Le réalisateur Swen de Pauw consacre un deuxième documentaire au médecin et à son engagement politique.
L’avis du « Monde » – à ne pas manquer
Après s’être immiscé dans l’intimité du cabinet du médecin psychiatre Georges Federmann, le documentariste Swen de Pauw lui consacre son deuxième film. Tourné en une nuit et en 16mm, Comme elle vient part d’un dispositif extrêmement simple : face caméra, Georges Federmann revient sur les grands moments de son parcours et sur sa conception de sa profession. Médecin libéral, il s’est consacré aux soins des blessés de guerre, des toxicomanes et des personnes en situation irrégulière.
Après la sortie du premier documentaire Le Divan du monde (2015), il a consigné dans un livre éponyme sa vision de la psychiatrie et du soin. Très ancré dans sa ville, Strasbourg, il s’est attelé avec l’association Menachem-Taffel, à faire reconnaître les atrocités commises par l’anatomiste August Hirt à la faculté de médecine nazie et à faire rebaptiser certaines rues de la ville. Le psychiatre explique ainsi que la responsabilité des médecins sous le nazisme est envisagée comme une parenthèse sombre alors qu’elle devrait être enseignée comme un moment-clé et encore prégnant de sa discipline.
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