Publié le 11/01/2019
Neuf psychiatres manquent à l'appel ainsi que deux pédopsychiatres
En 1828, l'une des congrégations religieuses installées à Limoux, les sœurs Saint-Joseph de Cluny décident d'accueillir les malades mentaux dans des cellules dépourvues de confort. Lorsqu'une soixantaine d'années plus tard, la République décide de créer un asile d'aliénés par département, c'est tout naturellement Limoux et son couvent à qui revient cette mission. L'asile vivra près d'un siècle et demi dans un monde clos. À la fin des années 1960, d'autres méthodes de soins que la camisole de force et la douche glacée voient le jour avec la psychiatrie, c'est alors que naît l'ASM (association audoise sociale et médicale) avant de devenir USSAP en 2014. L'Ussap (union d'associations sociales et sanitaires de l'Aude et des P.-O.) gère aujourd'hui 23 établissements et services médico-sociaux sur deux territoires de santé limitrophes, l'Aude et les Pyrénées-Orientales. 17 dans l'Aude et 6 dans les Pyrénées-Orientales. Autant dire que les vœux qui ébauchent réellement (comme le rappelait, lyrique, le président Jean-Marc Bissérié) les changements en cours ou à venir dans l'établissement, intéressent à la fois les 1 800 employés du groupe et les Limouxins liés par un intérêt économique évident. 2019 ne fera pas exception. Après les formules d'usages, la directrice Sylvie Bonetto dessinait les nouvelles perspectives en évoquant l'écriture prochaine d'un projet territorial de santé mentale en partenariat avec l'agence régionale de la santé et tous les acteurs concernés. Un projet qui vise à inscrire le malade dans un «parcours de vie et un parcours de soins». L'hospitalisation n'étant plus la solution unique, mais viendrait plutôt en alternance avec des soins à domicile.
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