Un retraité italien qui avait investi ses économies
dans des titres toxiques vient de se suicider. Les banques doivent cesser de se
cacher derrière des procédures incompréhensibles et se montrer dignes de la
confiance que leur font les clients, plaident des éditorialistes de la presse
italienne.
“Dans l’imaginaire collectif, les banques
conservent une dimension humaine, écrit l’éditorialiste de La
Stampa. Loin
de la classe dirigeante, “le monde réel est fait de gens simples qui
ressemblent à M. Luigino. Des gens qui entrent à la banque comme à
l’hôpital : avec l’espoir et la nécessité d’être en confiance”.
Luigino d’Angelo, c’est ce retraité dont on vient d’apprendre
le suicide, survenu deux semaines plus tôt. Sur les conseils de sa banque, il
avait investi ses économies dans des obligations décrites comme sûres, mais qui
se sont avérées toxiques. Désespéré, il a laissé une lettre dans laquelle il
explique ses vains recours pour tenter de récupérer sa mise, et
s’est pendu.
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