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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 24 octobre 2012

Coupable ou malade ?
[mercredi 24 octobre 2012
PSYCHIATRIE
Couverture ouvrage





L'EXPERTISE PSYCHIATRIQUE : FACE À LA DANGEROSITÉ ET À LA RÉCIDIVE DES CRIMINELS
Jean-Claude Archambault
Éditeur : ODILE JACOB
222 pages /24,61 € sur
Résumé : Un recueil de faits divers criminels racontés par un psychiatre expert.

Le médecin psychiatre expert est Jean-Claude Archambault, chef de service à Aulnay-sous-Bois, expert en psychiatrie d’adultes, agréé par la cour de Cassation et la Cour pénale internationale, et vice-président du Conseil National des Compagnies d’Experts de Justice (CNCEJ) et il nous propose un livre intitulé l’expertise psychiatrique.
La lecture de la table des matières montre un plan progressif, partant de notions de base sur l’expert psychiatre dans le système judiciaire pour le chapitre 1,  avec "les valeurs requises dans l’expertise" et "apprécier le risque de la récidive" auquel l’auteur consacre sept pages. Le second chapitre définit en seize pages l’expertise psychiatrique avec une "petite histoire de l’expertise psychiatrique", "le temps de l’expertise et le recueil des données", "l’expert et l’avocat : deux rôles distincts", "la mission de l’expert psychiatre : évaluer la normalité". Quant au reste de l’ouvrage, c’est une succession de cas d’expertises médiatiques (agression de Jacques Chirac, Bertrand Delanoë, double assassinats de Pau), atroces avec des infanticides causés par des mères délirantes, des crimes sexuels en réunion (tournantes qui durent plusieurs années) ou incestueux incluant les deux parents et la fratrie, ou encore le viol d’une femme âgée, mais aussi un crime cannibale commis par un co-détenu etc. Toutes ces expertises sont réalisées par l’auteur seul ou en collaboration avec d’autres experts psychiatres pour certaines de ces affaires complexes et/ou médiatiques sur lesquelles l’opinion publique pouvait éventuellement peser sur le jugement. 
Ce que la littérature sait de la folie


Le Magazine Littéraire entame une série de trois dossiers sur les "impensables", ces seuils qui tiennent en échec la philosophie, mais au-delà desquels la littérature peut s'aventurer : la mort (en novembre), l'autre (en décembre) et, ce mois-ci, la folie. Si l'on pense, et si l'on est vraiment "ami de la sagesse", que saurait-on dire en effet de la déraison, qui est son autre et sa limite ? Ce dossier se déploie sur quatre axes : les rapports entre la littérature et l'institution psychiatrique, le lien depuis longtemps opéré entre poésie et démence, le reflet renvoyé par les écrivains à une société se croyant "raisonnable" et une galerie de fameux personnages délirants.
Dossier coordonné par Laurent Nunez, avec Juliette Einhorn. Avec les contributions d'Anouck Cape, William Marx, Laure Murat, Claire Sicard, Luc Vigier…
A.L.I.

conférences

  • EPhEP - La maladie d'amour. Débat entre Marcel Gauchet et Charles Melman
  • de 21h00 à 22h30 du 18/10/2012 au 16/05/2013
  • Paris Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres - 75006 (France)Google Maps
  • Organisateur : Hors association, Ecole Pratique des Hautes Études en Psychopathologies
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Les Livres de Philosophie



Aliénation et émancipation

Lucien Sève
Septembre 2012 - Éditions La Dispute 

Avec la crise profonde du capitalisme, Marx est en plein retour, et particulièrement son concept-clef d’aliénation. Dans ce recueil de textes, le philosophe Lucien Sève propose une étude précise et une réactualisation de ce concept, en prise sur les enjeux théoriques et politiques contemporains, dans la perspective de l’émancipation collective et du dépassement du capitalisme.
Cet ouvrage propose une lecture inédite de Marx en montrant, nombreux textes à l’appui, que l’idée d’aliénation, centrale dans les Manuscrits de 1844, texte de jeunesse auquel s’arrêtent la plupart des commentateurs contemporains, non seulement ne disparaît pas du Capital mais y acquiert une tout autre portée.







du lundi au jeudi de 17h à 17h55
Ecoutez l'émission54 minutes

Derrière le miroir (2/4) : "Les psychanalystes et leurs premiers patients" 

16.10.2012 - 17:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Un documentaire de Virginie Bloch-Lainé et Anna Szmuc
S’allonger sur un divan, puis raconter tout ce qui vient à quelqu’un que l’on ne connaît pas, ensuite se taire, remettre sa veste ou son manteau, payer en liquide et partir, c’est une situation assez singulière. C’est celle du patient avec un psychanalyste.
Mais que quelqu’un que vous ne connaissez pas vous prenne pour son père, sa mère, en profite pour vous insulter- vous êtes notamment payé pour ça - que vous vous interdisiez de le rabrouer et de le juger ailleurs que dans votre tête, et qu’au contraire, vous l’encouragiez dans cette confusion fertile et comptiez sur lui pour qu’il revienne la semaine suivante, c’est une situation également singulière. C’est celle du psychanalyste.

En interrogeant cinq jeunes psychanalystes, nous nous sommes mis dans la peau de ceux qui accueillent leurs premiers analysants. Puisque dans le cadre d’une analyse, tout fait signe, comment choisissent-ils, pour leur premier cabinet, le divan, le fauteuil, les tableaux qu’ils accrochent au mur ? Que montrent-ils d’eux-mêmes, dans leurs vêtements, leurs livres, les papiers qu’ils laissent traîner ? Est-ce compliqué de mettre fin à une séance ou d’en fixer le tarif ? Faut-il serrer la main du patient au début et à la fin de la séance ? Lui sourire ou lui montrer de l’indifférence? Ces cinq débutants, qu’aimeraient-ils que leurs patients pensent d’eux ? La découverte du transfert et du contre-transfert est-elle vertigineuse ? Quel psychanalyste aimeraient-ils devenir ? 
Avec cinq psychanalystes : Caroline Thompson, Fanny Dargent, Isée Bernateau, Alexandre Morel et Vincent Estellon

Des psychanalystes face à l’égalité des droits et au «mariage pour tous»

Différence entre psychanalyse et psychothérapies

2 e édition

Jean-Gérard Bursztein

Philosophie,Hermann
[Couverture : Différence entre psychanalyse et psychothérapies -  (Jean-Gérard Bursztein)]
Jean-Gérard BuFSZtein
Différence entre psychanalyse et psychothérapies
deuxième édition revue et corrigée

La différence essentielle entre psychanalyse et psychothérapies porte fondamentalement sur la vérité de l'être humain comme être parlant. Cette différence est une incommensurabilité puisque, pour la psychanalyse, elle se trouve être dans la division incessante du sujet- de-l'inconscient, à la fois objet de son fantasme incestueux et objet de son fantasme de désir. L'enjeu d'une psychanalyse consistera donc à pouvoir ainsi choisir dans les différentes modalités de jouissance qui affectent tout un chacun.

Un artiste peint Alzheimer années après années

Blessures d'après- guerre


Des légionnaires du 2 - sup - e - /sup - régiment étranger de parachutistes sous le feu ennemi durant l'opération Altor-Libecciu, dans la vallée de Tagab en Kapisa (Afghanistan), juin 2010.
ARNAUD BEINAT/MAXPPP
A l'heure où la France retire ses troupes d'Afghanistan, un nombre croissant de soldats reviennent de ce conflit atteints de troubles psychiques. L'armée commence tout juste à prendre en charge ces traumatismes et organise un colloque interne les 23 et 24 octobre à Paris. Les familles se sentent très isolées et demandent la reconnaissance de ce préjudice





L'un s'est mis à brutaliser ses enfants. L'autre a sauté à la gorge d'un client au supermarché. Un troisième a tenté de sesuicider. Pour les soldats français qui rentrent d'Afghanistan, une nouvelle guerre commence. Une bataille de démons, qui détruit les couples et fait imploser les familles.

A ce jour, 400 blessés sont suivis pour troubles psychiatriques par le service de santé des armées. C'est le seul chiffre officiel disponible. Mais, admet un porte-parole, il est " sûrement sous-estimé ". Et " il va sûrement augmenter ". Au total, 60 000 soldats sont passés en Afghanistan depuis 2001. Après 2007, 4 000 y ont été déployés en permanence, dans des combats durs et des situations de stress qui n'avaient pas été observées depuis très longtemps.

La mesure des troubles, du simple mal-être au véritable syndrome de stress post-traumatique (PTSD) fait l'objet d'un débat. Des études françaises récentes ont mesuré une proportion de 7 % de soldats atteints de blessures psychiques. Dans certaines unités combattantes, les chiffres peuvent toutefois monter à 100 %. La prise en compte de plusieurs milliers d'anciens combattants et de leur famille s'annonce comme un redoutable défi social pour les années à venir.

Les études américaines menées auprès des vétérans d'Irak et d'Afghanistan ont établi que des éléments augmentaient le risque de PTSD : la longueur de la mission (six mois pour les Français, un an pour les Américains), la tenue d'un poste de combat proche de l'ennemi, la vue de la mort ou de la blessure d'un camarade, le fait d'avoir été touché dans sa chair. Mais aussi le célibat ou un bas niveau de diplôme.

Dépassements d'honoraires : accord a minima après 21 heures de négociations

Le Monde.fr | 
Après 21 heures de négociations, ponctuées d'innombrables rebondissements, syndicats de médecins et assurance-maladie sont enfin parvenus à un accord sur les dépassements d'honoraires, mardi 23 octobre. Les syndicats devaient pour la plupart encore soumettre le projet de texte à leurs instances internes, mais ils ne cachaient pas l'issue favorable de ce processus à la sortie de la négociation. "Les conditions sont réunies pour un accord historique qui réunit tous les syndicats de médecins", a estimé Michel Chassang, président de la CSMF, premier syndicat médical. "Après 20 heures de négociation, tout le monde a fait preuve de responsabilités", s'est félicité Frédric van Roekeghem, le directeur de l'assurance-maladie.

Accouchement sur l'A20 : pour la mère "il n'y avait aucune solution"

Le Monde.fr avec AFP | 
Le trajet de Figeac à Brive-la-Gaillarde emprunté par la femme qui a accouché sur l'autoroute, vendredi

Certains accusent la désertification médicale. D'autres s'interrogent sur la responsabilité de son gynécologue. Cinq jours après la mort de son bébé lors de son accouchement sur l'autoroute A20, la femme au cœur de ce drame évoque, elle, un tragique concours de circonstances, auquel ni son gynécologue ni elle ne pouvaient rien en l'état actuel de la carte médicale.
"Je n'accuse personne. On aurait fait différemment, ça n'aurait rien changé", dit cette femme de 35 ans qui livre pour la première fois, mardi 23 octobre, au NouvelObs.com sa version des faits survenus vendredi dans le Lot.
Elle estime que son gynécologue de Figeac, "un praticien reconnu, qui a vingt-cinq ans de métier" et qui l'a "très bien suivie", n'a commis aucune erreur en l'envoyant à la maternité de Brive, dans le département voisin de la Corrèze, à plus d'une heure du domicile familial.

Modèles


durée 1h45
10 oct. - 10 nov., 21:00
salle Jean Tardieu
On ne naît pas femme, on le devient, mais de quelle manière ?
Elles étaient gamines dans les années quatre-vingts, devenues femmes, les comédiennes, musiciennes et citoyennes de Modèles fouillent les identités possibles et impossibles de la féminité. Qu’est-ce que c’est, être une femme en 2012 ? Sur un plateau peuplé de morceaux choisis de mannequins de cire, corps idéalisés mais tronqués, elles chantent, dansent, jouent. C’est drôle et percutant. Cinq grâces interrogent l’identité sexuelle de la femme, son intimité profonde et son rôle social. Parmi un flot d’images, d’informations, de signes, elles irradient. Elles ont hérité des mots de Duras, de Beauvoir, des révolutions de leurs mères, des modèles imposés. Elles fréquentent les cruches des séries, monstres de Dynastie et archétypes de Desperate Housewives. Elles reviennent sur des décennies d’interrogations quant au rôle des femmes, objets de désir, martyres de quelques barbares membrés, ou figures de proue des révoltes essentielles. Fête libre et heureuse, Modèles dresse l’édifiant portrait de quelques femmes d’aujourd’hui.

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La Grande Table (1ère partie)

Syndiquer le contenupar Caroline BrouéLe site de l'émission
Emission La Grande Table (1ère partie)
du lundi au vendredi de 12h à 12h30
Ecoutez l'émission26 minutes

Féminisme : les nouvelles formes d'intervention militante.

24.10.2012 - 12:02 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile

 A partir du spectacle "Modèles" de Pauline Bureau, au Théâtre du Rond-Point.

Avec :
- Myriam MARZOUKI
- Eric FASSIN
- Stanislas NORDEY

Myriam Marzouki : « Modèles est une série de témoignages énoncés dans une adresse directe au public, qui reprennent des extraits de Virginie Despentes, de Virginia Woolf, ou encore d’interviews. La pièce questionne la construction des femmes à partir des modèles que la société leur impose. Le livre de Muriel Plana, Théâtre et féminin, permet d’interroger la pièce car il fait la distinction entre un théâtre des femmes, un théâtre féminin, et un théâtre féministe. Il me semble qu’on retrouve ces trois dimensions dans Modèles. La question est donc de savoir si ces trois dimensions sont indissociables, ou non.
Quand on découvre qu’il n’y a que des femmes sur scène, et où les hommes ne sont présents qu’à travers leur discours, on est surpris. A l’inverse, quand on va voir un spectacle où la quasi-totalité des comédiens sont des hommes, tout semble normal. Le spectacle pointe donc nos habitudes de représentation. C’est un spectacle militant, qui prend la forme d’un manifeste : les comédiennes se mettent du côté des femmes qui se découvrent elles-mêmes comme victimes d’une domination, et au centre d’un problème qu’elles pensaient résolu.
La légèreté de la chanson de Lily Allen est à l’image du spectacle, même si certains moments sont graves. On voit comment des femmes trentenaires se ressaisissent d’une histoire dans une forme de jubilation théâtrale, avec une naïveté qui met en évidence l’absence de transmission de la cause féministe d’une génération à l’autre. »

Près de 2 % des femmes ont subi des violences conjugales depuis deux ans en France

Le Monde.fr avec AFP | 
Extrait d'une campagne de sensibilisation sur les violences conjugales.
Extrait d'une campagne de sensibilisation sur les violences conjugales. | AFP

Près de 2 % des femmes ont subi, en l'espace de deux ans, des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, souligne une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) à paraître mardi 23 octobre.
La vie est-elle un traumatisme ? Intégrer la notion de traumatisme dans une pratique pédiatrique courante ?
Publié le 16/10/2012

J.-F. ROCHE,
Pôle hospitalo-universitaire de pédopsychiatrie,
Centre hospitalier Esquirol, Limoges

La question du traumatisme est une question très actuelle. Plusieurs colloques ont été consacrés à ce thème durant les derniers mois (Journées nationales de la SFPEADA, mai 2011 à Limoges (1), Rencontres de Pédiatrie Pratique, janvier 2012 à Paris). Par ailleurs, dans notre pratique quotidienne, la référence à une étiologie traumatique de tel ou tel trouble, la mise en place demandée de dispositifs d’intervention tels que les cellules d’urgences médico-psychologique (CUMP) vient faire résonance à la place qu’a pu prendre cette notion tant dans les médias que dans les représentations quotidiennes.
En référence aux journées de la SFPEADA (Société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées), il semble possible de donner quelques repères dans cette question souvent invoquée, mais difficile à gérer en pratique courante.
Psychiatres, avez-vous le moral ?
Publié le 04/10/2012

Menée auprès de plus de 2 000 personnes travaillant en milieu psychiatrique (1 054 infirmières, 135 médecins, 44 psychologues, 82 « thérapeutes occupationnels » (occupational therapists), 86 travailleurs sociaux, 111 cadres de santé (team leaders, services managers), etc.), une étude britannique évalue le sentiment de «bien-être » et de « satisfaction » des personnels exposés à la détresse d’autrui, ainsi qu’à leur propre stress et « parfois à des menaces » dans leur activité professionnelle.
Petit nuage, schizophrénie, quarks et sinthome
Publié le 22/10/2012

Si beaucoup d’enfants de célébrités « tournent très bien », certains ont par contre des trajectoires plus chaotiques. Dans sa rubrique “Images en psychiatrie”, The American Journal of Psychiatry évoque ainsi le cas de Lucia Joyce (1907–1982), la fille du romancier et poète irlandais James Joyce qui la surnommait « Nuvoluccia dans sa robe de lumière », en  associant ainsi « tendrement par assonance le diminutif italien nuvoletta (petit nuage), et le prénom Lucia. » On estime qu’elle aurait constitué une « muse » ayant inspiré son père pour l’écriture de Finnegans Wake, l’une des plus célèbres publications de Joyce.
Psychiatrie, souffrance psychique et médecine générale
JL Gallais
ML Alby

Résumé. – La prévalence des troubles psychiques dans la population et la place de la médecine générale dans les soins médicaux primaires conduisent le médecin généraliste à être impliqué dans tous les champs de la santé mentale. Les questions de prévention, de soins et de réinsertion sont interdépendantes. Elles constituent les multiples facettes d’interventions dans lesquelles les données somatiques, familiales et sociales sont intriquées. Les stratégies explicites et implicites mises en œuvre s’appuient sur les spécificités de la médecine générale. À côté de l’approche pharmacologique des soins, de la psychothérapie de soutien par le médecin généraliste, nombre de ces situations et patients peuvent bénéficier de l’apport d’autres professionnels spécialisés en santé mentale. La redéfinition du contenu de la formation universitaire en médecine générale, la clarification des compétences et tâches respectives des acteurs en présence sont
indispensables, comme l’évolution du rôle et de la responsabilisation du patient lui -même. Les changements en cours vers une organisation structurelle et fonctionnelle plus synergique de l’offre de soins permettront de mieux traiter la souffrance psychique et d’aborder la santé mentale dans ses divers aspects individuels et de santé publique.
© 2002 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

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Salles de shoot : Touraine veut des expérimentations avant fin 2012

Le Monde.fr avec AFP | 
La ministre de la santé, Marisol Touraine, a indiqué, dimanche 21 octobre, qu'elle "espérait" lancer en France l'expérimentation des salles de consommation de drogue d'ici à la fin de l'année. "J'espère que des expérimentations pourront être annoncées avant la fin de l'année" a déclaré la ministre sur BFM TV, précisant que plusieurs municipalités"de droite comme de gauche" sont déjà "prêtes à s'engager" pour accueillir ce type de salles.
Freud Sociologue de Stéphane Haber
Freud a largement ignoré la grande problématique sociologique qui se mettait en place à son époque, principalement grâce aux efforts conjoints de Durkheim et de Weber. Cependant, en matière de connaissance des réalités collectives, n’a-t-il été que cet amateur mal éclairé ou ce partisan d’une réduction aveugle du social au psychique que la plupart des commentateurs du siècle passé ont réprouvé ?

les 22 & 23 novembre 2012 à la Cité des scienes et de l'industrie

Pour le programme, cliquer ici


Osons penser et agir

Psychiatrie et Médico-Social Journées d'Angers les 7 et 8 décembre 2012 Créativité et Inventivité


«Créativité et inventivité
dans le champ psychiatrique et médico-social,
empêchements et possibles»


Accompagner des personnes dans le soin ou dans le médico-social : pour quelles finalités ? Ces finalités ne se brouillent-elles pas sous l’effet d’injonctions politiques et sociétales, d’évaluations multiples, de quantification et de protocoles envahissants ?

Oser la créativité, oser l’expression d’une liberté d’agir en s’engageant dans la relation et dans les effets du transfert, oser penser collectivement et en prendre le temps est-il encore possible dans nos lieux de travail ?

Comment faire vivre, dans chaque acteur de soin et de l’éducatif et au sein de nos équipes, le courage de l’initiative, de la créativité et de l’inventivité ?

Comment chacun, patient, soignant, résident, professionnel, peut-il exercer sa citoyenneté dans le champ psychiatrique et médico-social ?

Comment continuer à soumettre l’organisation de notre travail aux finalités du soin et de l’éducatif ?

Comment résister contre ce qui, en nous ou autour de nous, suscite la soumission à des rationalités qui ignorent la dimension intersubjective ? N’est-ce pourtant pas celle-ci qui requiert notre engagement éducatif et thérapeutique ?