Ce nouveau dispositif remplacera à partir du premier novembre deux aides publiques sous-utilisées (CMU-C et ACS).
Toujours gratuite pour les plus pauvres, un euro par jour maximum pour les plus vieux : la ministre de la Santé présente mardi la "complémentaire santé solidaire", qui remplacera à partir du premier novembre deux aides publiques sous-utilisées (CMU-C et ACS). Vingt ans après sa naissance, la couverture maladie universelle complémentaire change de nom et de dimension.
La CMU-C, créée en 1999 pour les plus démunis, va en effet avaler l’aide au paiement de la complémentaire santé (ACS), sorte de "chèque santé" mis en place en 2005 pour ceux, moins défavorisés, qui vivent tout de même sous le seuil de pauvreté. Deux dispositifs qui ont bénéficié à près de 7,3 millions de personnes en 2018 (5,63 pour la CMU-C, 1,27 pour l’ACS selon le Fonds CMU), mais sont loin d’avoir atteint tous leurs publics : le non-recours est estimé entre 34% et 45% pour la CMU-C et entre 41% et 59% pour l’ACS, d’après la Drees.
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