Depuis la fin de mandat d'Adeline Hazan le 16 juillet, la vacance du poste de contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) commence à susciter des inquiétudes. Dans un communiqué du 25 août, la Fédération française de psychiatrie (FFP) dénonce « un silence assourdissant, médiatique comme politique ».
Mais où est passé le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ?
Le Défenseur des droits a trouvé rapidement son successeur, mais depuis la fin du mandat d’Adeline Hazan, mi-juillet, le Contrôle général des lieux de privation de liberté (CGLPL) n’a plus de tête.
Le Défenseur des droits a trouvé rapidement son successeur, mais depuis la fin du mandat d’Adeline Hazan, mi-juillet, le Contrôle général des lieux de privation de liberté (CGLPL) n’a plus de tête.
Quel est le message ?
Alors que la France confinée, puis restreinte dans sa liberté d’aller et venir, de se regrouper ou de se vêtir comme elle veut, voit ses droits limités pour assurer la protection de la santé de ses habitants, une autorité indépendante, dont c’est la mission centrée sur la prison, les hôpitaux psychiatriques, les centres de rétention administrative et les autres lieux de privation de liberté, semble délaissée. Mais comme son objet concerne des endroits habituellement oubliés, l’étonnement devrait être limité d’autant plus que le « Ségur » a été particulièrement décevant.
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