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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 20 octobre 2017

E-SANTÉ Les applications mobiles au secours de la dépression

 21.10.2017 

Deux tiers des applis dédiées à la santé portent sur les troubles de l’humeur légers et modérés. Un océan de gadgets duquel émergent des outils qui commencent à faire leurs preuves. Des psys 100 % virtuels apprennent même à diagnostiquer des dépressions.

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Internet pourrait-il devenir un filet de sécurité pour les personnes en souffrance psychologique ? C'est en tout cas l'ambition de Google. Aux États-Unis, toute personne qui tape le mot "mood disorder" (dépression) dans le moteur de recherche se voit aussitôt proposer le test PHQ-9, bien connu des psychiatres. Neuf questions pour autoévaluer son niveau de "déprime". Opération marketing ? Coup d'épée dans l'eau ? "Non, répond le Pr Philippe Courtet, psychiatre au centre hospitalier universitaire de Montpellier (Hérault). De toute façon, nous voyons beaucoup de patients qui font des autotests. Tant mieux si le PHQ-9, qui est validé scientifiquement, est distribué largement". En clair, les psychiatres ne sont pas contre un "petit coup de main" face à l'ampleur de la tâche : en France, on estime en effet qu'une personne sur cinq souffre ou souffrira d'une dépression au cours de sa vie. Parmi ces millions de malades, beaucoup ne seront pas diagnostiqués et plus du tiers ne bénéficiera d'aucun traitement.

Attention ! le pire côtoie souvent le meilleur

Internet et les smartphones ne sont pas avares en sites et applications censés aider chacun à mieux gérer son humeur, le pire côtoyant souvent le meilleur. 

Au centre de psychiatrie M. Dugas, on accueille des enfants en difficulté

L'Action Républicaine
9 Oct 2017

Le service de pédopsychiatrie, installé à Nogent-le-Rotrou, prend en charge des enfants souffrant de troubles divers. L'objectif : les remettre dans la vie normale.

Au centre de psychiatrie infanto-juvénile, l’enfant bénéficie 
de l’accompagnement expert de tous les spécialistes du médical.

« La priorité est celle du maintien des enfants et des adolescents dans le milieu ordinaire ». Au Centre de psychiatrie infanto-juvénile Michel Dugas* à Nogent-le-Rotrou, situé à l’angle de la rue Saint-Laurent et de la rue Mauté-Lelasseux, on accueille les enfants de 0 à 16 ans ainsi que leurs familles, pour « des consultations ou des entretiens, des prises en charge spécifiques individuelles avec les différents professionnels intervenant dans la structure », explique la structure, dirigée par Philippe Villeneuve.

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TV : « La vie derrière les murs » ou l’ordinaire des longues peines

Notre choix du jour. Après la prison pour femmes de Rennes, Eric Lemasson s’est immergé dans le quotidien des détenus du centre de rétention de Muret (sur TF1 à 13 h 30).

Le Monde  | Par 

Journée mondiale de la santé mentale : quels dangers d'un cadre de travail négatif ?




Au cours de la vie adulte, nous passons une grande partie de notre temps au travail. Notre expérience sur ce lieu est donc l’un des facteurs déterminant du bien-être général, et donc du bien-être mental. Une problématique capitale car ce dernier a une très grande influence sur la santé des salariés mais aussi sur la productivité des entreprises.

Le travail peut avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale, en renforçant le sentiment d’inclusion sociale et d’estime de soi. En revanche, un cadre de travail négatif peut entraîner des problèmes de santé physique et mentale, comme l'indique l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale (10 octobre) et qui a pour objectif de mobiliser les efforts contribuant à améliorer celle-ci.

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«Il n’y a pas de mode d’emploi pour la vie»

Par Sophie Davaris  08-10-2017


EntretienAlors qu’il quitte les HUG, le pédopsychiatre revient sur un parcours riche, qui l’a mené de la psychanalyse aux neurosciences, avec le regard de l’éthicien.


Image: Georges Cabrera

Sa grande silhouette déambule dans un bureau baigné d’une lumière chaude, comme dans un cocon empreint de souvenirs. Sur le mur, il désigne une photographie offerte par une patiente. Sur la table, un Lego à l’image de la future Maison de l’enfant et de l’adolescent dont il est le concepteur. Sur les rayons de la bibliothèque, des objets qui racontent chacun une partie de l’histoire. La sienne. François Ansermet, chef du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), se prête volontiers au jeu: rassembler les pièces du puzzle pour dégager, à l’heure de la retraite, le sens d’un parcours riche et varié.
Pourquoi avoir choisi la psychiatrie ?

l'art de suzanne brut de Michael Stampe

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Date(s) : du 31 oct 2017 au 23 déc 2017
Mardi
 
Mercredi
 
Jeudi
 
Vendredi
 
Samedi
à 19h30


[...] MOT DE L'AUTEUR
Depuis Dubuffet, il n’est plus possible d’ignorer l’existence d’un art brut, d’un gisement extraordinaire d’œuvres issues de l’imagination et du vécu souvent douloureux de créateurs marginaux, autodidactes exclus des chemins balisés de l’art contemporain. Notre Suzanne est de ceux-là, servante recluse dans son couvent, toute entière tournée vers sa vie intérieure qu’elle partage avec Sainte Jeanne et la Sainte Vierge.
Si Suzanne créé inlassablement, c’est qu’elle est envahie par sa parole, en perpétuel questionnement sur le temps, la couleur, les voix harcelantes. "Muette en dehors et très bavarde en dedans", Suzanne est habitée par le langage mais les mots ne parviennent pas à fixer son identité.

Des chercheurs français pensent avoir trouvé une cause potentielle de la dyslexie

Par AFP — 

La cause anatomique potentielle de la dyslexie serait cachée dans de minuscules récepteurs des yeux.

Des chercheurs français pensent avoir trouvé une cause anatomique potentielle de la dyslexie, cachée dans de minuscules récepteurs des yeux de ceux qui sont touchés par ce trouble de la lecture, selon les résultats d’une étude publiée mercredi. 


"Pièces à conviction". Maisons de retraite : les secrets d’un gros business

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Diffusé le 19/10/2017

Plus rentables que les hypermarchés, les maisons de retraite sont aujourd’hui un eldorado : le marché pèse entre 25 et 30 milliards d’euros. Il faut dire que la demande est constante, voire grandissante : plus de 600 000 Français vivent dans un Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad. Ils y passent en moyenne les trois dernières années de leur vie. Et le mouvement ne risque pas de ralentir avec les baby-boomers qui arrivent à l’âge de la retraite…
Près du quart des Ehpad sont des entreprises privées à but lucratif, gérées par de grands groupes. Leurs tarifs oscillent entre 2 000 et 5 000 euros par mois. Leurs publicités promettent des conditions de vie très confortables, dignes des meilleurs hôtels.

Val-de-Marne : Elisabeth se bat pour que son fils autiste ne soit pas hospitalisé en psychiatrie

Fanny Delporte|15 octobre 2017,


Cette habitante de Thiais va être reçue lundi par le défenseur des droits au sujet de la situation de Romain, son fils de 16 ans qui est autiste et n’est plus placé.

C’est un « petit enfant dans un corps d’homme », et c’est sa maman Elisabeth, désespérée, qui le dit. Lundi, à 14 heures, cette habitante de Thiais sera reçue par le défenseur des droits au sujet de son fils Romain âgé de 16 ans. L’adolescent est autiste tout comme Laura sa sœur aînée, prise en charge en hôpital de jour depuis ses 6 ans.

Depuis 20 mois, cette maman lutte pour que Romain, dont le dossier est suivi par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et l’ARS (Agence régionale de santé), puisse à nouveau être placé. En institut médico-éducatif (IME), idéalement. C’est un établissement similaire qu’il a dû quitter en février 2016 après un épisode violent à l’encontre d’une éducatrice notamment. L’IME avait accepté que Romain soit réintégré, à condition de passer 15 jours en psychiatrie à l’hôpital Bicêtre.


jeudi 19 octobre 2017

La cinquième édition de l'Outsider Art Fair s'installe du 19 au 22 octobre 2017 à l'Hôtel du Duc

Outsider Art Fair

Cette jeune foire, installée depuis plus de 20 ans à New York, met en lumière le meilleur de l’art brut et de l’outsider art.
L'Outsider Art Fair voit les choses en grand : elle invite une trentaine de galeries internationales à investir l’Hôtel du Duc, vaste espace d’exposition de 1000 m2 situé près de l’Opéra Garnier.
Qui dit art brut, dit Halle Saint Pierre, c'est donc en toute logique que l'on y retrouvera le plus important musée parisien d'art naïf à travers une librairie hors-les-murs, avec une sélection de livres, de catalogues et de revues, ainsi que des ouvrages inédits disponibles pour la première fois en France. 

mercredi 18 octobre 2017

Vivre avec une moitié de cerveau



Comme de nombreux patients dont les crises d'épilepsie sont devenues invivables, Amanda a subi une opération qui l'a privée de son hémisphère gauche.

Bruce Campbell dans Man With the Screaming Brain (2005). 
Image : Capture d'écran

Amanda Caldwell est une jeune femme de 24 ans, récemment diplômée de l'Université de Long Beach City College, en Californie. Durant ses études, elle a été DJ, responsable des programmes d'une radio locale, et a co-fondé le club des étudiants handicapés de sa fac. Elle a la ferme intention de vivre de sa plume et a déjà gagné de nombreux prix pour ses écrits de fiction.
Amanda a une vie parfaitement normale, à ceci près qu'elle ne possède que la moitié de son cerveau.
"Mon handicap est invisible pour les yeux," m'explique Caldwell par téléphone. "Quand les gens me voient marcher dans la rue et qu'ils remarquent que ma démarche est un peu particulière, ils se disent que j'ai probablement fait un AVC lorsque j'étais plus jeune. Ils ne se doutent pas qu'on m'a retiré une grosse partie du cerveau."

L'Italie à l'heure de la psychiatrie phénoménologique

[mardi 17 octobre 2017]






Le psychiatre italien Danilo Cargnello prolonge de façon souvent inattendue les analyses produites par l'analyse existentielle de Binswanger.

Couverture ouvrage


C'est le musicologue et esthéticien Laurent Feneyrou qui a traduit le premier chapitre de Alterità e alienità, ouvrage rédigé par Danilo Cargnello, psychiatre phénoménologue italien né en 1911 et mort en 1998. Publié en 1966, l'ouvrage a été remanié et enrichi en 1977. Le traducteur fait part, dans l'introduction, des modalités de réception de l'oeuvre de Freud parmi les psychiatres italiens, et signale que le psychanalyste Cesare Luigi Musatti (1897-1989) a introduit Cargnello à la psychanalyse freudienne. On peut considérer que deux autres psychanalystes, Edoardo Gemmelli (1878-1959) et Giorgio Zunini (1903-1977), constituent l'une des sources des Formes fondamentales de la présence humaine chez Binswanger, titre français du chapitre précité. Par ailleurs, si l'Italie intégra avec retard la découverte de Freud ainsi que la psychiatrie phénoménologique, l'on doit cependant à Giovanni Enrico Morselli (1900-1943) la nécessité d'"écouter" la productivité morbide, de "faire l'expérience" de la schizophrénie. L'oeuvre tardive du psychiatre italien Barison - inspirée de la philosophie de Heidegger et de l'herméneutique de Gadamer - consacre cette tendance : il s'agit de mettre en relief un mode d'être inédit, celui faisant coexister patient et médecin, et qui n'est pas sans rappeler le modus amorisde Binswanger analysé ici par Cargnello.

« Assistés », « profiteurs », « paresseux »… en finir avec les clichés sur les pauvres

A l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, tour d’horizon des contrevérités fréquentes sur la pauvreté.

LE MONDE  | Par 

Distributions des Restaurants du cœur à Alep (Syrie).
Distributions des Restaurants du cœur à Alep (Syrie). SYLVAIN THOMAS / AFP

Un président de la République qui dénonce les « fainéants », un dirigeant des Républicains qui fustige le « cancer de l’assistanat », des aides sociales rabotées parce qu’on ne va pas « pleurer pour 5 euros »… le personnel politique n’est pas le dernier à véhiculer des caricatures des personnes en situation de pauvreté — qui concerne un Français sur sept, selon l’Insee.

A l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, mardi 17 octobre, nous avons rassemblé des clichés et idées reçues sur la pauvreté, dont certains ont déjà été évoqués dans de précédents articles du Monde ou des Décodeurs. Cette série, loin d’être exhaustive, s’inspire aussi du travail acompli par l’association ATD Quart Monde.


A Marseille, dans le quartier le plus pauvre de France

17/10/2017

Ce mardi a lieu la journée mondiale du refus de la misère. Et Emmanuel Macron lance sa stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes. Reportage d'Isabelle Dor sur la situation à Marseille, dans le 3e arrondissement.

Il y a 8 000 à 12 000 personnes sans-abri dans la deuxième ville de France.
Il y a 8 000 à 12 000 personnes sans-abri dans la deuxième ville de France. Crédits :Frédéric Speich Maxppp

Il y a 8 000 à 12 000 personnes sans-abri dans la deuxième ville de France.
Il y a 8 000 à 12 000 personnes sans-abri dans la deuxième ville de France.• Crédits : Frédéric Speich - Maxppp
A l'occasion ce mardi de la journée mondiale du refus de la misère, et pour tenir ses promesses de campagne, Emmanuel Macron lance aujourd'hui sa une stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes.

Une quarantaine d'acteurs (associations, entreprises et experts) sont invités à l'Elysée ce midi pour trouver des solutions.

Quatre chantiers ont d'ores et déjà été annoncés : prévention, accompagnement, grande exclusion et meilleure gouvernance.


Marseille est un concentré de pauvreté et pas seulement dans les quartiers nord. Dans le 3ème arrondissement, à moins d’un kilomètre du Vieux-Port, plus d'une personne sur 2 vit sous le seuil de pauvreté et n’a pas d’emploi. C'est le quartier le plus pauvre de France selon l'INSEE. Pour Simon Lavabre, coordinateur départemental de Médecins du Monde :


Phobie scolaire : comment reprendre le chemin de l’école ?

Les origines de cette phobie sont multiples, la prise en charge longue, la reprise de la scolarité très graduelle. Reportage à la Maison de Solenn, à Paris.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO Par 
« Les folies sont les seules choses qu’on ne ­regrette jamais» Provocatrice, la phrase nous cueille au troisième étage d’un vaste bâtiment de verre. De quoi séduire tout esprit frondeur, tout adolescent. Elle nous vient d’un génie esthète et excentrique, Oscar Wilde (Portrait de Dorian Gray, 1890). Ici, la maxime trône en lettres multicolores collées sur un panneau. « C’est une jeune fille souffrant de phobie scolaire qui l’a créé. Elle a été suivie ici deux ans », indique Valérie Saada, psychologue clinicienne.

Nous sommes à la Maison de Solenn - Maison des adolescents, une entité de l’hôpital Cochin (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP) à Paris. En face, la coupole du Val-de-Grâce. Une merveille. Elle veille sur ce lieu et ses locataires. Ici, ils sont dans un cocon. Un espace extraordinairement amical, baigné de lumière et de bienveillance.

Ce mercredi, la Maison de Solenn reçoit Rose, Alex et Claire (les prénoms ont été changés). Depuis un à deux ans, le trio est suivi ici. Ils ont 16 ou 17 ans. Tous trois souffrent d’une phobie scolaire. Boule au ventre, nausées, vomissements, migraines, sueurs froides, cœur qui bat la chamade : un beau matin, à la seule idée de devoir se rendre à l’école, ils ont été saisis d’une crise d’angoisse, d’un accès de larmes, d’une attaque de panique. Leur mal-être, insidieux, couvait sans doute depuis longtemps.