blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 10 décembre 2015

Italie. Les banques sont-elles responsables du suicide d'un épargnant ruiné ?

Publié le 
Un retraité italien qui avait investi ses économies dans des titres toxiques vient de se suicider. Les banques doivent cesser de se cacher derrière des procédures incompréhensibles et se montrer dignes de la confiance que leur font les clients, plaident des éditorialistes de la presse italienne.


 “Dans l’imaginaire collectif, les banques conservent une dimension humaine, écrit l’éditorialiste de La Stampa. Loin de la classe dirigeante, “le monde réel est fait de gens simples qui ressemblent à M. Luigino. Des gens qui entrent à la banque comme à l’hôpital : avec l’espoir et la nécessité d’être en confiance”.  

Luigino d’Angelo, c’est ce retraité dont on vient d’apprendre le suicide, survenu deux semaines plus tôt. Sur les conseils de sa banque, il avait investi ses économies dans des obligations décrites comme sûres, mais qui se sont avérées toxiques. Désespéré, il a laissé une lettre dans laquelle il explique ses vains recours pour tenter de récupérer sa mise, et s’est pendu.


Psychiatrie : un pôle de territoire constitué

10/12/2015




Le docteur Chauvet. - Le docteur Chauvet. - (Photo NR, Patrick Gaïda)


L'Agence régionale de santé a encouragé la création d'un Pole de territoire de psychiatrie de l'Indre qui rassemblera Châteauroux et La Châtre. « Le Pole a été créé officiellement le 5 novembre, lors d'une cérémonie de signature, entre le directeur de l'hôpital de Châteauroux et le directeur du centre hospitalier de La Châtre. Et c'est le docteur Chauvet qui devient le chef de ce pôle, explique Jocelyne Errero, responsable administrative du pôle ; le docteur Jean-Marie Sandmann est quant à lui le responsable du secteur de La Châtre. »


Ce photographe dévoile l’angoisse des enfants réfugiés quand vient l’heure d’aller dormir

Le photographe et journaliste Magnus Wennman a révélé une série de clichés du nom de « Where The Children Sleep » (« Où dorment les enfants »). Ce projet a été créé dans le but de montrer les enfants réfugiés quand il est l’heure d’aller se coucher. Les conflits et les dangers qu’encourent les familles ne sont pas toujours bien compris par les plus jeunes et la nuit, déjà angoissante en temps normal, peut vite devenir véritablement terrifiante dans un contexte de guerre. SooCurious vous dévoile ces photographies aussi touchantes que saisissantes.
Lamar, 5 ans, Horgos, Serbie
01-enfantsrefugies-MagnusWennman
La famille de Lamar partait faire des courses lorsqu’une bombe a éclaté non loin de leur maison. Il n’était plus possible de vivre dans ces conditions. La fillette et sa famille ont traversé la mer depuis la Turquie dans un canot gonflable et ont réussi à atteindre la frontière hongroise. Dorénavant, Lamar dort sur un vieux matelas dans une forêt froide où elle a peur.

Abdullah, 5 ans, Belgrade, Serbie
02-enfantsrefugies-MagnusWennman
Abdullah a vu la mort de sa petite soeur dans leur maison à Daraa. Encore sous le choc, le petit garçon d’à peine 5 ans fait des cauchemars chaque nuit. Ayant une maladie du sang, il est tout le temps fatigué mais sa famille n’a pas les moyens de lui payer des médicaments.

Ahmed, 6 ans, Horgos, Serbie
03-enfantsrefugies-MagnusWennman
Tandis que les adultes font des rondes et mettent au point de nouveaux plans pour entrer en Hongrie, le petit Ahmed s’endort à même l’herbe. Il porte lui-même son sac à dos. Son oncle a pris soin de lui quand le père du petit garçon a été tué en Syrie. Il est très fier de son neveu qui marche sans se plaindre.

Maram, 8 ans, Amman
04-enfantsrefugies-MagnusWennman
Maram rentrait tout juste de l’école quand une bombe a frappé sa maison. Le toit s’est effondré sur elle mais sa mère a eu le temps de l’emmener à l’hôpital. La petite a eu une hémorragie cérébrale et est restée dans le coma plus de 10 jours. Elle est désormais réveillée mais sa mâchoire est brisée et elle ne peut pas parler.

A la limite du pénal et de la psychiatrie

01/12/2015
Tribunal correctionnel de Châteauroux


Un adulte handicapé comparaissait, mercredi, pour agression et exhibition sexuelles sur une majeure protégée, à Issoudun. Les faits se sont passés en mars 2013 et l'homme de 34 ans a manifestement des difficultés pour trouver quelques mots d'explication. Le président rappelle « qu'il s'est retrouvé dans la chambre de la jeune femme et contre son gré, il lui a soudainement soulevé le tee-shirt, caressé la poitrine, avant de déboutonner son pantalon et de lui demander des actes sexuels ». Le président ajoutant que le prévenu « ne sait pas pourquoi il a commis ces actes et que pour lui, les limites des interdits sont toujours floues ».

Lire la suite ...

Mons : Un nouvel espace familles au "Chêne aux Haies"

Charlotte Legrand 24 novembre 2015


On l'appelle l'espace "Chênapans". C'est une petite maison, à l'entrée du site de l'hôpital psychiatrique. Objectif ? Accueillir des familles, le mercredi après-midi, pour éviter les rencontres dans les unités de soins.
Combien de fois a-t-elle assisté à des "rendez-vous ratés", entre un fils et sa mère, un enfant et son papy? Des discussions difficiles, voire impossibles, dans des lieux trop exigus ou sous le regard d'un autre patient? Des cavalcades dans les couloirs, parce que des enfants sont livrés à eux-mêmes, sans un jeu pour s'occuper? "Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose", nous explique Anne Beaucarne, psychologue au CHP Le Chêne aux Haies. "J'ai reçu le soutien de mes collègues. Ca fait plus ou moins deux ans qu'on a lancé ce projet". L'espace Chênapans a ouvert ses portes en janvier, de façon plutôt confidentielle. Il vient seulement d'être inauguré.

mardi 8 décembre 2015

Le retour du refoulé, épisode 2

Le Monde.fr


CATHERINE MEURISSE

Écrits sur l'aliénation et la liberté Inédits Frantz FANON

Écrits sur l'aliénation et la liberté - Frantz FANON


L’œuvre de Frantz Fanon, psychiatre et militant anticolonialiste prématurément disparu en 1961 à l’âge de trente-six ans, a marqué depuis lors des générations d’anticolonialistes, d’activistes des droits civiques et de spécialistes des études postcoloniales. Depuis la publication de ses livres (Peau noire, masques blancs, 1952 ; L’An V de la révolution algérienne, 1959 ; Les Damnés de la terre, 1961), on savait que nombre de ses écrits restaient inédits ou inaccessibles. En particulier ses écrits psychiatriques, dont ceux consacrés à l’« aliénation colonialiste vue au travers des maladies mentales » (selon les mots de son éditeur François Maspero).