C’est l’un des sept domaines de santé publique prioritaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En France, 1 200 000 personnes souffraient de maladie d’Alzheimer ou autres démences (MAAD) en 2014 et on prévoit une augmentation de 75% d’ici 2030, liée au vieillissement de la population. Ce que l’on vivait autrefois comme une fatalité est aujourd’hui étudié de près : on cherche à identifier les facteurs favorisant le déclin cognitif ainsi que les leviers pour retarder son apparition. Multifactorielles, à la fois neurodégénératives et cardio-vasculaires, les MAAD nécessitent donc des interventions multiples.
Visite de la réserve (cognitive)
On peut d’abord agir sur les habitudes de vie : inactivité physique, tabac, alcool ou régimes déséquilibrés - à ce sujet l’OMS déconseille les supplémentations en vitamine B, E, complexes multivitaminés et acides gras polyinsaturés. Des affections comme l’hypertension, le diabète ou la dépression peuvent également être prévenues et traitées. Enfin la lutte contre l’isolement social et l’inactivité cognitive ne semble pas vaine ; ce fut l’objet d’exposés intéressants lors des rencontres de Santé publique France en ce mois de juin, autour de la réserve cognitive.
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