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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 25 septembre 2011


Féministes en tous genres

entretiens et articles de chercheuses sur le genre et les sexualités


Au lieu du féminin


Entretien avec Monique Schneider (première partie)


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Monique Schneider est psychanalyste, et membre de la Société de psychanalyse freudienne. Directrice de recherche émérite au CNRS, après avoir enseigné dans le département de psychanalyse de Paris VII, elle assure un séminaire à l’Ecole normale supérieure.

 Monique Schneider a répondu par écrit à nos questions, tandis qu'elle rédigeait La détresse aux sources de l'éthique (parution en avril 2011).




Dans La détresse aux sources de l’éthique, Monique Schneider repart de L’« Esquisse d’une psychologie scientifique », rédigée par Freud en 1895 sous l’inspiration et à l’adresse de Fliess (p. 10) [1]. En bonne et nombreuse compagnie – celle, entre autres, de Melville, Montaigne, Herman Cohen, Levinas et Claude Lévi-Strauss –, elle poursuit son questionnement sur le rapport à l’autre et « le partage sexué » promus par une psychanalyse d’obédience freudo-lacanienne.

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Jeune mère de famille paraplégique, Stéphanie vit comme tout le monde. Sauf quand la réalité la rattrape…

22 septembre 2011

Toujours à la recherche d'un emploi, j’ai pensé me réinscrire à la fac afin de faire de la sociologie dans le cadre de la validation des acquis de l'expérience (VAE)...
Je parle de tout ça à mon mari qui me dit «rue d'Hautpoul c’est au fin fond du 19e, ça va être compliqué en bus et j’ai bien peur que les rues soient un peu en dévers dans ce coin là de Paris!»
L
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Euthanasie : pour une médecine humaine et responsable

Par VÉRONIQUE FOURNIER Cardiologue, directrice du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin , DENIS BERTHIAU Juriste


L’affaire récente de Bayonne m’évoque ce que nous avons souvent entendu au cours du travail que nous venons de terminer au Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin à Paris. A savoir ce que disent attendre de la médecine, au moment de leur mort, les personnes de plus de 75 ans : un message auquel nous ne nous attendions absolument pas…

En janvier 2009, nous avons lancé une étude auprès de 200 personnes âgées de plus de 75 ans, malades ou non, dépendantes ou non, vivant chez elles ou en maison de retraite, pour savoir ce qu’elles pensaient du dispositif des «directives anticipées», introduit en 2005 par la loi Leonetti et les autorisant, comme tout un chacun, à écrire ce qu’elles souhaiteraient qu’il soit décidé pour elles au moment de leur fin de vie. L’objet n’est pas ici de dévoiler les résultats de l’étude qui seront présentés pour la première fois lors d’un colloque organisé le 11 octobre, à la MGEN à Paris, en partenariat avec Libération et France Culture. Il est d’évoquer plus spécifiquement trois d’entre eux.

Le premier est que tous ceux que nous avons rencontrés, quasi sans exception, expriment fortement qu’ils veulent vivre et vivre encore, résolument, quels que soient leur âge et leur état de santé.

Le deuxième est que la très grande majorité d’entre eux ne veulent pas entendre parler d’euthanasie, au sens où on l’entend usuellement d’un droit ouvert permettant d’obtenir, en tant qu’homme libre, une aide active à mourir de façon anticipée, à son heure et en toute conscience. 

Pour autant, et c’est le troisième message intéressant ici, ils sont nombreux à dire clairement qu’ils souhaiteraient que la médecine, au bout du bout, le jour où elle n’aura vraiment plus rien à leur proposer, quitte à ce qu’ils soient déjà inconscients et dans l’incapacité de s’exprimer, prenne sur elle de précipiter les choses en douceur.

Pourvu que je tombe sur un médecin qui aura assez d’humanité pour cela, disent-ils ! Et beaucoup d’entre eux ni ne considèrent qu’il s’agit vraiment là d’euthanasie ni ne veulent écrire de directives anticipées dans ce sens : ils ont bien trop peur qu’elles servent alors de blanc-seing aux médecins pour arrêter prématurément le combat ! Certes, tous n’expriment pas cela. La plupart éludent le sujet, le tiennent à distance, disent qu’il n’y a rien à en dire et que l’on ne peut rien anticiper. D’autres expriment qu’ils sont contre toute forme de précipitation, ils sont souvent de fervents adeptes des soins palliatifs - mais ceci n’est pas toujours exclusif de cela.

Enfin, il y a aussi ceux qui sont militants de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, ou proches de ses thèses ; mais même ceux-là, poussés dans leurs retranchements, sont près d’un tiers à dire qu’ils aimeraient ne pas avoir à aller jusqu’à devoir s’exprimer in ultime pour demander la mort. Et tous ceux qui espèrent que quelqu’un acceptera de précipiter au dernier moment le cours des choses utilisent les mêmes arguments : mieux que personne, la médecine sait quand cela ne vaut plus la peine de continuer, c’est son métier ; c’est elle aussi qui est la mieux placée pour savoir comment faire partir les gens en douceur ; il devrait donc faire partie de son travail, de ses «bonnes pratiques», d’accepter de faire cela aussi, en plus du reste, pour ceux qui le souhaitent…

Somme toute, ce qu’ils demandent n’est-il pas assez proche de ce qu’aurait fait pour ses patients le docteur Bonnemaison de l’hôpital de Bayonne - et de ce qui du reste se fait régulièrement dans nos hôpitaux, sous une forme ou sous une autre ? Et sommes-nous sûrs qu’il soit moralement si condamnable de répondre positivement à de telles demandes, si tant est que l’on n’y réponde pas seul, ce qui est probablement le moindre des garde-fous indispensables ?

C’est vrai que le débat se profilerait alors de façon radicalement différente de celle envisagée jusqu’ici. Nous serions loin de l’euthanasie-liberté, choisie par plusieurs de nos voisins européens, et consistant à ouvrir la possibilité de mettre fin à la vie d’une personne qui le demande, après mûre réflexion, au nom de sa liberté, ou de l’euthanasie-exception à laquelle il ne pouvait être fait appel que pour des cas dramatiques et rarissimes, proposée par le Comité consultatif national d’éthique il y a quelques années.

Se pourrait-il que le débat sur l’euthanasie en France devienne celui ouvert par l’affaire de Bayonne ? En effet, à en croire les résultats de notre étude récente, comme ceux du dernier sondage sur «Les Français et l’euthanasie» réalisé par l’Ifop pour Sud Ouest du 17 au 19 août, il semblerait bien que ce soit ce type d’euthanasie qui rencontre l’écho le plus large dans la population : une euthanasie banale, quotidienne, confiée à une médecine en qui on a confiance, une euthanasie accordée à la toute fin d’une vie, comprise comme une libération offerte, au nom de ce qu’on appelait autrefois le «paternalisme médical», c’est-à-dire à l’inverse exactement du mouvement qui a porté les législations ailleurs.

Y aurait-il sur la question une spécificité française et comment la comprendre ? Une hypothèse pourrait être que l’équilibre entre l’individu et le collectif soit particulier chez nous. Nous serions comme imprégnés d’une tradition d’allégeance à la règle collective. Gageons qu’il y a encore du chemin avant que les Français fassent de l’euthanasie une revendication de l’individu au nom de son autonomie.

Aujourd’hui, leur principale attente est ailleurs : dans une loi qui autorise, au nom de la solidarité collective, la médecine à être à la fois humaine mais aussi responsable, jusqu’au point de précipiter in extremis leur mort, pour leur épargner d’ultimes souffrances, et peu importe avec quel produit pourvu que la fin soit douce. Est-ce possible ?

 Et si on parlait plutôt de la fin de vie ?
Par PHILIPPE BATAILLE Sociologue, directeur de recherche à l’EHESS (Cadis-CNRS)

Lors de la médiatisation de l’affaire de Bayonne, de nombreux contrastes sont apparus. Retenons en trois qui font s’interroger sur le devenir de la loi Leonetti dans la gestion médicale de la fin de vie. Cette loi autorise à «laisser mourir» un patient qui le souhaite en arrêtant tous les traitements, puis en arrêtant l’alimentation et l’hydratation si le corps survit à l’arrêt des traitements. Sa mise en œuvre a favorisé le développement des soins palliatifs qui font désormais autorité pour prendre en charge la mort à l’hôpital.

Mais il faut savoir plusieurs choses. D’abord, sur plus de 500 000 décès par an en France, quelque 200 000 ont lieu dans des activités cliniques reliées à l’urgence, notamment en réanimation. Dire que 80% des décès se produisent à l’hôpital masque les circonstances dans lesquelles ils se produisent. Qui s’est soucié de cette femme parvenue au terme de son existence, d’un âge très avancé, évidemment affaiblie, qui ne réclame rien de plus, dans un ultime filet de voix, que la possibilité d’uriner, et que l’on retrouve morte et inondée lorsqu’on se penche sur son brancard, à l’exact emplacement où elle fut déposée quelques heures plus tôt par un ambulancier. Des cas comme celui-ci sont quotidiens.

Retenons alors qu’il n’existe pas d’offre de soins réels, et surtout pas palliative, pour ceux qui rejoignent l’hôpital au seuil de leur mort. Nul ne peut plaider le manque de moyens palliatifs, car le mourant déjà à l’agonie qui arrive aux urgences n’intéresse pas ces services qui affirment ne pas être une médecine du mourant.

Un second contraste étonne. Que n’a-t-on pas entendu sur le caractère isolé du geste du médecin ? Le suicide de son père, médecin lui aussi, a suscité le doute sur son propre équilibre psychologique et sa compétence de médecin. En même temps, plusieurs centaines de ses collègues se sont rassemblés dans le hall de l’hôpital de Bayonne pour lui apporter leur soutien. Et les familles concernées par la mort d’un des leurs n’ont toujours pas porté plainte.

Que faut-il penser ? La justice le dira. Admettons malgré tout la faiblesse de l’argument de l’acte irraisonné, voire de la manifestation d’une pathologie souterraine ou de la transcription médicale d’un rapport personnel à la mort. La spontanéité avec laquelle diverses manifestations et pétitions de soutien à l’urgentiste ont fleuri détruit plus encore l’impression d’une hérésie. Le soupçon du désordre psychologique nous rappelle que c’est toujours le cas pour ceux qui envisagent de se soustraire à l’agonie, ce temps de la mort que les soins palliatifs réhabilitent.

Pourquoi soupçonner d’intentions mortifères celui qui envisage le décès d’un être qu’il aime profondément, ou pourquoi traiter de suicidaire le candidat à la dispense de l’agonie ? Le silence des familles de Bayonne demeure sur ce point bien troublant. Supposons qu’elles entretiennent leur paix personnelle du travail de deuil qui était à l’œuvre. Mais à quelles conditions favorise-t-on le deuil de ceux qu’on laisse derrière soi au moment de mourir ? Et qu’y peut l’hôpital puisque c’est dans ses bras que nous mourons presque tous ?

Sur ce point, les soins palliatifs ont d’évidence une réponse défaillante qui promeut la culture de l’agonie à laquelle n’adhèrent pas les Français qui en financent pourtant l’activité.

Dans l’affaire de Bayonne, un troisième contraste interroge. Pourquoi les premières interventions politiques du gouvernement n’incitent-elles à ne parler que d’euthanasie, pour en condamner précipitamment la pratique avant que l’on sache très précisément ce qui s’est passé, sans plus parler de la fin de vie alors que c’est aussi la question ? Comment meurt-on en France lorsqu’on est orienté vers des services d’urgence à la toute fin de sa vie ? Parlons de l’euthanasie après l’élection présidentielle, propose Jean Leonetti, actuel ministre des Affaires européennes. C’est à n’y rien comprendre. Que n’a-t-on pas organisé ce débat avant et pourquoi pas maintenant puisque des candidats ont déjà fait des propositions sur ce sujet ?

Ces incohérences s’expliquent si l’on admet que le masque tombe. La réalité est que la loi Leonetti sur la fin de la vie est devenue le protocole Leonetti d’arrêt de vie. On ne peut s’entendre sur sa mort avec un médecin que s’il pratique le «laisser mourir». Avec ce cadre juridique devenu protocole de médecine depuis peu, il arrive qu’on arrête l’alimentation et l’hydratation de grands prématurés de moins d’un kilogramme.

Le protocole Leonetti (arrêt de l’alimentation et de l’hydratation) s’applique aussi à des patients atteints d’une pathologie évolutive qui sont parvenus au bout de leur lutte personnelle et qui réclament que «cela cesse», ne souhaitant pas voir la maladie les «dévorer», selon leurs propos que j’ai recueillis dans un service de soins palliatifs. Ce protocole est-il appelé à s’étendre à des vieillards à l’agonie dont le corps ne s’éteint pas ?

On doit, c’est une évidence, faire preuve d’humanité envers ceux qui ont lutté contre la maladie et la mort, et envers leurs proches. Cette humanité, n’est-on pas en droit d’espérer qu’elle offre un accompagnement vers la fin de vie qui soit autre chose qu’une proposition d’affamer et d’assoiffer jusqu’à ce que mort s’ensuive ?

Ayant compris l’équation de la mort à l’hôpital, nombre de vieillards ou de malades hésitent désormais à s’engager dans des soins dont ils savent qu’ils ne sortiront plus ou, à l’inverse, s’obstinent à en recevoir plus encore, mais en espérant finalement mourir de l’effet secondaire ou délétère de l’un d’entre eux. Pour beaucoup, mieux vaut mourir aux urgences qu’au terme d’une agonie dont ils ne veulent pas.



Lacan à la télévision. Un certain regard : Psychanalyse I (Audio)

Affiche modifiée de l'émission de l'ORTF : Jacques Lacan, Psychanalyse I, dans la série Un certain regard (1974).
En 1974, dans la série télévisée « Un certain regard », Jacques Lacan, Première partie.
À la télévision comme dans son séminaire il s’agit d'un regard à qui il ne s’adresse pas mais au nom de quoi il parle. Point n’est besoin sans doute d'y ajouter le nôtre pour entendre la télé séance. Notre oreille suffit à sa parole qui n’en ré/aisonne que plus dans notre citerne de vision vide.
Grande lucidité nous revient en revanche de l’écouter annoncer le nécessaire retour du racisme – par l’égarement de notre jouissance en son refus de se laisser situer de l’autre, réduit au sous-développé dénié dans son mode à lui de jouir – et prononcer la précarité de l’avenir de notre propre mode, le plus-de-jouir, autrement dit la plus-value : comment espérer que se poursuive cette humanitairerie de commande qui, après tout, ne nous a servi qu’à habiller nos exactions ? Si même Dieu, à reprendre de tout ça de la force, finissait pas ek-sister, ce qui après tout n’est pas impensable, ça ne présagerait rien de meilleur, car tout son passé est en fin de compte plutôt funeste.
Encore que, pensons-nous, cette nécessité annoncée ne soit pas à recevoir d’un prophète mais à interroger derechef dans sa possibilité en tant que le même de notre refus de l’autre / Autre.
Au gré des demandes qu’on lui fait dans cette première partie il est successivement question de :
1. L'INCONSCIENT (L’âme et l’inconscient, La guérison, Le versant de l’analyse, Ce que Freud découvre dans l'ICS).
2. LA JOUISSANCE (La répression comme origine du refoulement, La famille et la société, Le racisme)
Une émission de l’ORTF préparée par Jacques-Alain Miller et réalisée par Benoît Jacquot.
Pour écouter la première partie ouvrir le lecteur audio ci-dessous : 
  • Length: 44:41 minutes (40.92 Mo)
  • Format: MP3 Stereo 44kHz 128Kbps (CBR)

22.09.2011

Décès d'un autiste lors d'une interpellation musclée

Jeudi 22 septembre - C'est la Provence qui raconte cette histoire terrible ce matin. A Marseille, l'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie par le parquet après le décès à l'hôpital d'une personne autiste de 48 ans, victime d'une crise cardiaque pendant que des policiers le maîtrisaient de façon musclée. Il était en crise. Une crise muette. Ils ne le savaient pas...
Les policiers avaient été appelés mardi après-midi par une voisine de cet homme. Elle le connaissait, ils communiquaient parfois, mais là il était agtressif et mutique dans le hall, cassait des vitres. Un chef d'équipe et deux policières, dont une adjointe de sécurité, sont arrivés, lui ont demandé de les suivre. Très costaud, l'homme n'a pas répondu, se serait "rué"selon le parquet sur les policiers", qui ne savaient pas qu'il souffrait de troubles mentaux.
"Il se débattait très violemment, au point que deux fonctionnaires ont été blessés, l'un à la main, l'autre à la cheville, en tentant de le maîtriser et de l'entraver au sol", expliquait ce matin Jacques Dallest, procureur de Marseille, à l'Agence France presse. Le quadragénaire a fini par faire un arrêt cardio-vasculaire. Hospitalisé et placé en réanimation, il est décédé mercredi.
Le parquet a saisi l'IGPN afin de préciser si les "gestes techniques effectués lors de l'interpellation étaient justifiés", avant d'ouvrir une enquête pour "homicide involontaire" à la suite du dépôt de plainte des parents de l'homme autiste. Une autopsie doit être pratiquée.
(avec AFP)
Mommy Tummy : Le simulateur de maternité pour hommes…WTF !


Cette ceinture abdominale, Mommy Tummy, permet de simuler une grossesse pour celui qui la porte. On peut ainsi voir son ventre et ses seins grossir et ressentir lesmouvements du bébé.
mommy tummy le simulateur de maternite pour homme wtf Mommy Tummy : Le simulateur de maternité pour hommes...WTF !
Cet appareil est bien sûr Japonais, il n’y a que là bas que l’on peut penser à des systèmes high-tech aussi fou…

Le système est composé d’une ceinture abdominale qui se gonfle à l’aide ballons d’air et de petites membranes permettant de simuler le mouvement du bébé le long de la peau du ventre.

Comble du WTF par excellence à la japonaise, les seins se gonflent également pour donner encore plus de réalité au Mommy Tummy.

Cet appareil est sensé faire découvrir les joies de la maternité aux hommes, à conditions qu’ils aiment déjà porter une robe à fleur…. En moins de 2 minutes, ils vont vivre la totalité d’une grossesse de 9 mois.

Voici une vidéo de cette présentation.

jeudi 22 septembre 2011







Journées d’automne : Qu’est-ce qu’un enfant ?

Espace analytique 
Association de Formation Psychanalytique et de Recherches Freudiennes d’Espace analytique
Journées d’études
8 et 9 octobre 2011
Faculté de Médecine - Amphi Binet 45 rue des Saints-Pères 75006 Paris
Qu’est-ce qu’un enfant ?
Comité d’organisation :
Claude BOUKOBZA, Danièle BRUN, Patricia de ROUVRAY, Claude-Noële PICKMANN, Catherine SALADIN, Guy SAPRIEL, Catherine VANIER, Alain VANIER
Renseignements :
Espace analytique
Centre Octave et Maud Mannoni 12 rue de Bourgogne, 75007 Paris 
Tél. : 01 47 05 23 09
espace.analytique@wanadoo.fr
www.espace-analytique.org
Dans ce monde de « l’enfance généralisée » que deviennent l’enfant et son symptôme ? L’enfant n’est pas hors discours, il est pris dans le lien social qui lui donne les formes de sa présence au monde aujourd’hui. A l’occasion de ces journées, nous questionnerons l’évolution de la place de l’enfant dans notre société : Que penser du droit à l’enfant ? De l’enfant à tout prix ? De sa place dans la vie familiale et dans l’économie du couple ? Mais que penser aussi de l’enfant comme symptôme du social, ce dont témoigne paradoxalement la présence persistante de la psychanalyse dans les institutions destinées à l’enfance ?

AMP Blog
 
19 de septiembre de 2011
 
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES / Texto de François Ansermet en Francés
Posteado por Blog amp a lunes, septiembre 19, 2011
 
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Au-delà de la crise du symbolique?
par François Ansermet
Quelques notes à propos du colloque de l’ASREEP-NLS du 3 Septembre 2011 à Lausanne : « Les métamorphoses contemporaines dans la culture. Incidences sur la clinique psychanalytiques ».
Comment caractériser notre époque ? Sommes-nous vraiment face à une métamorphose dans la culture ? Ou chaque époque entretient-elle à la fois une inquiétude perplexe quant à l’avenir et un rapport nostalgique au passé, finalement des formes de solitude du sujet face à sa condition de mortel qui le laisse finalement potentiellement sans recours ?

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La Lecture insistante. Autour de Jean Bollack
Colloque de Cerisy
11
Septembre 2011 – Albin Michel – Bibliothèque des Idées – 25 €

Né en 1923, Jean Bollack est un des plus grands philologues de notre époque, également très connu pour ses travaux sur le théâtre, la psychanalyse et la philosophie grecque. Les textes rassemblés dans ce volume témoignent d’une rencontre entre des chercheurs d’horizons et de disciplines diverses. La raison de cette rencontre est d’abord celle d’une convergence de méthode : l’herméneutique critique (les œuvres sont à la fois sources de sens et parties prenantes de l’histoire intellectuelle qui les a produites) dont Jean Bollack et Heinz Wismann ont été les premiers à révéler la fécondité dans le domaine de la philosophie antique – présocratique, notamment. Si J. Bollack a pu tester cette méthode dans un domaine relativement circonscrit –Hésiode, Héraclite, Empédocle, les tragiques grecs, Épicure–, il importait d’étendre le champ de son application à des œuvres d’époques et de genres différents : littérature, poésie, textes sacrés, peinture, et d’asseoir sa validité dans une perspective plus théorique en la justifiant du point de vue des théories du langage, de l’interprétation et de la critique esthétique. Cet ouvrage offre aux lecteurs la possibilité de revisiter des textes souvent très connus (Genèse, Homère, Œdipe roi, Molière, Madame Bovary, Rimbaud, etc.) sous un angle qui en rénove la réception.

LUNDI 19 SEPTEMBRE 2011



Accouchement sous le secret : plus de 600 femmes par an


Chaque année en France, de 600 à 700 femmes (664 en 2009) demandent à accoucher sous le secret (formule utilisée dans les textes législatifs de préférence à accouchement sous X, car secret n’implique pas anonymat). Une étude de Catherine Villeneuve-Gokalp publiée dans « Population », la revue de l’Institut national d’études démographiques (INED), permet de mieux connaître les caractéristiques de ces femmes et le contexte de la grossesse.
L’accouchement sous le secret n’empêche pas la femme d’établir la filiation au moment de la déclaration de naissance de l’enfant. Cela a été le cas de 10 % des femmes de l’enquête, réalisée en partenariat avec le Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP). Quant à donner à l’enfant la possibilité d’accéder ultérieurement à ses origines, 13 % des femmes indiquent leur identité dans le dossier de l’enfant et 29 % y laissent un pli fermé, qui pourra être ouvert sous certaines conditions.
L’étude définit trois profils principaux pour ces mères qui choisissent le secret : les jeunes femmes dépendantes de leurs parents (25 %), les femmes indépendantes (25 %) et les femmes seules en situation de précarité (15 %). L’accouchement secret n’est pas choisi seulement par des femmes très jeunes (le tiers avaient plus de 30 ans et 16 % au moins 35 ans). Mais les contraintes financières jouent souvent un rôle : trois mères de naissance sur quatre n’ont pas leur indépendance économique. Et les femmes qui reviennent le plus souvent sur leur décision – 14 % des mères reprennent l’enfant dans le délai légal de deux mois après la naissance – sont celles qui ont dû se séparer de l’enfant sous la pression de contraintes familiales ou économiques. Enfin, une fois sur dix, l’abandon de l’enfant pourrait s’expliquer par des problèmes de santé, de la femme (dépression, handicap physique ou maladie grave principalement) ou, moins souvent, de son partenaire (toxicomanie, alcoolisme).
Au total, pour 43 % des femmes, les raisons d’abandonner l’enfant sont liées au partenaire. Viennent ensuite les difficultés financières, un âge trop jeune, la crainte du rejet familial. L’auteur y ajoute des traumatismes récents ou anciens, difficiles à recueillir dans le cadre d’une enquête mais fréquemment mis en avant par les professionnels et dont l’existence semble confirmée par la découverte souvent tardive de la grossesse (au troisième trimestre pour un tiers des femmes).
› R. C.
21/09/2011