La suppression du service d’addictologie est en réflexion. En cause, le manque d’argent.
François Malleret était jusque là directeur financier. Il a pris, provisoirement la succession de l’ancien directeur. Et il tranche.
F
rançois Malleret vivait jusque-là dans l’ombre du directeur de l’établissement.
Las, François Chapuis a fait valoir ses droits à la retraite en mars et c’est désormais lui, ce jeune directeur financier d’une institution pour laquelle travaillent 1 250 personnes qui a pris les commandes pour quelques mois. Un intérim mouvementé.
L’État n’a pas attribué cette année le financement exceptionnel qu’il allouait à l’EPSMD depuis 2013. Il manque donc 1 million d’euros pour équilibrer un budget stabilisé à 65 millions. Voilà le point qui a conduit François Malleret à opter pour une fermeture du centre d’addictologie cet été.
Le CRAP, un service sur la sellette depuis 5 ans et sur lequel le directeur financier à de quoi dire…
Vous avez décidé, tout en assurant l’intérim à la direction, de fermer le centre régional d’addictologie pour l’été. C’est une mesure qui ne fait pas l’unanimité. N’est-ce pas précipité ?
L’avenir de ce service est sur la table depuis cinq ans mais il a fallu trancher quand nous avons su récemment que l’agence régionale de santé ne nous verserait pas d’aide financière cette année. Il nous manque donc un million d’euros. Voilà pour le contexte. Quant à ce centre, il a toujours eu un positionnement assez flou. Il traitait l’alcoologie et s’occupe désormais de toutes les addictions. Si bien qu’il n’a pas de reconnaissance officielle auprès des instances. C’est dû à l’absence de projet réel et aux difficultés de recrutement de médecins notamment. Si bien qu’il affiche un taux d’occupation de 50 % contre 80 % pour le reste des services. D’ailleurs, il est considéré comme un service de psychiatrie parmi d’autres.
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