que s’est ouvert jeudi Paris Photo, la foire internationale de la photographie au Grand Palais. Sur l’affiche, le sex-appeal d’une femme noire devant l’objectif queer de l’Américaine Mickalene Thomas affirme un glamour black power et féministe. Alors que le magazine spécialisé Fisheye avait lancé, en 2017, un manifeste dénonçant la sous-exposition des femmes photographes, le plus grand salon international dédié à la photo montre, pour sa 22e édition, que les femmes photographes sont partout : aux murs des 168 galeries, chez les 31 éditeurs, dans le nouveau secteur Curiosa - dédié cette année à la photo érotique - et dans les institutions parisiennes. Pas d’invité d’honneur en 2018, mais 100 femmes pointées par un fléchage, une journée de débats et une publication sous la mention «Elles X Paris Photo» à l’initiative conjointe du salon et du ministère de la Culture, engagé sur les questions de parité.

Trois ans après les attentats du 13 novembre, la culpabilité d'un psychiatre dont le patient a été tué

09.11.2018

« Si je ne l'avais pas traité, il serait encore vivant. »  Le Dr Bruno Boniface, psychiatre, a soigné un jeune homme agoraphobe afin qu'il retrouve le goût de sortir à Paris. Son patient y est parvenu, le 13 novembre 2015, avant d'être tué sur l'une des terrasses lors des attentats revendiqués par Daech.

Focus, le fou dessinant aux Beaux-Arts de Paris

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  • Focus, le fou dessinant aux Beaux-Arts de Paris
  • Focus peignant dans une galerie (détail) ; verso : texte de Focus. Dim. : H. 0,45 ; L. 0,30 m. Paris, collection particulière, pl. 6 © Beaux-Arts de Paris
    Les Beaux-Arts de Paris révèlent, jusqu'au 6 janvier, les délires inédits de Georges Focus, peintre du temps de Louis XIV et aliéné mental.
    Focus dans sa chambre aux Petites Maisons, plume et encre brune ; verso : texte de Focus. Dim. : H. 0,45 ; L. 0,30 m. Paris, collection particulière, pl. 4
    Tout se présentait pourtant pour le mieux ! Élève d’un brillant portraitiste, Ferdinand Elle, et du fameux Israël Silvestre, dessinateur et graveur, Georges Focus (1644-1708) avait parfait sa formation à Rome pendant trois ans. De retour à Paris, il avait été reçu en 1675 à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Son « morceau de réception », aujourd’hui perdu, était un paysage champêtre avec un château et une chute d’eau. Une belle carrière commençait. Mais à partir de 1683, sa signature disparaît des registres des séances de l’Académie. Et nous apprenons par le célèbre collectionneur Mariette qu’il « mourut aux Petites Maisons », le joli nom qu’on donnait alors à l’asile d’aliénés de Charenton…