Le rôle joué par le lave-glace a, semble-t-il, changé aux yeux des psychiatres entre le premier et le second procès de Guy Turcotte, qui vient d’être reconnu coupable des meurtres au second degré de ses deux enfants.
Au premier procès, les psychiatres de la défense avaient affirmé que le produit toxique bu par l’accusé pour se suicider avait contribué à perturber son état mental. En 2015, au cours du second procès qui vient de se terminer, le lave-glace ne semblait tout à coup plus aussi important.
Ce n’est pas un hasard.
Entre les deux, une affaire importante a été tranchée par la Cour suprême. Un jugement «providentiel» pour la Couronne, qui a complètement changé «la dynamique de la cause Turcotte»,m’a déjà expliqué Me Simon Roy, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.
Cette affaire, c’est celle du jeune Tommy Bouchard-Lebrun.
Ce jeune homme avait 20 ans, en 2005, quand il a souffert d’une psychose causée par l’ecstasy et les amphétamines qu’il venait d’avaler. En plein délire mystique, il s’est rendu dans un immeuble d’Amqui pour battre un homme qu’il prenait pour l’antéchrist; il a fait une victime collatérale, un voisin de 61 ans, que le jeune homme a roué de coups de pied à la tête, lui causant des dommages irréversibles au cerveau.
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