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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 17 avril 2012

Tout ça pour quoi


Après le succès d'Il faut qu'on parle de Kevin et de La Double Vie d'Irina, Lionel Shriver s'attaque cette fois au système de santé américain et ses ravages sur la middle-class. La descente aux enfers, tant morale que financière, d'une famille aux prises avec la maladie de la mère. Toute la rage, la provocation et l'humour au vitriol de Shriver au service d'un tableau aussi effrayant que précis d'une Amérique impitoyable.

Après le choc d'Il faut qu'on parle de Kevin, la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa rage, son audace et son humour au vitriol pour une radioscopie féroce et incisive du couple, de la famille, de la maladie et du rôle de l'argent dans notre vie. Un brûlot dévastateur.

Parfois, le soir, dans les embouteillages, Shep Knacker laisse son esprit divaguer : fuir les humiliations au travail, échapper aux jérémiades de son artiste de soeur, aux caprices des enfants, aux discours stériles de son meilleur ami. Quitter tout ça, partir sur cette île au large de Zanzibar, dormir, pêcher son poisson, lire, réfléchir... Vivre, tout simplement.
Un fantasme qu'il touche du doigt le jour ou il vend sa société et touche un petit pactole.
Sa décision est prise.
C'est alors que Glynis, son épouse, va briser net ce doux rêve : elle est atteinte d'une maladie rare, à un stade déjà avancé, et doit commencer au plus vite un traitement expérimental coûteux.

Comment faire face à ce qui nous fait peur ? Comment affronter ce que l'on passe notre existence à fuir ? Combien vaut une vie ?
Procès Breivik : quelle frontière entre folie et terrorisme politique ?
Quelques semaines après la tuerie perpétrée en France par Mohammed Merah, le procès d'Anders Behring Breivik va s'ouvrir ce lundi 16 avril 2012, en Norvège. Si Breivik a été reconnu irresponsable pénalement au moment des faits (schizophrénie paranoïde) par les premiers experts psychiatres, une contre-expertise affirme  aujourd'hui le contraire. Quelle frontière existe-t-il entre un criminel sain d'esprit et un autre subissant une pathologie mentale ? Entretien avec Daniel Zagury, Psychiatre des hôpitaux, spécialiste de psychopathologie et de psychiatrie légale, expert auprès de la cour d'appel de Paris. 
15.04.2012Propos recueillis par Pascal Hérard
D'après le premier rapport des experts psychiatres, Breivik parlait de manière incohérente après son arrestation et agissait de manière compulsive, ne semblait pas avoir d'empathie. Il a été conclu alors qu'il était "schizophrène paranoïde" : qu'en pense le psychiatre ? 


Daniel Zagury : Je n'ai pas examiné Breivik, je ne suis pas Norvégien, mes réponses sont donc évidemment sous réserve. Néanmoins qu'est-ce qu'on peut dire ? Le premier point qui me paraît extrêmement important à comprendre c'est que la loi norvégienne n'est pas la loi française. A un expert français, on demanderait si le discernement de Breivik était aboli ou non au moment des actes. A un expert norvégien, on demande si il était psychotique, si les actes sont en rapport avec une dimension psychotique. Pour un expert français, la question est évidemment de savoir si le sujet était atteint d'une maladie aliénante au moment des faits, mais elle est également de savoir si les faits en cause sont en rapport exclusif, ou en tout cas déterminants, avec cette maladie.

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Breivik laisse échapper des larmes, mais pas de regrets

En Norvège, l'auteur de la tuerie d'Utoya, qui reconnaît les faits mais plaide non coupable, a rejeté l'autorité du tribunal.

Anders Behring Breivik, qui plaide non coupable pour le massacre de 77 personnes perpétré en juillet en Norvège, est resté de marbre face aux enregistrements vidéo et audio déchirants qui ont provoqué l'effroi des familles de victimes, lundi, au premier jour de son procès à Oslo.
Mais il a, de façon inattendue, versé quelques larmes lorsque le procureur a projeté un film de propagande qu'il avait réalisé et diffusé sur internet le 22 juillet, jour des attaques.
L'extrémiste de droite a ensuite retrouvé l'impassibilité qu'il affichait depuis l'ouverture du procès, à 9 heures locales, lorsqu'il s'est agi de voir ou d'entendre des enregistrements retraçant sa sanglante opération.
Aucune émotion manifestée à la diffusion de l'enregistrement de l'appel de détresse passé à la police par Renate Taarnes, 22 ans, qui se voyait périr sous ses balles l'été dernier sur l'île d'Utoya où 69 jeunes, pour la plupart âgés de moins de 20 ans, ont été exécutés, en majorité d'une balle dans la tête.
«Venez vite... ça tire tout le temps», supplie la jeune femme, tandis que le policier qui prend l'appel est incrédule. Elle survivra à la tragédie.
La procureur Inga Bejer Engh énumère la liste des victimes d'Andres Behring Breivik, au premier jour de son procès le 16 avril 2012.La procureur Engh énumère les noms des victimes (Photo Reuters)

Imperturbable

Pas le moindre signe d'émotion non plus lorsque le procureur diffuse une vidéo de surveillance montrant l'explosion d'une camionnette garée au pied du siège du gouvernement dans le centre d'Oslo, tandis que des gens s'en approchent. Bilan : huit morts.
Pas davantage de réaction lorsque sont diffusés les enregistrements de ses propres appels à la police : «Maintenant que l'opération est finie, je souhaite me rendre», affirme-t-il ce jour-là. En réalité, il tuera encore avant d'être finalement arrêté par la police. La tuerie sur l'île aura duré soixante-treize minutes.
Dès son entrée dans le prétoire, juste avant l'ouverture du procès, Breivik, 33 ans, a affiché sa défiance et sa volonté de provoquer.
Il s'est frappé le cœur de la main droite avant de tendre le bras, poing fermé, à l'adresse du public - environ 200 personnes - composé de familles de victimes, de survivants, de journalistes ainsi que de quatre psychiatres. Ce salut, explique-t-il dans un manifeste publié sur Internet le jour du carnage, représente «la force, l'honneur et le défi aux tyrans marxistes en Europe».
 
Puis, il est demeuré imperturbable lorsque le procureur a égrené la liste des noms de ses victimes. Les familles trahissaient leur profond dégoût pour l'accusé par des hochements de tête. Quelques personnes étouffaient des sanglots.
Breivik, lui, gardait la tête et les yeux baissés, semblant ne pas entendre le procureur déclarer solennellement : «L'accusé a commis des crimes extrêmement graves à une échelle qui n'avait jusqu'à présent jamais été observée dans notre pays à l'époque moderne
Norwegian mass killer Anders Behring Breivik cries as he watches a video presented by the prosecution during his terrorism and murder trial, in a courtroom in Oslo April 16, 2012. Breivik, who massacred 77 people last summer, arrived at an Oslo courthouse under armed guard on Monday, clenching his fist in a far-right salute and saying he did not recognise the authority of the judges. Breivik, 33, has admitted setting off a car bomb that killed eight people at government headquarters in Oslo last July, then killing 69 in a shooting spree at a summer youth camp organised by the ruling Labour Party. The video was not made public. REUTERS/Heiko Junge/Pool (NORWAY - Tags: CRIME LAW)Breivik pleure face à un montage qu'il a réalisé (Photo Reuters)

«Légitime défense»

Ses larmes à la vue de son propre film n'ont pas ému.
«Il s'est senti désolé pour lui-même, pas pour les familles», a déclaré une avocate des familles de victimes, Mette Yvonne Larsen.
«Personnellement, je pense que le fait qu'il pleure n'était que le reflet de son émotion devant ce qu'il avait réalisé. Ce n'était pas du tout un signe de regret», a déclaré John Kyrre Lars Hestnes, au nom des victimes de l'explosion.
Les déclarations de Breivik à la cour semblent lui donner raison.
«Je reconnais les faits, mais je ne reconnais pas ma culpabilité» au sens pénal, a-t-il lancé. «J'invoque la légitime défense», a ajouté l'accusé, lui qui a expliqué par le passé avoir agi contre «des traîtres à la patrie» coupables, selon lui, de brader la société norvégienne à l'islam et au multiculturalisme.
D'ailleurs, son avocat Geir Lippestad a ensuite expliqué que les larmes de son client étaient liées à ses sentiments sur «une guerre en cours en Europe».
Portant un costume sombre, chemise blanche et cravate beige dorée, Breivik, qui s'est présenté comme un «écrivain», a déclaré aux cinq juges : «Je ne reconnais pas le tribunal norvégien
Il n'a d'ailleurs pas daigné se lever, comme le veut le protocole, au moment des différentes entrées et sorties des juges.
La juge Wenche Elizabeth Arntzen a annoncé vers 15h20 la fin de la première journée d'audience après avoir entendu les explications préliminaires de l'accusation et les réactions de la défense et des parties civiles.
Le procès, qui reprendra mardi avec le témoignage de Breivik, devrait durer dix semaines et, l'accusé ayant revendiqué le massacre, la principale interrogation portera sur sa santé mentale.
Son avocat Geir Lippestad a déjà prévenu : «Il sera extrêmement difficile [...] d'écouter ses explications», d'autant qu'il va «déplorer de ne pas être allé plus loin» dans son carnage, qu'il a qualifié d'«atroce, mais nécessaire».
Si les juges, dans leur verdict attendu en juillet, le déclarent pénalement responsable, Breivik encourra 21 ans de prison, une peine qui pourra ensuite être prolongée aussi longtemps qu'il sera considéré comme dangereux.
Dans le cas contraire, il devra subir un traitement psychiatrique dans un établissement fermé, potentiellement à vie.
(AFP)



Alcoolisme: le scandale du Baclofène

Trente mille personnes alcooliques consomment illégalement ce médicament. Les prescriptions ne cessent d’augmenter. La Sécurité sociale rembourse. L’Afssaps tergiverse pour des raisons douteuses. Un psychiatre accuse.

«I
l y aura un avant et un après Médiator» avait promis Xavier Bertrand au plus fort de l’affaire du coupe-faim des Laboratoires Servier. Le ministre de la Santé a tenu cette promesse: l’après-Médiator a pour nom Baclofène. Tous les ingrédients d’un scandale sanitaire sont en place comme en témoigne l’initiative d’un chef de service de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Le Pr Bernard Granger, spécialiste de psychiatrie à l’hôpital Cochin. Il vient d’accuser de «non assistance à personne en danger» Xavier Bertrand et Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps)  du fait des atermoiements de la puissance publique à autoriser officiellement ce médicament dans l’indication du sevrage alcoolique.

Nous avons déjà évoqué ici l’affaire du Baclofène, ce vieux médicament utilisé dans quelques maladies neurologiques et qui connaît une  nouvelle et tempétueuse jeunesse dans la lutte contre la dépendance aux boissons alcooliques. Le Baclofène est promu depuis près de cinq ans avec un enthousiasme teinté de colère par un médecin (Olivier Ameisen) qui en a découvert personnellement les vertus.
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Contre les tabous de la maladie mentale
Trois étudiantes en médecine lancent le projet OSMOSE
Trois étudiantes en médecine, au préexternat, viennent de lancer le projet OSMOSE qui consiste à démystifier la maladie mentale auprès des jeunes de quatrième et cinquième secondaire. Laurence Chaput, Clodel Naud-Bellavance et Marie-Christine Gélinas ont, depuis janvier, fait des présentations à l’école secondaire Marcelle-Mallet et au Collège de Lévis où elles ont rencontré 29 groupes d’élèves. À l’automne, le service devrait reprendre dès le mois de septembre.
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Les étudiantes en médecine Laurence Chaput, Clodel Naud-Bellavance et Marie-Christine Gélinas ont implanté un programme pour démystifier la maladie mentale auprès des élèves du secondaire.
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Canada

Projet de sensibilisation des employeurs

La santé mentale, ça se travaille


Au cours des prochains mois, une équipe de La Croisée des sentiers unira ses forces afin de sensibiliser et d’outiller le plus grand nombre d’employeurs de la MRC des Sources face aux problèmes de santé mentale.

La maladie mentale ne fait pas de discrimination quant à l’âge, le revenu, la culture ou le niveau d’instruction. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, les problèmes de santé mentale coûtent annuellement 51 milliards $ à l’économie canadienne. Cette statistique fait référence à l’absentéisme au travail, mais également au présentéisme qui indique que la personne est présente physiquement au travail sans produire le rendement attendu. 

Une personne sur cinq souffrira d’un problème de santé mentale au cours de sa vie. D’ici 2020, on prévoit que les problèmes de santé mentale deviendront la première cause d’invalidité au Québec. 

« La répercussion sur les travailleurs canadiens et les milieux de travail sera donc très importante. De cette constatation émerge cette idée de rencontre avec les employeurs », indique Denis Hinse, président de La Croisée des sentiers. 

Une norme qui responsabilise les employeurs 
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Guide "Santé et dérives sectaires"

Couverture du guide Santé et dérives sectaires
Un nombre croissant de Français est attiré par des pratiques de soins ou de bien-être, en alternative ou en complément de soins conventionnels.  De leur côté, ces pratiques ou méthodes se développent de manière exponentielles ; elles ne sont pas toujours dénuées de risques de dérives sectaires. Elle représentent près de 25% des interrogations reçues à la Miviludes.

Aussi est-il apparu opportun qu'un guide facilite l'évaluation des situations de danger en ce domaine et apporte des conseils afin d'agir utilement pour soi-même ou un proche, notamment si des malades sont conduits par des pseudo thérapeutes à se détourner des soins conventionnels.
Ce guide s'adresse tant aux professionnels de santé qu'au grand public.

Alzheimer : Les cas de démence vont exploser dans le monde

PSYCHOLOGIE ET SANTÉ


Les cas de démence devraient tripler d'ici 2050, pour atteindre 115,4 millions de personnes dans le monde, selon l'OMS.
Le nombre de cas de démence devrait dépasser les 100 millions de personnes dans le monde d'ici 2050
Le nombre de cas de démence devrait dépasser les 100 millions de personnes dans le monde d'ici 2050 SIPA/DURAND FLORENCE
La population vieillit et la diminution des facultés mentales guette une partie d'entre nous. A tel point que les cas de démence devraient doubler d'ici 2030 et tripler d'ici 2050, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiées ce mercredi. Résultat : le nombre de cas de démence devrait passer de près de 36 millions de personnes dans le monde actuellement à 115, 4 millions en 2050. 

Les pays pauvres sont les principaux concernés

Plus de la moitié (58%) des personnes atteintes de démence vivent dans un pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette proportion pourrait dépasser 70% d'ici 2050, même si on trouve des cas de démence dans tous les pays.
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Le babouin de Guinée, un être doué pour l'orthographe

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Le babouin de Guinée, un être doué pour l'orthographe.
Le babouin de Guinée, un être doué pour l'orthographe. | AFP/JOEL SAGET
Une expérience de pensée proposée par les statisticiens consiste àimaginer une armée de singes dactylographes et à tenter de déterminer la probabilité pour qu'ils produisent les oeuvres complètes de Shakespeare. Les chances sont minces, mais non nulles. Il n'est pas postulé que ces singes virtuels aient conscience de ce qu'ils écrivent.
Une expérience bien réelle montre que les statisticiens sous-estiment sans doute leurs capacités en les cantonnant à une frappe aveugle : certains babouins semblent en effet capables de distinguer des mots réels et des suites de lettres sans signification. Ce "sens de l'orthographe", qui ne demande qu'à s'épanouir, a été mis en évidence dans une unité de recherche proche de Marseille, à Rousset-sur-Arc.
Avant de détailler ces observations fascinantes, publiées dans la revueScience du 13 avril, quelques mots s'imposent sur cette station zoologique unique en son genre : la trentaine de babouins de Guinée(Papio papio) qui y résident "vivent dans un enclos de 700 m2, en société, comme ils le feraient dans un zoo", explique le primatologue Joël Fagot, qui a eu l'idée de leur donner accès à des bungalows équipés d'une dizaine d'ordinateurs à écran tactile sur lesquels une série d'expériences leur sont proposées. Une puce électronique de la taille d'un grain de riz, implantée dans le bras, permet d'identifier chaque individu et de reprendrel'expérience là où il l'a laissée. Quand il répond correctement, il reçoit quelques grains de blé ; dans le cas contraire, il doit patienter avant defaire un nouvel essai.
CONNAISSANCE IMPLICITE DES RÈGLES
"Il n'y a aucune contrainte pour l'animal. Il est volontaire et ses performances sont bien meilleures que dans les situations de laboratoire classiques", indique Joël Fagot. Ce dispositif révolutionne la cadence d'apprentissage des animaux : certains font jusqu'à 3 000 essais par jour. Un de ses collègues, Jonathan Grainger, lui a donc suggéré un protocole"qui auparavant aurait relevé de la science-fiction". Il visait à déterminer si ces babouins étaient capables d'apprendre à distinguer, dans des suites de quatre lettres, celles qui correspondaient à des mots anglais et celles qui n'avaient aucune signification dans cette langue. "Je voulais étudier le codage orthographique en dehors de toute influence linguistique, phonologique", explique Jonathan Grainger. Les babouins étaient une parfaite tabula rasa.
L'apprentissage initial consistait à présenter de façon répétitive un mot réel au milieu de "non-mots". Certains animaux se sont montrés capables de discriminer plus de 300 mots dans un échantillon total de près de 8 000 non-mots, avec une précision de 75 % ! Plus étonnant encore, une fois qu'un vocabulaire minimal était acquis et qu'on introduisait des mots encore jamais vus par les babouins, ceux-ci les classaient significativement plus souvent parmi les mots que dans les non-mots. Comme s'ils avaient acquis une connaissance implicite des règles orthographiques - comme l'association préférentielle de certaines lettres. A l'inverse, plus un non-mot ressemblait à un vrai, plus les babouins avaient tendance à le classer dans la mauvaise catégorie.
"Cela montre qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des connaissances linguistiques pour acquérir des facultés de codage orthographique", résume Jonathan Grainger. Cela renforce l'hypothèse selon laquelle la lecture s'appuie sur le recyclage de circuits cérébraux forgés bien avant l'avènement d'Homo sapiens avancée par Stanislas Dehaene (Collège deFrance). "Ce travail est très remarquable, indique ce dernier. Il est fondamental que nous parvenions à une meilleure connaissance des mécanismes neuronaux de la lecture, tant pour faciliter son apprentissage que pour comprendre et mieux aider les enfants dyslexiques. L'imagerie cérébrale peut beaucoup, mais les détails les plus fins du code neural nous échappent. L'arrivée d'un modèle animal d'une partie des opérations de lecture pourrait changer la donne."


L’importance de la psychiatrie dans les opérations militaires, selon un expert
 17/04/2012 13:38 GMT
Dakar, 17 avr (APS) – Le médecin-commandant Amadou Cambel Dieng, coordonnateur du Programme de soutien psychologique des armées (PSPA), a relevé l’importance du psychiatre dans les Mission des opérations militaires lors desquelles ce dernier est chargé de la gestion des incidents critiques et la prévention du stress opérationnel.

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samedi 14 avril 2012


La France classe « Trésor national » les archives du philosophe Michel Foucault
Un avis publié samedi 14 avril au Journal Officiel annonce que l’État français a décidé de classer « trésor national » les archives du philosophe Michel Foucault, l’un des auteurs les plus cités au monde, critique des institutions sociales comme la psychiatrie et le système carcéral.
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Guy Baillon

La dernière loi sur la psychiatrie attaque la démocratie



Jean-Paul Leroux, philosophe, a montré, lors d'uncolloque le 15 mars à Gap sur les conséquences de cette loi du 5 juillet 2011 (1) en particulier les soins sous contrainte à domicile, comment cette loi attaque la démocratie.
Il nous a rappelé que la naissance de la démocratie en Grèce s'est fondée sur la division de la Cité en trois espaces: "oikos", la maison, le domicile; "agora", le marché, l'espace où se rencontrent les citoyens, où ils discutent des affaires de la cité, de la constitution d'une doxa commune; "ecclesia", l'assemblée des citoyens libres, le lieu où se votent les lois, où la cité se régit, où agissent les hommes en tant que citoyens.
Ces trois sphères se retrouvent toujours. Puisque l'oikos est aussi l'espace privé, l'agora, le lieu des activités libres d'hommes libres, et un espace purement public et l'ecclesia, le lieu de la politique, Leur nature et leurs relations sont décisives pour savoir si nous vivons en démocratie ou sous un autre régime.
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folie, littérature, fou, création, destruction, colloque, actes, communication, analyse, balzac, henry james, james, horla, maupassant, surréalisme, surréalistes, cécile brochard, esther pinon, rennes

LES ACTES DU COLLOQUE La folie : création ou destruction ? parus aux Presses Universitaires de Rennes en fin d'année dernière, sous la direction de Cécile Brochard et Esther Pinon, interrogent les liaisons dangereuses entre folie et littérature. D'emblée présentée comme protéiforme, la démence est envisagée à la fois dans le texte – comme motif littéraire récurrent – et en amont du texte – chez l'auteur lui-même. Dès lors, les interventions des différents universitaires réunies dans l'ouvrage ont pour tâche de répondre, grâce à la confrontation de textes d'époques, de cultures et de genres extrêmement variés, au double problème résumé ainsi par Cécile Brochard : "La folie est-elle une ressource fertile, ou menace-t-elle l’écriture de mutisme ? La figure du créateur a-t-elle partie liée avec celle du fou ?"
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Autisme: le Dr Bokobza répond à L'Express

Par  et Estelle Saget, publié le 12/04/2012
En réponse à sa propre interview publiée le 18 mars sur L'Express, le Dr Hervé Bokobza, psychiatre retraité et membre fondateur ducollectif des 39 contre la Nuit Sécuritaire, nous demande de publier le droit de réponse suivant. 
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Les Rencontres de la CRIEE Reims 1er et 2 Juin 2012

Politiques de l’hospitalité

Reims
Contact :
XIIIes Rencontres de la CRIEE
Renseignements et inscriptions : Patrick Chemla et Gérard Rodriguez
Centre de jour Antonin Artaud : 03 26 40 01 23 

g.rodriguez@epsdm-marne.fr

CENTRE DES CONGRES REIMS
!!! INSCRIVEZ-VOUS VITE, NOMBRE DE PLACES LIMITE !!! 
 vendredi 1er juin 2012 
et samedi 2 juin 2012



POLITIQUES DE L’HOSPITALITE
Reprendre une fois encore cet enjeu crucial de l’hospitalité dans ce moment de crise, traverséd’attaques aux fondements de la Culture, nous conduit nécessairement à une prise de positionpolitique. Comment passer sous silence l’insupportable montée du racisme et de l’antisémitisme, l’hostilité explicite aux étrangers qui menaceraient tellement l’identité nationale qu’il faudrait les expulser sans cesse ?
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Deux élèves de 6e tentent de se suicider dans leur collège

Florian Loisy et Stéphane Sellami | Publié le 14.04.2012
Les vacances scolaires débutent en Essonne. Mais, pour certains élèves du collège Eugène-Delacroix à Draveil, l’esprit est ailleurs. Et il sera difficile pour eux de profiter de cette trêve dans leurs études. Car jeudi, vers 17 heures, à la fin de leurs cours, deux de leurs camarades, inscrites en 6e, ont tenté de se suicider.
Enfermées dans les toilettes de l’établissement, deux jeunes adolescentes ont ingurgité ensemble et à forte dose, du Bisoprolol, un médicament qui appartient à la famille des bêtabloquants.
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