Par JULIEN MOSCHETTI 14/10/2019
Il y a quelques semaines, nous interrogions le Pr Frank Bellivier à propos du récent rapport Wonner-Fiat sur l'organisation territoriale de la santé mentale. Le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie préconisait de « mettre en place une offre ambulatoire beaucoup plus captive qui permette d’intervenir en amont ». Et de citer en exemple le secteur 59G21 sur la métropole de Lille (84 555 habitants), où les « 10 lits sont rarement pleins » en raison de « dispositifs ambulatoires de crise et d’accompagnement. » Et d'ajouter : « Ils ont un système basé principalement dans la communauté qui est extrêmement captif et qui permet de traiter les choses en amont des hospitalisations ». Nous avons voulu en savoir plus sur le sujet en interviewant le Dr Antoine Baleige. Ce jeune psychiatre travaille dans le secteur 59G21, plus précisément dans le pôle de santé mentale* des communes suivantes : Mons-en-Baroeul, Hellemmes, Lezennes, Ronchin, Faches-Thumesnil et Lesquin. Le médecin travaille étroitement avec une équipe de jeunes médecins qui propose « une approche des soins de santé mentale, alternative et proche des gens ». Guidé par l’objectif de « renouveler une discipline en crise ».
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