Même si elle est surtout le produit de notre vécu, l'empathie serait aussi un peu le produit de nos gènes, selon des chercheurs français et britanniques.
L'empathie, capacité à comprendre et faire attention aux sentiments d'autrui, est surtout le produit de notre vécu mais aussi un peu de nos gènes, ont montré des chercheurs britanniques et français. Cette découverte est un pas de plus dans la compréhension de l'autisme. Cet ensemble de troubles affecte en effet l'"empathie cognitive", à savoir la faculté à reconnaître le ressenti des autres. "La plus grande étude génétique menée sur l'empathie, utilisant les données de plus de 46.000 clients de la société 23andMe" (tests génétiques), selon l'Institut Pasteur qui y a contribué, a été publiée le 12 mars 2018 dans la revue Translational Psychiatry.
"Les femmes montrent en moyenne plus d'empathie que les hommes"
Il n'existe pas de mesure objective de l'empathie. Mais les scientifiques se sont basés sur le "quotient d'empathie", que jauge un questionnaire mis au point en 2004 à l'Université de Cambridge. Ils ont rapproché les résultats de ce questionnaire et le génome de ces 46.000 personnes, analysé à partir d'un échantillon de salive.
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