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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 11 avril 2018

« Pauvres de nous »

Notre choix du soir. A travers des témoignages, Claire Lajeunie dessine dans toute sa diversité le tableau sensible de vies précaires (sur France 5 à 20 h 55).

LE MONDE  | Par 

DOCUMENTAIRE SUR FRANCE 5

Il y a parfois, au détour d’une soirée télé, des programmes qui bousculent, dérangent, poussent à la réflexion. Le documentaire de Claire Lajeunie est de ceux-là. La réalisatrice, habituée aux sujets délicats – femmes sans domicile fixe, ­enfants maltraités, mères célibataires, malades mentaux –, donne ici la parole à des hommes et à des ­femmes aux origines sociales et aux parcours très différents, mais dont le point commun est la ­pauvreté financière.


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mardi 10 avril 2018

Psychiatrie hospitalière : la crise !








Interview du Dr Claire Gekiere, psychiatre, CHS de la Savoie, membre de Union syndicale de la psychiatrie

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Soignants, psychiatres, patients et même autorités publiques s’inquiètent d’une crise de la psychiatrie hospitalière.

Parmi ces voix, celle de l’USP (Union syndicale de la psychiatrie) se fait parfois tonitruante. Ainsi, alors que de nombreux acteurs ont pu saluer les dernières propositions d’Agnès Buzyn, qui a souhaité que la psychiatrie ne soit plus un « parent pauvre », l’USP a dénoncé, entre autres, « un discours (…) négligeant la spécificité » de cette discipline et un plan inadapté.


Santé mentale : des clichés contre les clichés à Aubenas

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Par Dolores Mazzola    10/04/2018
© France 3 RA
© France 3 RA

A Aubenas, une exposition destinée à bousculer les idées reçues concernant la psychiatrie et les personnes atteintes de troubles psychiques est en cours. La photographe, Alexa Brunet, elle-même a dû affronter ses propres préjugés pour réaliser ce travail.

[...] Elle présente une quinzaine de photographies. Des clichés qui interpellent, font parfois sourire, ne laissent pas indifférent. Leur auteur, la photographe Alexa Brunet, a elle-même dû composer avec ses propres clichés pour réaliser ce travail autour de la santé mentale.
" On m'a demandé d'imaginer des images à partir de phrases. Ces clichés, j'ai essayé de les déconstruire, explique la photographe au sujet de sa démarche. "

« C’EST POUR ÇA QUE J’AI OUVERT UN BLOG »

Publié le 03 Avril 2018

Nous relayons régulièrement les écrits de Lana publiés sur son blogschizo. Dans ce texte elle évoque l'importance de témoigner sur sa vie avec la maladie « Me taire, dans ma vie de tous les jours, me pesait, et je me sentais complice de la stigmatisation, de ce qu’on entendait à la télé, dans les journaux, dans le quotidien ».
Extrait/ « Ça m’a aidée, le jour où j’ai parlé de ma maladie à tout le monde, d’avoir ce blog. Je savais que les gens pouvaient bien réagir, que j’avais une parole à porter, que tout ça n’était pas vain. Alors je pouvais me présenter comme schizophrène, par pour me réduire à une maladie, mais pour dire à mon entourage voilà une schizophrène, c’est votre amie, votre collègue, n’ayez pas peur, laissez tomber vos préjugés, c’est juste moi.
Des gens ont été touchés par le journal, au point d’en faire un film,  d’imaginer une pièce de théâtre. Ca m’a redonné confiance en moi, en ma capacité d’écrire. Alors, j’ai reprise la plume, plus seulement pour recopier  mon journal, mais pour parler de ce que je ressentais à ce moment-là, de mes réflexions sur la psychiatrie, sur la vision des maladies mentales. Pour faire du politique avec le privé.

Association pour la Psychanalyse La Bellevilloise, le 24 mars 2018


A l’initiative de l’Association pour la psychanalyse (APLP) et de quelques autres associations dont le collectif des 39 mais aussi d’enseignants (travaillant notamment au sein des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficultés) et de parents d’élèves, une soirée d’échanges réunissant plus de 150 personnes s’est tenue à la Bellevilloise le samedi 24 mars autour du maniement des diagnostics concernant les enfants dans le cadre de l’appareil scolaire.


Bioéthique. Sur le divan des psy


1 févr. 2017
Résultat de recherche d'images pour "Bioéthique. Sur le divan des psy"Que pensent les psy. du transhumanisme, de leur rapport au corps, à la sexualité, au conscient, au subconscient ? Quels maux, rêves et fantasmes seraient livrés sur le divan des psy ? Lire la suite et voir la vidéo ...

Deux fois plus de morts par suicide et trois fois par accident chez les épileptiques

09.04.2018



épilepsie
Une étude menée en Angleterre et au Pays de Galles, et publiée dans le « JAMA Neurology », quantifie le surrisque de mortalité par suicide et accident chez les personnes atteintes d’épilepsie.
Même si ce risque reste faible (0,3-0,5 %), le risque de décès par suicide est doublé chez les épileptiques, celui de décès par accident triplé, celui de décès par empoisonnement médicamenteux accidentel quintuplé et celui de suicide par médicament multiplié par 3,5.

Onze femmes médecins répondent à une tribune « masculine » prônant un statut unique pour les praticiens

Camille Roux
| 09.04.2018


Début mars, onze personnalités de la santé publiaient une tribuneprônant la création d'un statut unique et mixte des médecins Français. Des personnalités comme les Drs Jean-Paul Ortiz et Patrick Gasser de la CSMF, le chirurgien et universitaire Pr Guy Vallancien ou encore le politique Claude Evin en étaient signataires. Une réforme du statut de médecin permettrait selon eux la fin des clivages ville/hôpital et un exercice « quel que soit le lieu, dans lequel s’inscriraient les nouvelles générations ».
En réponse à cette tribune, qu'elles jugent « très masculine », onze femmes médecins*« d'horizons professionnels et d'exercices variés, mais toutes attachées au Service Public et à ses valeurs », répondent à leurs confrères. Leur analyse est différente. L'antagonisme entre activité hospitalière et en ville n'est pas « la source des blocages » du système de santé. Selon elles, il n'existe pas de concurrence mais elles identifient d'autres freins comme l'absence de dossier partagé, le manque de prise en charge globale ville/hôpital intégrant la prévention ou encore la rémunération à l'acte.

Pontault-Combault : un concert pour rassembler malgré les troubles psychiques avec Psy & Co


11 Avril 2018

Le groupe Psy & Co - qui rassemble musiciens, personnes atteintes de troubles psychiques et simples curieux - organise son concert annuel ce vendredi 13 avril à Pontault-Combault.


Élisa Carneiro (en rouge) anime l’atelier « S’ouvrir à la musique ». (©DR)


La musique comme trait d’union « entre les personnes souffrant d’un handicap et les autres ». C’est ainsi qu’Élisa Carneiro conçoit son œuvre bénévole. Depuis maintenant trois ans, cette jeune infirmière en psychiatrie anime l’atelier musical « S’ouvrir à la musique » au sein de la MJC Boris Vian auprès de personnes souffrant de troubles psychiques. Mais rapidement se sont greffés d’autres curieux, des anciens patients, mais aussi des enfants et des musiciens.

Tous les mardis, entre 18 h et 19 h 30, ce groupe hétéroclite se rassemble à la MJC pour chanter et jouer de la musique. Avec son piano et sa voix, Élisa Carneiro accompagne, motive, rassure et encourage ses « élèves ».

lundi 9 avril 2018

Souffrance au travail : un numéro d’écoute unique pour tous les soignants

Par AFP — 
Mal-être, épuisement professionnel, souffrance au travail: un numéro unique d'écoute et d'accompagnement est désormais disponible pour tous les professionnels de santé en détresse, ont annoncé mardi l'Ordre des médecins et l'Ordre des infirmiers
Mal-être, épuisement professionnel, souffrance au travail: un numéro unique d'écoute et d'accompagnement est désormais disponible pour tous les professionnels de santé en détresse, ont annoncé mardi l'Ordre des médecins et l'Ordre des infirmiers Photo PHILIPPE HUGUEN. AFP


Mal-être, épuisement professionnel, souffrance au travail: un numéro unique d’écoute et d’accompagnement est désormais disponible pour tous les professionnels de santé en détresse, ont annoncé mardi l’Ordre des médecins et l’Ordre des infirmiers.
Le 0.800.800.854, disponible 7 jours sur 7 et 24h/24, a pour vocation de venir en aide à tous les professionnels de santé, «sur tout le territoire», détaille l’Ordre des infirmiers dans un communiqué.

Fin de vie : le CESE se prononce pour un droit à une « médication expressément létale »

| 10.04.2018


Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté ce 10 avril un avis appelant à ouvrir un nouveau droit pour une personne malade : celui de demander au médecin « une médication expressément létale ». 

Le CHU de Reims de nouveau favorable à un « arrêt des traitements » de Vincent Lambert

Le sort de l’ancien infirmier, dans un état végétatif depuis 2008, déchire sa famille, qui a désormais dix jours pour contester cette décision devant la justice administrative.

LE MONDE  | Par 

A l’issue d’une procédure collégiale de cinq mois, le docteur Vincent Sanchez, médecin chargé de Vincent Lambert au CHU de Reims (Marne), a estimé, lundi 9 avril, que ce patient de 41 ans en état végétatif depuis un accident de la circulation en 2008 se trouvait en situation d’« obstination déraisonnable ». A ce titre, il s’est prononcé en faveur d’un« arrêt des traitements », c’est-à-dire d’un arrêt de la nutrition et de l’hydratation artificielles qui le maintiennent en vie. C’est la troisième décision en ce sens depuis cinq ans.


Le docteur Sanchez a annoncé aux membres de la famille, divisés sur le sort du patient tétraplégique, qu’il leur laissait dix jours pour contester cette décision devant la justice administrative. Le tribunal administratif de Reims, puis le Conseil d’Etat et la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pourraient donc une nouvelle fois être amenés à se prononcer sur ce dossier dans l’hypothèse, probable, d’un nouveau recours des parents de Vincent Lambert, proches des catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie X, opposés à tout arrêt des traitements.


Quand rien ne va plus entre les écrivains et leurs proches

Que les auteurs trouvent dans leur entourage une source d’inspiration, quoi de plus naturel ? Parfois, ces connaissances s’en agacent ou en souffrent, jusqu’à aller en justice. Plongée au cœur d’un malaise d’époque.

LE MONDE DES LIVRES  | Par 

ALINE BUREAU
Le fait est exceptionnel : deux rentrées littéraires, celles de septembre 2017 et de janvier 2018, se sont achevées sans aucune action judiciaire menée à l’encontre d’un écrivain par un proche. Pas la moindre accusation d’atteinte à la vie privée, comme ont pu en connaître Simon Liberati avec sa belle-mère pour Eva (Stock, 2015)Christine Angot avec l’ex-femme de son ami pour Les Petits (Flammarion, 2011), Lionel Duroy avec son fils pour Colères (Julliard, 2011), et tant d’autres avant et après eux.

Pas de mise en cause non plus dans les médias d’un auteur par un entourage s’estimant insulté, comme la famille d’Edouard Louis lors de la parution d’En finir avec Eddy Bellegueule (Seuil, 2014) ; ni, à notre connaissance, de réaction violente comme celle des habitants du village d’origine de Pierre Jourde, qui avaient accueilli celui-ci et sa famille à coups de pierres après Pays perdu (L’Esprit des péninsules, 2003).