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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 9 octobre 2011




La loi HPST à l'épreuve des faits
Deux ans après le vote de la loi HPST, le colloque Rencontres de la santé organisé à Paris a permis de faire le point sur les avancées de la loi HPST sur le terrain.

Qu'a donc apporté la loi HPST, votée le 21 juillet 2009, aux hospitaliers ? Beaucoup d'espoirs, autant de disconvenues, ont semblé dire les intervenants de plusieurs tables rondes organisées à Paris le 28 juin dernier. Pour Jean-Paul Durousset, président de la FHP, HPST a été conçue sous de bons augures : « Pour la première fois, via les ARS, on rassemblait le secteur libéral, hospitalier, médico-social. Le privé pouvait enfin participer aux missions de service public. » À l'euphorie a succédé la perplexité : « Les ARS sont-elles de nouvelles usines à gaz ? La transparence, l'équité de traitement semblent être des objectifs difficiles à atteindre pour ces nouvelles agences. » Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP, ne trouve que des vertus à la loi HPST. Pour une bonne raison : elle privilégie l'organisation sanitaire au niveau des territoires de santé : « À l'AP-HP, nous réfléchissons aux besoins de santé, au niveau du territoire. Nous avons créé douze groupes hospitaliers. Les ARS peuvent aider l'ensemble des acteurs de santé à s'ouvrir aux autres. La CRSA a permis de faire discuter ensemble des libéraux, la FHF, l'AP-HP… » Gérard Raymond, du Lesiss, remarque que les associations d'usagers étaient plutôt favorables à la loi HPST, qui favorise le rapprochement entre le sanitaire et le médico-social. Deux ans plus tard, il montre des signes de scepticisme : « Des autorisations sur des programmes d'éducation thérapeutique hospitalière ont été données, mais les associations de patients n'ont pas été associées. Nous regrettons également que, dans les autorisations d'exercice, les ARS n'aient pas considéré l'innovation comme un critère de choix… » Du côté du Conseil national de pilotage (CNP), Emmanuelle Wargon, secrétaire générale des ministères des Affaires sociales en charge du CNP, concède que les processus mis en œuvre sont parfois pesants : « 300 instructions par an, c'est beaucoup trop. » Dans l'objectif de rendre les relations plus fluides entre le national et les régions, Emmanuelle Wargon annonce vouloir « créer des fonds d'intervention régionaux. Nous devons développer deux axes : notre capacité à donner aux régions, et notre capacité à financer leurs actions. » Annie Podeur, directrice de la DGOS, note quant à elle « des problèmes d'appropriation de la réforme ». Mais relève également de premiers effets positifs : « Tous les 15 jours, l'assurance maladie, la CNSA, l'État échangent. C'est une première. Par ailleurs, nous constatons chez les libéraux une volonté de se regrouper. » Il n'empêche : devant les difficultés rencontrées pour imposer cette réforme, une mission, sous la houlette du Dr Francis Fellinger, président de la conférence des présidents de CME de CH, et de Frédéric Boiron, président de l'Association des directeurs d'hôpital, a été lancée. Elle devra diagnostiquer le malaise causé par HPST, et proposer ses remèdes.
J.-B. G.
Article du : 07.09.2011
destinationsante.com



Le système de santé français en péril ?

[26 septembre 2011 -

Notre système de santé doit rester « égalitaire et solidaire ». Dans un manifeste de près de 200 pages, trois « grands patrons » de la médecine française, un sociologue et le responsable de la chaire « santé » de Sciences Po interpellent les candidats à l’élection présidentielle de 2012. Soutenus par 123 signataires issus du monde médical mais également de la société civile, ils alertent les politiques face à la « déconstruction » du système de santé français.


Le Pr Olivier Lyon-Caen, chef du service de neurologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), jette un pavé dans la mare. A 7 mois de l’élection présidentielle, il cosigne avec 2 confrères, un sociologue et le responsable de la chaire « santé » de Sciences Po, un Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire. Ce document est sévère à l’égard de la politique actuelle de santé, dont il formule une critique sur le fond. Ses auteurs appellent des mesures essentielles pour sauver le modèle de santé français.

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ENQUÊTE
Les révélations qui ébranlent la Haute autorité de santé



La thèse d'un médecin dénonce les conflits d'intérêts de l'institution, (trop) proche des labos pharmaceutiques.


En pleine tempête sur le Mediator, qui a mis à jour la « bureaucratie sanitaire » de l'Afssaps, c'est désormais à la Haute autorité de santé (HAS) d'être vivement critiquée. Non par un rapport officiel mais dans unethèse de médecine générale accablante sur les rapports de la HAS avec les laboratoires pharmaceutiques.
Soutenue en juillet dernier à l'université de Poitiers par Louis-Adrien Delarue, médecin généraliste à Angoulême, elle secoue le milieu. Son titre :
« Les Recommandations pour la pratique clinique élaborées par les autorités sanitaires françaises sont-elles sous influence industrielle ? A propos de trois classes thérapeutiques. »
La Haute autorité de santé a été créée en 2004 avec pour mission de veiller au renforcement de la qualité des soins, au bénéfice des patients. Ses trois principes fondateurs sont « l'indépendance, la rigueur scientifique, la transversalité ».
La thèse de Louis-Adrien Delarue démontre qu'au moins quatre recommandations émises entre 2006 et 2008 sont erronées. Depuis 2010, le contrôle des conflits d'intérêts s'est durci, enfin… sur le papier.

Balance bénéfice-risque clairement défavorable

Louis-Adrien Delarue a étudié trois classes de médicaments utilisées pour soigner le diabète de type 2, la maladie d'Alzheimer et certains troubles articulaires. Ces pathologies fréquentes font l'objet de préconisations dans quatre guides de la HAS. « Les biais sont multiples », selon la thèse :
« Etudes scientifiques omises, présentations de données mal étayées ou connues pour être falsifiées, conclusions hâtives et mal argumentées. In fine, la HAS promeut des médicaments dont la balance bénéfice-risque est clairement défavorable et qui impactent les dépenses publiques à hauteur de centaines de millions d'euros par an. »
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mercredi 5 octobre 2011





MARDI 27 SEPTEMBRE 2011


Clinique de la déshumanisation - Le trauma, l'horreur et le réel

Jean-Richard Freymann (dir.)
9782749214535FS
Septembre 2011 – Erès – Coll. Hypothèses – 25 €
Quels sont les effets sur les sujets de ce que de nombreuses voix dénoncent comme des faits flagrants de "déshumanisation" affectant notre monde contemporain ? Des psychanalystes mais aussi des politiques, des médecins, des philosophes, des professeurs, des psychiatres, des psychologues, des sociologues analysent les conduites collectives et les événements les plus significatifs de cette destruction de l'humanité de l'homme et les répercussions cliniques qui en résultent.

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mardi 4 octobre 2011


“La Gueule de l'emploi”, un documentaire diffusé en exclusivité sur Télérama.fr


Le 27 septembre 2011

Le dimanche 2 octobre toute la journée, regardez en exclusivité “La Gueule de l'emploi”, un documentaire de Didier Cros sur l’obscénité du processus de recrutement et la violence du monde du travail.






Psychiatrie: comme à la radio...nuit de garde


Il y a des semaines ou il faut écouter la radio, par exemple cette semaine sur France Culture une série de reportage de 28 mn chaque jour à 13h30 ce mardi 4 octobre...

" Nuit de garde" 

Infirmière en psychiatrie à l'hôpital de Villejuif, Sylvia tente d’apaiser les angoisses nocturnes de ses dix-huit patients à grand renfort de tisanes, laits chauds et cigarettes plutôt que de neuroleptiques.
Reportage : Pauline Maucort
Réalisation : Alexandra Malka


30.09.2011

Psychanalyste Paris : Psychanalyse et transmission des droits de l'homme

psychanalysteLa psychanalyse découvre, derrière la scène manifeste du théâtre de notre vie, une force inconsciente et cachée qui nous détermine et qui peut nous empêcher d'exister et de désirer. Notre inconscient est un lieu de la singularitéqui toutefois s'ouvre à l'universel par le relais des métaphores.
Il échappe à toute écriture, mais il est appelé à se dire et à se manifester par des paroles et des gestes créateurs.
Le travail de l'analyste et celui de l'artiste permettent de déjouer les effets d’un certain déterminisme inconscient et de bâtir un lieu humain de liberté, propice à notre action et à notre vie. De la même façon, l’action d’une politique de l’esprit devrait viser à maintenir vivant le flambeau agissant de la liberté, une force inscriptible qui trouve sa source dans un « universel qui s’humanise dans le singulier », et trouve son statu dans la Déclaration des droits de l’homme.
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Auch. Psychiatrie : "C'est une judiciarisation en trompe-l'œil"

psychiatrie

Le psychiatre Olivier Labouret en 2009./Photo DDM, Sébastien Lapeyrère
Le psychiatre Olivier Labouret en 2009
./Photo DDM, Sébastien Lapeyrère
Le Dr Labouret est président de l'union syndicale de la psychiatrie qui dénonce la nouvelle loi sur l'hospitalisation d'office.
Que contestez-vous dans cette loi ?
Il s'agit d'une judiciarisation en trompe-l'œil. Seuls les patients concernés par les hospitalisations longue durée passent devant le juge des libertés et de la détention (JLD), c'est-à-dire une minorité infime. Cela ne résout pas le problème des soins sans consentement.
Quel problème pose ce type de soins ?
Celui du droit des patients !

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Psychiatrie: les dérapages se succèdent

30 Septembre 2011
 Par Yves Gigou

Les dérapages se succèdent depuis le 1er août, date de l'application sur les soins sans consentement en psychiatrie. Je propose au débat cet article de 2 amis, je dis bien au débat, à vous lire.
Loi du 5 juillet : entre criminalisation des patients et refus de soins
Les dérapages se succèdent depuis le 1er août, date de l'application sur les soins sans consentement en psychiatrie.
Opérations de police pour forcer des malades à se rendre à l'hôpital, ou au contraire, refus d'hospitalisation pour des personnes en très grande difficulté. C'est un système totalement emballé et absurde qui semble s'activer, au
détriment des patients.
Une mère appelle à l'aide le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire suite à l'opération de "police médicale" que sa fille schizophrène a subie. Cette jeune femme de 27 ans, sous le coup d'une obligation de soins, a prévenu l'hôpital qu'elle se rendrait depuis la gare, accompagnée de sa soeur, pour y faire une injection retard. A son arrivée à la gare, le train avait été bloqué par une équipe de 10 personnes dont des policiers, infirmiers, ambulanciers afin de l'emmener de force à l'hôpital. La mère de la jeune femme ne conteste pas la nécessité d'une hospitalisation pour sa fille, mais ne peut accepter la méthode employée, totalement démesurée et traumatisante pour celle-ci. Elle compte porter plainte.
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