/ 24 septembre 2019
L’ouvrage « Homo biologicus » [1] de Pier Vincenzo Piazza est tout simplement révolutionnaire. L’auteur veut refondre radicalement la psychiatrie en… trois chapitres. Le dernier chapitre établit une distinction entre maladie, « vice » considéré par certains moralistes et le « cancer psychosocial des addictions » qui conduit à l’obésité et aux différentes dépendances aux drogues (nicotine, cannabis, jusqu’aux drogues dures). L’auteur évoque les difficultés que rencontre la psychiatrie traditionnelle à endiguer l’obésité et les toxicomanies en croissance exponentielle dans notre pays, deux fléaux sur lesquels butte la psychiatrie. L’allusion au « cancer » souligne l’échec de la psychiatrie à soigner ces deux fléaux à titre d’exemple. On pourrait allonger la liste si l’on devait ajouter les dépressions, les différentes formes de schizophrénie, les troubles bipolaires ou TOC dont les soubassements génétiques de ces syndromes sont peu probants. Pour comprendre fondamentalement le livre, les deux premiers chapitres suggèrent des pistes fiables étant donné les récentes découvertes en neuroépigénétique. Nous rappellerons ici les travaux d’Isabelle Mansuy qui est pour nous une référente précieuse.Lire la suite ...
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