Paris, le vendredi 11 janvier 2019 – Le début de l’année n’est pas que l’heure des bonnes résolutions, il est aussi ce moment choisi par certains pour un moment de respiration afin de tirer un possible bilan de leur vie. En lien notamment avec ces fameuses bonnes résolutions, il s’agit de déterminer ce qu’il serait nécessaire de changer et ce qui au contraire constitue un essentiel à protéger. Etre médecin, malgré tout. Voilà la réponse peut-être un peu naïve, un peu grandiloquente qui pourrait être celle de nombreux praticiens, en dépit des exigences peut-être aujourd’hui différentes des patients, des tracasseries administratives sans fin et des difficultés diverses. Mais sans doute pas en dépit de la complexité. Cette complexité est en effet le sel de l’exercice médical, le fil conducteur qui maintient la passion et le plaisir de soigner en éveil.
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Approche holistique
Ce dernier se félicite aujourd’hui de voir son ressenti personnel et clinique « confirmé par la science » à travers une étude récemment publiée dans le JAMA open par l’épidémiologiste Marcello Tonelli. Ce dernier a voulu évaluer quelles spécialités étaient exposées aux patients les plus complexes, en se basant sur le nombre de comorbidités, le risque de troubles mentaux associés, le nombre de médicaments prescrits, le nombre de médecins et de spécialistes suivant le patient, le nombre de visites aux urgences et de séjours hospitaliers de courte et longue durée et le risque de mortalité.
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