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lundi 14 octobre 2019

"Il faut montrer aux puer que ce qu’ils vivent au quotidien ils ne sont pas seuls à le vivre"

14.10.19


L’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants) vient de rejoindre le collectif Inter-Urgences et participera à la grande manifestation qui se déroulera mardi 15 octobre. En effet, les infirmiers puériculteurs ont aussi des raisons d’être en colère : la réingénierie de leur diplôme stagne alors que cela fait 10 ans qu’ils la demandent. De même, ils estiment que leur spécificité n’est pas assez reconnue et pour cause, Adrien Taquet pour son projet 1000 premiers jours de la vie de l’enfant a lancé une commission dans laquelle figurent des pédiatres, des psychologues mais aucun puériculteur !

"Il faut montrer aux puer que ce qu’ils vivent au quotidien ils ne sont pas seuls à le vivre"
Le gouvernement pense à réduire les ratios de soignants dans les services de néonatalogie. Ce qui inquiète l’ANPDE, qui vient de rejoindre le Collectif Inter-urgences, et notamment Emilie Ria, vice-présidente de l’association qui exerce dans ce secteur.

En général, les paramédicaux sont oubliés dans les travaux du ministère. On a beaucoup de mal à faire valoir notre plus-value, souligne Emilie Ria, vice-présidente de l’ANPDE et responsable de la commission hospitalière de l’association. En effet si le 7 octobre, l’association a annoncé via un communiqué rejoindre le Collectif Inter-urgences c’est parce que les infirmiers puériculteurs voient également leurs conditions de travail se dégraderOn constate un peu les mêmes problématiques. Or, plus on sera nombreux, plus on se fera entendre, acquiesce la professionnelle de santé. 
Elle remarque notamment que les paramédicaux sont rarement cités par les hautes instances. Par exemple, dans le pacte de refondation des urgences, les puériculteurs sont absents. Pourtant, il y a de nombreux passages aux urgences pédiatriques, une simple consultation de puériculture au sein des urgences permettrait un désengorgement. Le gouvernement ne parle que de rendre du temps médical, ce serait une solution pour y parvenir. Si on utilisait les compétences de chacun dans un objectif commun, on pourrait y arriver, argue la puéricultrice.
En réanimation, nous sommes un soignant pour 2 enfants, aux soins intensifs un pour trois et en médecine néonatale, un pour six. L’idéal, pour ce service, serait un pour quatre.

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