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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 29 avril 2012

Université 
Paris8

La lettre et l’oeuvre dans la psychose

Fabienne Hulak, maître de conférences au département de psychanalyse, auteur de "La lettre et l’oeuvre dans la psychose", a présenté ses recherches autour de la psychose
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Affiche
Vieillissement : cerveau et sexe ne s'usent... que si on ne s'en sert pas
LE MONDE | 
Dans notre société fortement touchée par la maladie d'Alzheimer - environ 880 000 personnes ont été diagnostiquées en France -, l'annonce, en janvier, par une équipe de l'Inserm, d'un déclin cognitif dès l'âge de 45 ans a eu l'effet d'un électrochoc.
Dans les esprits, ce seuil était placé à 60 ans. "Cette information n'est pas nouvelle", tempère le professeur Olivier de Ladoucette, psychiatre et gériatre, président de la Fondation Ifrad pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer. "Nous avons plusieurs intelligences qui vieillissent à des tempos différents", précise-t-il.
Selon ce spécialiste, l'intelligence dite "fluide", fondée sur la rapidité et la flexibilité mentale, décline en effet très tôt, à partir de 25 ans. C'est elle qui est utilisée en mathématiques ou en finance de marchés. "C'est pour cela que mathématiciens et traders sont plus performants avant 40 ans et que les découvertes dans ces domaines se font quand on est jeune",explique-t-il.
Par contre, l'intelligence dite "cristallisée", qui repose sur les acquis liés à l'apprentissage et l'expérience (langage, culture générale...), décline bien plus lentement : "Picasso, Verdi, Chagall ou encore Michel-Ange ont eu des productions remarquables à 70 ans, voire 80 ans", poursuit-il.
Notre cerveau possède une mécanique impressionnante : "C'est, de tous les organes humains, le plus chronorésistant, en dépit d'un émoussement réel mais modéré des fonctions cognitives", note cet expert.
MÉMOIRES MULTIPLES
Pour freiner le déclin, les mots croisés sont intéressants mais ne suffisent pas. "Mieux vaut faire du bridge que des patiences, du Scrabble que du sudoku", illustre M. de Ladoucette. Car nos mémoires sont multiples : auditive, visuelle, émotionnelle, procédurale... L'idéal est de stimuler notre capacité d'adaptation. C'est le cas en favorisant les contacts humains de visu ou par écrans interposés (mails, réseaux sociaux), mais aussi en voyageant ou en étant confronté à d'autres générations.
Car le cerveau présente une caractéristique particulière : "Il s'use si on ne s'en sert pas, poursuit cet expert, comme une autre fonction, d'ailleurs, la sexualité." Continuer à avoir une vie sexuelle épanouissante en prenant de l'âge n'est plus tabou. "Nos comportements sexuels âgés ont changé, confirme le docteur de Ladoucette. L'arrivée du Viagra, à la fin des années 1990, a libéré la parole et les actes."
Autre bouleversement, les baby-boomers, héritiers de la révolution sexuelle et plutôt en bonne santé, sont désormais quinqua et sexagénaires. "Ce contexte nous a permis de découvrir qu'il existait une activité sexuelle après 50 ans, basée non plus sur la performance, mais sur la tendresse et l'échange, poursuit ce spécialiste. Cependant, on vit sur le tard sa sexualité comme on l'a vécue : un homme ou une femme hypersexués à 40 ans pourront avoir toujours des moments de plaisir à 80 ans mais moins fréquents. Et une personne moins intéressée cessera peut-être toute activité sexuelle vers 60 ans."

"On ne nous apprend pas à bien vieillir"

LE MONDE | 

Olivier de Ladoucette, auteur du Nouveau guide du bien vieillir (Odile Jacob, 2011), livre des conseils pour lutter contre les effets du vieillissement. Activités physique et intellectuelle sont fortement recommandées. Le repli sur soi est à proscrire.
Certains septuagénaires font quinze ans de moins. D'autres, non. Peut-on choisir son camp ?
Indéniablement oui, car l'âge administratif est de moins en moins pertinent. Nous avons tous un âge subjectif, résultant de différents facteurs sur lesquels nous pouvons agir : l'âge de nos artères, notre âge social, l'âge des désirs... Le vieillissement physiologique est terriblement inégalitaire. On estime que le terrain génétique joue pour 30 % dans notre longévité. Mais le reste est lié à nos comportements.
Comment mieux résister à l'épreuve du temps ?
Nos réserves physiologiques permettent à la majorité d'entre nous de vivre autonome jusqu'à 80 ans, voire 90 ans. Mais nous vieillissons par pièces détachées. Certaines fonctions se dérèglent plus vite que d'autres. Ainsi, la fonction respiratoire se dégrade à partir de 30 ans à une vitesse de 10 % par décennie en moyenne. Mais un entraînement physique d'endurance peut éviter plus de la moitié de cette dégradation. Un homme sédentaire de 50 ans serait incapable de suivre sur 400 mètres une marathonienne de 70 ans.
Même constat pour la masse musculaire. La sarcopénie (fonte musculaire) est un véritable problème dans le dernier tiers de la vie. Nous perdons 50 % de notre masse musculaire entre 20 et 80 ans et cela entraîne des troubles de l'équilibre. Progressivement, les muscles sont remplacés par d'autres tissus, notamment graisseux. Mais la parade existe : il faut manger des protéines et avoir une activité régulière. Des nonagénaires ont pu récupérer de 20 % à 30 % de leur force en quelques mois grâce des exercices de musculation appropriés.
Sur quels autres organes peut-on agir ?
L'altération du cristallin commence vers 20, 25 ans et est directement liée aux rayons ultra-violets. Porter des lunettes de soleil ralentit son vieillissement. Pour certains organes, l'égalité entre les sexes n'existe pas : le squelette des femmes se fragilise plus vite ; l'audition des hommes est touchée plus précocement. Elle peut l'être dès la cinquantaine et s'appareiller tôt permet de ralentir la dégradation.
Pour le squelette, c'est autour de 20 ans que nous connaissons notre pic de masse osseuse. Il faut donc faire du sport entre 12 et 20 ans pour maximiser ce pic. Une fois constitué, ce capital va décroître au fil des ans avec une accélération pour les femmes à la ménopause. Mais, là aussi, le déclin peut être ralenti par l'activité physique.
Pourquoi l'activité physique est-elle si importante ?
L'homo erectus est devenu "homo sedentarus" il y a à peine cinquante ans. Notre corps n'est pas génétiquement programmé pour cela et en souffre. Il faut donc s'astreindre à de l'exercice.
Bien sûr, tout le monde n'est pas attiré par le sport. Les plus âgés, qui n'ont jamais pratiqué, peuvent s'en sortir en marchant trois à cinq fois trente minutes par semaine d'un bon pas ou exploiter toutes les situations du quotidien : monter et descendre les escaliers, faire le ménage, sortir le chien...
Pourquoi notre vieillissement dépend-il de l'âge des désirs ?
Il existe un vieillissement psychologique. Mais la personnalité, qui est la résultante du tempérament, inné, et du caractère, acquis, change peu à partir de 50 ans. On observe juste une légère accentuation des traits préexistants.
Et tout le monde ne devient pas une tatie Danielle ou un Harpagon. Si certains individus changent de caractère et deviennent difficiles, c'est moins lié au vieillissement du psychisme qu'à l'accumulation de deuils (de l'apparence, du statut social, des proches, de l'intégrité physique...) qui vont saturer leurs ressources adaptatives. Cela va se traduire par l'installation de mécanismes de défense inappropriés : repli sur soi, hostilité, passéisme...
Acceptons-nous mieux notre vieillissement ?
On distingue schématiquement trois approches de l'avancée en âge. Les "joueurs" - environ 15 à 20 % de la population - jouent leur vie aux dés à l'image de cet homme en surcharge pondérale, fumeur ayant eu un infarctus, diabétique et qui ne veut pas changer de comportement"puisqu'il faut bien mourir de quelque chose".
Les "mécaniciens" - environ 50 % de la population - considèrent leur corps comme une mécanique à réparer en cas de panne. En cas d'hypertension, ils vont prendre un traitement mais ne changeront rien à leur hygiène de vie.
Enfin, les 30 % restants sont les "jardiniers" - majoritairement des femmes - ceux qui ont le plus de chances de vivre longtemps. Ils sont dans l'observation et l'anticipation. La problématique du vieillissement n'est pas nouvelle. Dès le XVIIe siècle, l'écrivain Jonathan Swift remarquait : "Tout le monde veut vivre longtemps mais personne ne veut vivre vieux."
Quel est le profil type des centenaires de demain ?
Ils ressembleront aux nonagénaires d'aujourd'hui. Pour vivre en forme aussi vieux, ils auront probablement respecté trois consignes. Ils auront su éviter les maladies avec ou sans l'aide de la médecine. Ils auront maintenu constamment un bon niveau d'activité physique et intellectuelle. Enfin ils seront restés constamment reliés aux autres.
Votre rapport sur la santé mentale des seniors, remis à Nora Berra, secrétaire d'Etat chargée de la santé, en avril 2011, insiste sur la dimension spirituelle du vieillissement. Pourquoi ?
Il est recommandé, en vieillissant, de développer une certaine hygiène de conscience. On nous a préparés à devenir des adultes, on ne nous apprend pas à bien vieillir. La vieillesse est une réserve de vie spirituelle. Je parle moins de religion que d'apprentissage de la connaissance de soi. Les stages de préparation à la retraite sont peu adaptés. Il faudrait plutôt des formations de développement personnel. On ne peut pas empêcher le déclin physique. Mais le naufrage spirituel n'est pas inéluctable. On peut grandir en vieillissant.

Eviter les pilules antioxydantes
En respirant, nous produisons des radicaux libres, une des causes de notre vieillissement. "Les cellules de notre corps utilisent l'oxygène de l'air pour produire de l'énergie, détaille Olivier de Ladoucette, psychiatre et gériatre. Il en résulte la production naturelle de radicaux libres qui sont des molécules très réactives qui déstabilisent tous les tissus de notre corps." Cette production est accentuée par des facteurs comme le tabac ou les rayons ultra-violet. De nombreux laboratoires ventent les mérites de produits anti-radicaux libres. Pourtant, selon cet expert,"certaines études montrent que leur consommation en excès pourrait devenir contre-productive pour la santé et la longévité,les seules substances antioxydantes réellement actives pour contrer les effets des radicaux libres sont celles contenues dans notre alimentation". Mieux vaut une assiette riche en fruits et légumes.

Dream Builder + : une application pour arnaquer les rêves:



On l’avait repéré dans les sorties de la semaine dernière, avec une petite appréhension au niveau de son concept : Dream Builderpermettrait de manipuler son subconscient afin de décider consciemment à quoi l’on va rêver. Alléchant dans la présentation, l’application est quelque peu mensongère. Nous ne sommes pas encore en 2084 et manipuler ses rêves n’est pas possible malheureusement. Néanmoins, ses développeurs n’ont aucun remord à manipuler les acheteurs crédules.




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On n'est pas gestionnaires de lits


«On n'est pas gestionnaires de lits, on est là pour faire de l'urgence !»

REPORTAGELe service des urgences de l'hôpital parisien Georges-Pompidou, en grève illimitée, dénonce le manque de lits disponibles pour ses patients.

Par ESTHER LAGARDE
Le service des urgences de l'hôpital Pompidou est plutôt calme ce lundi matin. Malgré la grève de son personnel, qui demande plus de lits pour les malades en attente de soins, les urgentistes ne semblent pas encore débordés.
Quelques brancards sont stationnés dans les couloirs, quatre, pas plus pour le moment. Une vieille dame attend, la main dans celle d'un proche, une poche de perfusion attachée à son brancard. Un peu plus loin, un jeune homme, bassine dans les mains, ne semble pas dans son meilleur état. Mais les malades n'affluent pas encore à l'accueil, et la salle d'attente est presque vide.
"C'est encore calme parce que c'était les vacances scolaires jusqu'à hier. Mais ça ne va pas durer, les Parisiens sont revenus", explique Dimitri Boibessot, infirmier aux urgences, pansement avec inscrit en gros "grève" collé sur sa blouse verte.
Cela fait 10 ans que le service des urgences de Pompidou se plaint du manque de lits. Pour le moment les pré-portes — les patients des urgences censés être hospitalisés dans les services appropriés mais qui n'ont pas de place — attendent dans les couloirs, sur leurs brancards. Et même s'il y a des lits libres dans les services, ils sont programmés pour de futurs patients et ne peuvent pas être utilisés. Et l'attente peut être longue, très longue dans les couloirs sombres de l'HEGP. Plusieurs heures, parfois même des journées entières passées à espérer des soins, et comptées à la Sécurité sociale comme des journées d'hospitalisation.

"On ne peut pas prévoir le verglas ou la grippe"

Une situation qui révolte le personnel de l'hôpital. «On voudrait des lits dédiés prioritairement aux urgences», explique Dimitri, qui conteste également que des lits soient exclusivement réservés aux interventions prévues à l'avance. «C'est aux autres services et à la direction de voir comment articuler le problème. Nous, on ne peut pas prévoir combien de malades vont arriver aux urgences. Il y a des jours où le manque de lits est gérable, pendant les vacances scolaires par exemple, il y a moins de patients. Mais on ne peut pas prévoir le verglas ou la grippe», raconte l'infirmier.
Et le problème ne vient pas seulement du nombre de pré-portes. «Parfois, les services eux-mêmes nous envoient des patients qui ne se sentent pas bien avant une opération par exemple. On nous demande de leur trouver des lits. Mais on est pas gestionnaires de lits, on est là pour faire de l'urgence!», poursuit Dimitri Boibessot.

Jusqu'à 20 pré-portes par jour

Si le personnel soignant est aussi remonté, c'est parce qu'il compte entre 8 et 20 pré-portes par jour. Un chiffre énorme, d'autant plus qu'il n'est pas reconnu par la direction de l'HEGP, qui estime que les pré-portes sont en moyenne 5 par jour.
Une déclaration qui ne fait qu'agacer le personnel et les syndicats. Pour la CGT, "ils refusent de reconnaître l'ampleur du problèmeIl y a des journées où l'on compte jusqu'à 20 pré-portes en attente de lits libres!", explique Joran Jamelot, délégué de ce syndicat. "On sait comment ça va se passer, les groupes de travail mis en place par la direction de l'AP-HP vont calmer les choses provisoirement. Ils sauront faire en sorte qu'au cours du mois, il n'y ait quasiment pas de pré-portes. Mais la situation ne changera pas radicalement. Cette fois on est parti dans un mouvement plus long, et on maintiendra la pression. On attend des solutions à long terme, avec un accord qui figure noir sur blanc".
Lundi après-midi l'intersyndicale CGT-SUD-FO a reconduit la grève à l'unanimité. Le personnel gréviste des urgences reste assigné, et applique le service minimum imposé au service public.
Demain mardi, les représentants du personnel de l'AP-HP manifesteront devant le siège, avenue Victoria. Ils attendent de la direction une amélioration de leurs conditions de travail, dans un hôpital qui compte environ 50 000 passages par an.

samedi 28 avril 2012

Psychiatrie : un centre "pour penser autrement"

Pour les malades psychiatriques, la vie ne se résume pas au Rouvray. Au Centre de jour Saint-Gervais, à Rouen, la grande majorité des patients sont adressés par l’hôpital psychiatrique. Depuis 2007, le centre a recours à des outils de réhabilitation psychosociale, appliqués en complément des traitements médicamenteux pour des maladies comme les schizophrénies.
Réinsérer les patients
Faire des projets et retrouver un sens à sa vie est ici l’objectif. Une soixantaine de patients sont suivis. "Nous pratiquons la remédiation cognitive. Le travail est le même que celui de l’orthophoniste, mais appliqué aux fonctions cognitives, comme la mémoire, explique Fethi Brétel, médecin responsable du centre. Avec la thérapie cognitive, les patients réapprennent à penser autrement, afin d’évacuer leurs peurs en situation de stress. Et nous les entraînons à vivre en société, grâce à des exercices de mise en situation".
Le malade devient acteur à part entière de son traitement. "Nous sommes dans une démarche de partenariat entre les soignants, le malade et son entourage, pour aller vers le rétablissement". Ainsi, des patients, hospitalisés depuis des années, ont pu sortir de l’hôpital et construire une nouvelle vie sociale.
Anne Letouzé

Autisme et secteur de psychiatrie infanto-juvénile

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Ce livre témoigne de l’évolution, de la vivacité et de la créativité des secteurs de psychiatrie infantile dans la prise en charge des enfants autistes et de leur famille.

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Entretien à Lyon avec le Dr Jean Furtos : « les candidats ont entendu la souffrance psychique des Français »

23/04/2012
Le psychiatre Jean Furtos a écouté avec attention les déclarations des leaders politiques au soir du premier tour. À ses yeux, c’est d’abord et surtout le discours sur la nécessité de la politique future de « protéger les citoyens de la précarité, de l’angoisse de l’avenir », qui est frappant.
Pour celui qui, depuis de nombreuses années, a travaillé sur les conséquences psychiques du chômage et de la crise, le phénomène nouveau – surtout traduit par les interventions des deux finalistes,François Hollande et Nicolas Sarkozy – est que, désormais, il est urgent de prendre en compte les conséquences de la souffrance sociale.
« Leur diagnostic est juste, même s’ils n’utilisent pas les mêmes mots et n’y apportent évidemment pas les mêmes thérapeutiques », résume le Dr Furtos (1) : la question de la « protection » d’une bonne partie de la population, « souffrante », est posée avec clarté.
À gauche, ainsi, un François Hollande semble rêver d’une « France mère nourricière et aimante, qui protège ses enfants, et où chaque citoyen pourrait vivre, dans la confiance, à la fois apaisé et fier ».

« L’angoisse » de certains de nos concitoyens

Pour Nicolas Sarkozy, de l’autre côté, c’est « l’angoisse » de certains de nos concitoyens, frappés par la précarité, et qui ont choisi de voter aux extrêmes, à laquelle il convient désormais de trouver des réponses.« Il y a deux ans, Martine Aubry avait lancé dans le débat le conceptanglo-saxon du care, "prendre soin", j’ai l’impression que les deux grands leaders, chacun à leur façon, entendent réactualiser cette idée : ils semblent avoir, en ce sens, entendu la souffrance psychique liée à la situation économique et au chômage de masse qui frappe nombre de nos concitoyens », ajoute le psychiatre lyonnais.
Aujourd’hui, note-t-il, la ligne de fracture passe principalement par le logement : les travaux de l’Observatoire en attestent depuis plusieurs années, ajoute-t-il, « et si la population a accepté l’idée du chômage massif, durable, la vraie ligne de partage, la véritable condition de la (ré)insertion, pour les malades mentaux comme pour tous les citoyens, passe par le domicile : avoir un toit, une adresse ». Pas un hasard, donc, si l’Observatoire organise le 3 juillet à Villefontaine (Isère), avec la Direction générale de la santé, un colloque national sur cette question.
› DE NOTRE CORRESPONDANT GÉRARD CLAVAY
(1) Le Dr Furtos est président de l’Observatoire national des pratiques en santé mentale et précaire ; il préside aussi l’Observatoire régional Rhône-Alpes sur la souffrance psychique en rapport avec l’exclusion (ORSPRE).

Fontès Un Fontésol co-fondateur d'une psychiatrie à distance

Correspondant
23/04/2012
Le docteur Bernard Astruc est originaire de Fontès.
Le docteur Bernard Astruc est originaire de Fontès. (© D.R)
Le magazine Figaro Santé du 26 mars dernier rapporte que le médecin psychiatre Bernard Astruc, un natif de Fontès, est à l'origine de la création d'Eutelmed, une société installée dans la pépinière Paris Biotech Santé. Cette entreprise travaille dans la prise en charge des patients à distance.
La télémédecine permet à ce psychiatre de traiter un patient vivant en Amérique ou en Corée à partir de son cabinet parisien.
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-"Le Nouvel Obs" flirterait-il avec des idées extrémistes ?!-

Rappelons-nous les livres brûlés en 1933 sur la place publique au temps du national-socialisme, avec un emportement émotionnel sans précédent frôlant l'hystérie collective. Nous sommes en 2012... Et rien n'a changé ! Sinon que cette folie destructrice s'est déplacée vers "le numérique", où l'on brûle les idées comme les ouvrages d'autrefois, sans aucune forme de respect.
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La psychanalyse est, avec le darwinisme et le marxisme, l’une des révolutions majeures de notre temps. Il va de soi que cela dérange profondément, puisque l'homme a toujours été, depuis ses origines, animé par un puissant désir « d'inertie » nourrit par un besoin impérieux de sécurité. Les psychanalystes pourraient y diagnostiquer un syndrome morbide d'infantilisme, doublé d'un refus de l’existence et de ses difficultés, pouvant conduire à la haine.
« Pour l’humain, faire face à la vie et s’adapter à de nouveaux concepts relève bien du miracle ! ». Souvenons-nous de Galilée et de ses déboires légendaires face à l'église ; ainsi que la vie d'Hypatie, brillante philosophe et astronome du IV siècle, mise à mort par des religieux fanatiques (eux-même manipulés par le pouvoir en place)… Le temps passe, la science avance, mais l’homme tourne en rond, fidèle à lui-même, dans sa logique de fermeture d’esprit et de turpitude.
Ainsi, l’on voit renaître des courants de pensées régressifs, tel que le comportementalisme conservateur, ou l’on conditionne les individus ; ou le créationnisme, pseudo-science prêchant  la création du monde en six jours par Dieu lui-même !
Tous ses courants sont issus des cercles ultraconservateurs d’extrême droite en provenance d’Amérique. Où l’on sait pertinemment qu’un peuple « gouvernable » ne doit pas être intelligent. La France a résisté jusqu’à aujourd’hui… C’est l’un des derniers pays prônant sa souveraineté intellectuelle et ne se soumettant pas encore au mode de pensée global imposé par l’idéologie anglo-saxonne.
Mais il semblerait bien que toute chose ait une fin ! Notre système social, éducatif et intellectuel, très envié, est en voie d’extinction… Et le peuple français qui jadis brilla par ses actes de résistances semble sombrer dans une forme de soumission, tel le régime de Vichy, qui fut la honte de notre pays.
autodafe
Les médias s’en mêlent, comme dirigés par une autorité qui souhaite avant tout semer la confusion et la division au sein même de la population. Ces idées extrémistes permettent de leurrer les individus afin qu’ils ne « voient pas et ne discernent pas » leurs véritables ennemis ! Les gens se retournent les uns contre les autres et il faut alors se poser la question suivante : La psychanalyse doit-elle se battre pour continuer d’exister aux yeux de ceux qui la dénigre ?
Si les citoyens estiment que le mode de pensée « linéaire et manichéen » anglo-saxon leur convient, Il serait peut-être judicieux que la psychanalyse se retire et laisse ses détracteurs se débattre dans le bourbier qu’ils ont eux-mêmes créé ! Au nom de quoi devrions-nous payer des fautes qui ne sont pas les nôtres… Etant donné l’état catastrophique de notre pays, autant économiquement que socialement, il serait sage de préserver « les sciences de l’ouverture d’esprit » pour servir et seulement servir ceux qui en sont dignes, quelque soit leurs positions sociales, leurs origines ou leurs cultures.
La psychanalyse ne triomphera pas face à la bêtise humaine ! Cette bêtise est d’ailleurs une forme d’autisme incurable ou seul le conditionnement peut redresser ses adeptes. L’analogie est surprenante, je l’admets… avec tout le respect que je dois aux vrais autistes, qui eux souffrent d’un mal bien réel et non pas d’une « sclérose de l’esprit ».
« Quand les peuples auront pris conscience de ce qu’ils ont perdu, il sera alors tant de refaire surface. » Mais tant que cette prise de conscience n’aura pas lieu, les idées extrémistes et les médias qui les véhiculent auront gain de cause. Attendre et espérer que ce monde « devenu fou » se relève, reste probablement la meilleure option !
L’idée de préserver cette science de la boue des idioties de notre temps est une priorité à étudier… du moins jusqu’à un probable soulèvement citoyen. En attendant, prenons le temps de nous auto-analyser et d'apprendre de nos erreurs...
Voici le podcast de l'émission France Inter:
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DÉPRESSION chez l’ADO: On teste un test sanguin


Il s’agit d’un test sanguin comportant 11 marqueurs génétiques spécifiques aux troubles dépressifs majeurs (TDM), testé ici sur 28 adolescents. Cet essai publié dans l’édition du 17 avril de Transational Psychiatrie suggère que ce test pourrait, dans n premier temps, permettre d’orienter vers un diagnostic précis de la dépression sur la base de critères diagnostiques validés. Mais il reste encore de larges études à mener avant de pouvoir utiliser ce test sanguin pour diagnostiquer la dépression chez les adolescents en pratique clinique de routine.
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