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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 5 mai 2012


Lacan Quotidien, accessible à qui veut savoir
Avec ses deux mille cinq cent visiteurs par jour en moyenne, Lacan Quotidien, par sa Lettre est devenu en quelques mois Le média international d’information lacanienne. Aux prises avec le réel, il informe au quotidien sur l’actualité de la clinique psychanalytique, sur la politique et la vie culturelle. 


Lacan Quotidien s’offre comme un véritable outil d’analyse critique, d’échanges et de combat pour comprendre le monde et y répondre. Un laboratoire effervescent où les concepts psychanalytiques sont à la fois utilisés pour proposer des réflexions sur la société contemporaine et questionnés par celle-là même. 


Son site, lacanquotidien.fr, est un lieu de conservation de cette pensée lacanienne en mouvement, mais il est également un espace d’information sur les rendez-vous du champ freudien et présente régulièrement une sélection d’évènements susceptibles d’intéresser l’Opinion éclairée.
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dimanche 29 avril 2012

Soins psychiatriques sans consentement : une autre loi est réclamée

24/04/2012
Pour le CRPAl’USP et le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, la récente décision du Conseil constitutionnel ouvre une brèche dans le dispositif de soins psychiatriques sans consentement mis en place par la loi du 5 juillet 2011. En perspective du changement gouvernemental à venir, les trois organisations appellent à l’abrogation du texte au profit d’une nouvelle législation en psychiatrie.


À l’origine de la Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur trois points de la loi du 5 juillet 2011 relative aux soins psychiatriques sans consentement, le Cercle de réflexion et de propositions d’actions sur la psychiatrie (CRPA) « se réjouit de la décision du Conseil constitutionnel » qui lui « donne gain de cause de façon certes partielle mais décisive ». Vendredi dernier, les sages ont déclaré inconstitutionnels les articles de la loi L.3211-12 et L.3213-8 sur les conditions de mainlevées des mesures de soins psychiatriques sur décision d’un représentant de l’État concernant les patients hospitalisés en Unité pour malades difficiles (UMD) et les personnes déclarées irresponsables pénalement. Pour le CRPA, cette censure constitue« une brèche dans le dispositif sécuritaire » gouvernemental instauré par la loi. S’agissant des autres points de la QPC examinée par les sages, l’Union syndicale de la psychiatrie (USP) se déclare « consternée de constater que le Conseil constitutionnel approuve les articles L.3211-12-1 (sur le délai seulement semestriel de saisie automatique du Juge des libertés et de la détention) et surtout L.3211-2-1 » (sur les soins psychiatriques sans consentement hors hospitalisation complète).« Ces articles soulignent que seule l’hospitalisation complète fait l’objet d’un contrôle par le JLD », les soins faisant l’objet d’un programme de soins ambulatoire quelles que soient la forme et la durée, « échappent à tout contrôle légal », ajoute l’USP.

Marché de dupes.

Dans sa décision, le Conseil constitutionnel estime que les personnes traitées en soins ambulatoires « ne sauraient se voir administrer des soins de manière coercitive ni être conduites ou maintenues de force pour accomplir les séjours en établissement prévus par le programme de soins. » Dès lors, « aucune mesure de contrainte à l’égard d’une personne prise en charge en soins ambulatoires ne peut être mise enœuvre pour imposer des soins ou des séjours en établissement sans que la prise en charge du patient ait été préalablement transformée en hospitalisation complète », précisent les sages. L’USP dénonce ici « un sacré marché de dupes » où le « chantage » deviendrait « la règle du soin psychiatrique ». En effet, poursuit l’USP« on ne force personne mais quiconque ne respecte pas son programme de soins seraréenfermé ». Même constat dressé par le CRPA qui voit dans cette« obligation de soins sans contrainte » en ambulatoire« une obligation de soins sous la menace ». Le délai accordé au législateur pour mettre en conformité les deux dispositions censurées a été fixé au 1er octobre 2013 au plus tard.
Pour l’USP, « toute la loi hypocrite du 5 juillet 2011 doit être abrogée ».Le CRPA appelle les acteurs du champ psychiatrique à saisir l’opportunité de la décision du Conseil constitutionnel pour « réclamer une réforme d’ensemble ». Après la présidentielle et les législatives, « la prochaine majorité devra réécrire une loi », déclare le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire« Il sera donc urgent (...) de remettre les soins psychiques dans leur ensemble au cœur du débat public », ajoute le collectif.
› DAVID BILHAUT

Psychiatrie : l'isolement remis en question

20.04.2012
Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) a préconisé le 19 avril 2012 de revoir les protocoles de mise en chambre d'isolement et de mise sous contention dans les services de psychiatrie en France.

Le comité a notamment visité le groupe hospitalier Paul Guiraud à Villejuif (Val-de-Marne), y compris l'unité pour malades difficiles (UMD) Henri-Colin, l'établissement public de santé mentale (EPSM) Val de Lys-Artois à Saint-Venant (Pas-de-Calais) et le centre hospitalier spécialisé Le Vinatier à Bron (Rhône), en particulier l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) pour l'accueil des personnes détenues nécessitant des soins psychiatriques et l'unité de soins intensifs psychiatriques (USIP).
Le comité a observé que les pratiques relatives à la mise en chambre d'isolement et la contention mécanique "variaient considérablement d'un établissement visité à l'autre, voire d'un service de psychiatrie générale à l'autre".

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Lannemezan. Un hôpital psychiatrique à la pointe de la discipline

quartier de la demi-lune

Le double pari gagné par Paul Baratgin : obtenir du conseil général le choix de Lannemezan pour implanter l'un des premiers hôpitaux psychiatrique de l'ère moderne ; convaincre la population d'accepter un projet, pour laquelle l'asile et l'isolement étaient synonymes de dangerosité.

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LA PSYCHIATRIE EN FRANCE : QUELLE RÉALITÉ ?

Publié le 26/04/2012 Par Julie Catroux


Le monde de la psychiatrie est en plein désarroi : manque de moyen et une politique sécuritaire non adaptée aux patients. Etat des lieux de la psychiatrie en France.

En avril 2010, un schizophrène tue un voyageur en le poussant contre une rame de RER. En novembre 2008, un étudiant est poignardé à Grenoble par un dérangé mental. En novembre 2007, le procès de Romain Dupuy, qui avait décapité deux infirmières, s’ouvre à Pau. A chaque fois, le législateur promet de « réformer l’hospitalisation psychiatrique » ou de « réexaminer la responsabilité pénale des malades mentaux » mais la réalité est toute autre. « On ne parle de la psychiatrie que quand il y a des faits divers », s'alarme Séverine Morio, infirmière à l'hôpital parisien Maison-Blanche. « Mais c'est toute l'année que nous sommes en difficulté». Les professionnels de la santé et les familles des malades se sentent délaissés et souhaitent des changements. Malgré l'effort consenti par l'Etat au titre du plan santé mentale 2005-2008 (plus d'1,5 milliard d'euros consacrés surtout aux rénovations d'établissement), les hôpitaux psychiatriques sont soumis à une forte contrainte financière.

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Devenir infirmier devient de plus en plus compliqué : quel avenir ?

Les soignants ont beau être dévoués pour leurs patients, leur travail et le soulagement qu’ils tâchent d’apporter chaque jour : les faits sont accablants. La pénibilité de la profession prend le dessus, sans compter des salaires qui ne sont pas à la hauteur des responsabilités, du sacrifice du vie de famille.

Les conditions de travail dans le paramédicale

Nous connaissions dans la difficulté liée aux horaires de travail, aux sacrifices des jours de fêtes passés à soigner les malades plutôt qu’à voir la joie de ses proches… De plus en plus, les conditions de travail de l’infirmier se dégradent, avec du matériel à moindre coût,  moins pratique à manipuler, moins efficace. Le manque de personnel qui s’accroît puisque les fonctionnaires ne voient plus leur retraités et futures mamans remplacées… Comment prendre soin dans ce contexte ? 
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Albi. Un infirmier urgentiste devenu docteur en philosophie
Qu'est-ce qui peut bien pousser un infirmier urgentiste de l'hôpital d'Albi, devenu directeur de soins dans un établissement de santé toulousain, à se tourner d'un coup vers la philosophie. Au point, la quarantaine passée, de consacrer huit années à décrocher un doctorat ?
« L'éthique », répond Christophe Pacific, soignant et philosophe albigeois de 51 ans. « Et un impératif catégorique d'excellence des soins ».
Sur son étonnant parcours, huit ans en service de réanimation des urgences, 13 ans de missions humanitaires au Mali, 10 ans d'enseignement d'éthique et management pour les futurs cadres de santé et d'interventions en qualité de philosophe dans les milieux soignants. Et un livre, le premier, publié en septembre 2011 aux prestigieuses éditions de L'Harmattan, Consensus/dissensus-Principe du conflit nécessaire, que Christophe Pacific présentera jeudi 26 avril, à partir de 18h, à la librairie Clair Obscur à Albi.

Principe du conflit nécessaire

Ce « Principe du conflit nécessaire » en dit long sur le cheminement d'un soignant, confronté dans son quotidien professionnel à des décisions collectives souvent vitales. Décisions de fin de vie, poursuite ou arrêt de traitement, politique hospitalière… : « Au début j'ai travaillé sur le consensus. Je trouvais que c'était génial pour décider. Mais petit à petit, j'ai réalisé que la pensée unique pouvait être un poison, et que l'avantage d'un conflit sain c'est que les gens continuent à réfléchir. ça enrichit le débat », explique-t-il très simplement.
Une thèse philosopho-thérapeutique dans laquelle la puissance des uns n'a de sens qu'au service de la vulnérabilité des autres, pour un renforcement réciproque et une vision réparatrice du vivre ensemble.

Colloque de médecine et de psychanalyse

Le colloque de médecine et de psychanalyse 2012 aura pour thème « L’avenir de la relation de soin : le transfert est-il en option ? » et se déroulera les 29 et 30 juin 2012 à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques - 2, rue Viguerie à Toulouse.
Ce congrès est organisé sous l’égide de la Société Médecine et Psychanalyse(SMP).
Comité scientifique : Pr. Jean-Philippe Raynaud, Louis Ruiz, Dr. Hubert Stoecklin, Dr. Agnès Suc, Dr. Michel Vignes.
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Programme du colloque médecine et psychanalyse
Carlos Maffi, Le Souvenir-écran de la psychanalyse. Freud, Klein, Lacan. Ruptures et filiations
Loïc Geffrotin
1Avec Le Souvenir-écran de la psychanalyse. Freud, Klein, Lacan. Ruptures et filiations, Carlos Maffi signe un livre très stimulant. L'auteur est psychanalyste, membre de la Société Psychanalytique de Buenos Aires, et docteur à l'Université de Paris VII. Ce livre est le fruit d'une réécriture six ans durant de sa thèse. S'adressantà ses confrères et consœurs psychanalystes, il cherche à montrer que Klein et Lacan ont été en rupture complète avec des théories centrales de Freud, tout en se présentant comme ses plus fidèles continuateurs. Cette rupture, présentée comme une filiation, se dissimule derrière le thème de la rupture épistémologique de Freud d'avec les scientifiques de son époque. Carlos Maffi va chercher à montrercomment de telles opérations ont été rendues possibles, quels en sont les objets, et quels enseignements il faut en tirer pour la théorie et la pratique psychanalytique. L'enjeu du livre est de comprendre le rapport qu'entretient la psychanalyse avec le réel, et si ce rapport est lié à une compréhension matérialiste et moniste de la relation corps-esprit.
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Cinq ans de sarkozysme… et un système de santé à terre

Par CHRISTIAN LEHMANN
Si Nicolas Sarkozy a largement contribué à mettre à genoux le système de santé français, la destruction de la sécurité sociale solidaire avait été largement entamée par ses prédécesseurs.
Dès 2004, Jacques Chirac avait nommé à la tête de l’Assurance maladie Frédéric Van Roekeghem, ancien directeur à l’audit du groupe AXA. Ayant tout pouvoir, ce proconsul s’entoura de zélotes libéraux qui, sous couvert de «sauver la Sécu», la métamorphosèrent en utilisant le management du privé : fermetures de centres, transfert non rémunéré de la saisie des feuilles de soins aux soignants, primes d’intéressement des médecins conseils, falsification des chiffres d’arrêts de travail injustifiés.
Dès 2005, au ministère de la Santé, agissant en back-office de Philippe Douste-Blazy, Xavier Bertrand, ancien assureur chez AXA, organisait entre les syndicats médicaux les plus réactionnaires et l’Assurance maladie new-look une convention surchargeant les généralistes de travail administratif sans même leur octroyer les moyens de payer un secrétariat, désespérant leur relève éventuelle, hâtant leur disparition. En échange d’un «parcours de soins» transformé en labyrinthe tarifaire, ces syndicalistes obtenaient l’élargissement des dépassements d’honoraires des spécialistes et la mise à mort de l’option référent, seule avancée financière et conceptuelle de la médecine générale en vingt ans.
Dans le même temps, à l’hôpital, se mettait en place, au nom de la culture du chiffre, la tarification à l’activité. Les vieux atteints de pathologies lourdes nécessitant trop de «temps soignant», devaient être refoulés de l’hôpital pour équilibrer les budgets. Déjà pénalisés par l’usine à gaz de la convention 2005, les patients subirent dès 2007 les franchises, lubie sarkozyste. «Y a-t-il une seule assurance sans franchise ? C’est la seule façon de res-pon-sa-bi-li-ser les patients.»Responsabiliser les cancéreux, les diabétiques et les accidentés du travail, voilà au moins une promesse que Nicolas Sarkozy peut fièrement se vanter d’avoir tenue. A l’époque, la Cour des comptes avait proposé, plutôt que de piocher ainsi 850 millions d’euros dans la poche des malades, de taxer les stock-options à l’égal des salaires, ce qui aurait rapporté 3,5 milliards d’euros par an. Nicolas Sarkozy, en gestionnaire avisé, trancha pour la finance. Au bout de cinq ans, le constat est accablant. A défaut de responsabiliser les patients, les franchises auront aggravé le renoncement aux soins, certains patients devant aujourd’hui choisir entre se soigner ou payer leur loyer.
Mais ce n’est pas tout. Dès 2005, Frédéric Van Roekeghem, dans ce sabir qu’aurait goûté George Orwell, s’était juré de «redéfinir le périmètre des affections de longue durée». En clair, l’idée, lumineuse, était de ne plus prendre en charge à 100% les pathologies chroniques qu’au stade des complications. Ayant déclenché un tollé, cette mesure fut mise sous le boisseau et ressortie après l’élection. Plus fort que les rois médiévaux censés guérir les écrouelles : sous Sarkozy, du jour au lendemain, l’hypertension artérielle sévère n’est plus une affection de longue durée. Dans un pays où l’espérance de vie d’un ouvrier est de sept ans moindre que celle d’un cadre, ceci aggrave encore le différentiel entre ceux qui peuvent prendre en charge les soins de prévention et les autres.
Passons brièvement sur le calamiteux épisode de la grippe H1N1, éclairant exemple de cette médecine sans médecins que dessinent année après année les fossoyeurs du système : Roselyne Bachelot fut grandiose de bout en bout, commandant des vaccins par lots de dix en quantité invraisemblable, niant les compétences des infirmiers et généralistes «incapables de respecter la chaîne du froid», surjouant la dramatisation. Entourée d’«experts» prédisant l’Apocalypse, elle mit en place des vaccinodromes dispendieux que louèrent sans grande lucidité aussi bien François Chérèque, persuadé que les généralistes voulaient vacciner par appât du gain, que Jean-Luc Mélenchon, fasciné par la «résurgence du collectif» quand les vaccinodromes en gymnase signaient la défaite de la pensée scientifique indépendante.
En 2010, de déremboursements en franchises, l’Assurance maladie ne remboursait plus que 50% des soins ambulatoires, tandis que le pourcentage d’étudiants en médecine s’installant en ville passait de 14% à 9%. Sommés d’injonctions contradictoires par les nouveauxbenchmarkers de la Sécu, menacés dans certains départements pour avoir octroyé à leurs patients le tiers payant, les soignants dévissaient leur plaque par centaines chaque année.
Dans le même temps, Xavier Bertrand, pour faire oublier aussi bien l’amitié de trente ans entre Jacques Servier et Nicolas Sarkozy que ses nombreux conseillers issus de Big Pharma ou le saccage du Fonds d’orientation pour l’information médicale indépendante (son premier acte en tant que secrétaire d’Etat), lançait après le scandale du Mediator une opération mains blanches : «Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur». Et nous voilà ce soir, comme dirait Jacques Brel. Année après année, la pratique de la médecine générale est devenue plus difficile. Le désert avance, et les solutions de remplacement incohérentes pondues ici et là : médecins itinérants en roulottes, généralistes à la porte des urgences, vétérinaires ruraux enrôlés pour piquer les vieux, font fi du réel et de la particularité du système français, qui faisait une large place à l’humain, à la médecine de l’individu.
Le président qui vient aura le choix : accompagner le mouvement largement entamé par les fossoyeurs, instrumentaliser les dépassements pour pénaliser l’ensemble des professionnels en invoquant les «défaillances» d’une médecine de proximité exsangue, saupoudrer quelques maisons médicales pour faire branché, ou tendre la main aux médecins et infirmiers de terrain pour reconstruire avec eux une politique de santé solidaire.
Il est minuit, docteur Hollande.

L'Afssaps admet des «bénéfices cliniques» du Baclofène contre l'alcoolisme

«Concernant spécifiquement cette utilisation hors du cadre actuel de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), les données de pharmacovigilance sont très limitées, mais ne remettent pas en cause la poursuite de ce type de traitement», note-elle.
Plus de 30 000 personnes prennent déjà du baclofène en France, pour des problèmes d’alcool, hors AMM. Il est commercialisé sous forme de comprimés par le groupe pharmaceutique Novartis sous le nom de Liorésal et comme générique par Sanofi sous le nom de Baclofène Zentiva.
«Cependant, une meilleure connaissance du profil de sécurité d’emploi du baclofène dans ce cadre est absolument nécessaire et justifie de maintenir une surveillance très active de l’Afssaps et des professionnels de santé.»

Nouvelle actualisation «d'ici six mois»

L’Afssaps rappelle que «la prise en charge de l’alcoolo-dépendance implique une approche globale par des médecins expérimentés dans le suivi de ce type de patients dépendants».
«Le recours au baclofène doit être considéré au cas par cas et avec une adaptation de la posologie (ndlr: dose) individuelle afin de garantir dans le temps la dose utile pour chaque patient», précise-t-elle.
L’Afssaps souligne avoir autorisé en avril dernier le lancement d’un essai clinique contrôlé, baptisé «Bacloville», chez des patients présentant une consommation d’alcool à haut risque qui seront suivis pendant au minimum un an. Une nouvelle actualisation est prévue «dans un délai de 6 mois».
Dans son point datant de juin 2011, l’Afssaps se bornait à «une mise en garde» à propos de ce vieux médicament, autorisé depuis 1974 pour soulager de contractures musculaires involontaires d’origine neurologique.
Une position jugée dissuasive qui avait été vivement critiquée par des patients et le Pr Bernard Granger, chef de service de psychiatrie.
La popularité du baclofène a explosé en 2008 avec la parution du livre«Le dernier verre» d’Olivier Ameisen, cardiologue, devenu alcoolique, qui y racontait que ce médicament lui avait supprimé son envie de boire.
(AFP)
Evénement : Les 42e Journées de l’Ecole de la Cause freudienne
  Journées de l’Ecole de la Cause freudienne
Palais des Congrès de Paris
Les 6 et 7 octobre 2012
Autisme et psychanalyse
Les autistes nous enseignent qu’il existe un statut primitif de la langue où le signifiant est un Un tout seul, relié à aucun autre signifiant, un Un ne se rapportant pas à l’Autre. Disjointe alors de ses effets de sens, la langue – lalangue – ne produit aucun effet sujet. Cet insensé n’en est pas moins ordonné par l’ordre obscène et féroce du surmoi que Lacan reconnaissait dès le Séminaire I comme le trognon de la parole, à partir de quoi un sujet pourra se construire. Passer de lalangue au langage suppose un consentement. Un des premiers effets de cette insondable décision de l’être est de nouer ensemble le corps et la langue, car les traces laissées par les signifiants sur le corps en dessinent les bords et l’unifient. Dès lors, il est possible de dire que l’autisme est le statut premier de l’être parlant. Mais la question reste posée de savoir comment sortir de l’autisme et à quelles conditions.
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