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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 octobre 2011


30.09.2011

Psychanalyste Paris : Psychanalyse et transmission des droits de l'homme

psychanalysteLa psychanalyse découvre, derrière la scène manifeste du théâtre de notre vie, une force inconsciente et cachée qui nous détermine et qui peut nous empêcher d'exister et de désirer. Notre inconscient est un lieu de la singularitéqui toutefois s'ouvre à l'universel par le relais des métaphores.
Il échappe à toute écriture, mais il est appelé à se dire et à se manifester par des paroles et des gestes créateurs.
Le travail de l'analyste et celui de l'artiste permettent de déjouer les effets d’un certain déterminisme inconscient et de bâtir un lieu humain de liberté, propice à notre action et à notre vie. De la même façon, l’action d’une politique de l’esprit devrait viser à maintenir vivant le flambeau agissant de la liberté, une force inscriptible qui trouve sa source dans un « universel qui s’humanise dans le singulier », et trouve son statu dans la Déclaration des droits de l’homme.
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Auch. Psychiatrie : "C'est une judiciarisation en trompe-l'œil"

psychiatrie

Le psychiatre Olivier Labouret en 2009./Photo DDM, Sébastien Lapeyrère
Le psychiatre Olivier Labouret en 2009
./Photo DDM, Sébastien Lapeyrère
Le Dr Labouret est président de l'union syndicale de la psychiatrie qui dénonce la nouvelle loi sur l'hospitalisation d'office.
Que contestez-vous dans cette loi ?
Il s'agit d'une judiciarisation en trompe-l'œil. Seuls les patients concernés par les hospitalisations longue durée passent devant le juge des libertés et de la détention (JLD), c'est-à-dire une minorité infime. Cela ne résout pas le problème des soins sans consentement.
Quel problème pose ce type de soins ?
Celui du droit des patients !

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Psychiatrie: les dérapages se succèdent

30 Septembre 2011
 Par Yves Gigou

Les dérapages se succèdent depuis le 1er août, date de l'application sur les soins sans consentement en psychiatrie. Je propose au débat cet article de 2 amis, je dis bien au débat, à vous lire.
Loi du 5 juillet : entre criminalisation des patients et refus de soins
Les dérapages se succèdent depuis le 1er août, date de l'application sur les soins sans consentement en psychiatrie.
Opérations de police pour forcer des malades à se rendre à l'hôpital, ou au contraire, refus d'hospitalisation pour des personnes en très grande difficulté. C'est un système totalement emballé et absurde qui semble s'activer, au
détriment des patients.
Une mère appelle à l'aide le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire suite à l'opération de "police médicale" que sa fille schizophrène a subie. Cette jeune femme de 27 ans, sous le coup d'une obligation de soins, a prévenu l'hôpital qu'elle se rendrait depuis la gare, accompagnée de sa soeur, pour y faire une injection retard. A son arrivée à la gare, le train avait été bloqué par une équipe de 10 personnes dont des policiers, infirmiers, ambulanciers afin de l'emmener de force à l'hôpital. La mère de la jeune femme ne conteste pas la nécessité d'une hospitalisation pour sa fille, mais ne peut accepter la méthode employée, totalement démesurée et traumatisante pour celle-ci. Elle compte porter plainte.
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Janvier 2007

L'hôpital en mouvement

EDITORIAL

  Dépolitisation et privatisation

L'HÔPITAL EN MOUVEMENT

CREMIEUX François
  Silence, on bouge ! (Introduction) (en accès libre)

Des révolutions en série

HALLUIN Jean-Pierre (d'), MAURY François, PETIT Jean-Claude et SINGLY Chantal (de)
  Pouvoirs et organisations à l'hôpital
CREMIEUX François et DEUGNIER Marie
  Principes de régulation des dépenses hospitalières. (Encadré)
DUBIN Jacques
  La place du patient
DREYFUSS Didier, GARAPON Antoine, LE BLANC Guillaume et MORIN Jean-Marc
  Médecine-justice : quelle responsabilité ? (Table ronde) (en accès libre)

Les redéfinitions du métier

SAINT-ANDRE Jean-Paul et RICHARD Isabelle
  La crise de la démographie médicale : une illusion ?

Articles accessibles en ligne ici


Gers. La justice s'empare de la santé mentale

santé


L'hospitalisation d'office fait débat. Le personnel soignant souligne à présent l'incompatibilité d'une loi qui veut soigner sans le consentement du patient.

« Je me sens bien monsieur le juge », estime un homme devant le juge des libertés et de la détention (JLD). « Vous êtes dans le déni de vos problèmes ! » rétorque aussitôt le JLD. Cette conversation qui ne manque pas de piquant a été rapportée par la République des Pyrénées cet été. Depuis le 1er août et l'entrée en vigueur de la législation sur l'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie, les protestations se multiplient du côté des spécialistes de la santé et autres magistrats quant aux difficultés de mises en application de la loi.

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Le baby-blues des sages-femmes

04.10.11

Les sages-femmes défilaient, le 4 octobre à Paris, pour réclamer une revalorisation de leur travail et la "reconnaissance des professionnels de la naissance".
Les sages-femmes défilaient, le 4 octobre à Paris, pour réclamer une revalorisation de leur travail et la "reconnaissance des professionnels de la naissance".AFP/MIGUEL MEDINA
A l'appel de onze syndicats et associations, des sages-femmes de toute la France manifestent à Paris, mardi 4 octobre. Les organisateurs entendent pesersur les négociations ouvertes avec les ministères du travail et de la santé à l'issue d'un premier défilé le 12 mai, qui peinent selon eux à progresser. Les revendications des sages-femmes sont multiples et traduisent l'impression généralisée de ne pas être reconnues à leur juste valeur. Leur mécontentement concerne trois points majeurs.
Revalorisation de la rémunération. L'intersyndicale réclame une hausse des salaires et des actes, qui n'ont pas été revalorisés depuis 2005. Une sage-femme libérale facture 19 euros pour une consultation, "qui dure entre une demi-heure et une heure et aborde aussi bien les aspects médicaux que psychologiques", insiste Madeleine Moyroud, présidente de l'Association nationale des sages-femmes libérales (ANSFL).
Dans la fonction publique hospitalière, les sages-femmes gagnent quant à elles environ 1 700 euros par mois en début de carrière et 3 000 en fin de carrière, sans revalorisation entre 45 et 62 ans. Les syndicats ne demandent pas moins du double. "Nous réclamons une augmentation de nos salaires à hauteur de nos responsabilités et de nos études", justifie simplement Jacqueline Lavillonière, présidente de l'Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF). La profession déplore aujourd'hui que les cinq années d'études, dont la première est commune avec les médecins, ne soit pas suffisamment reconnue.
Révision du statut des sages-femmes hospitalières. Les sages-femmes de la fonction publique hospitalière défendent leur droit à un statut spécifique, affranchi de la tutelle des médecins. Pour la présidente de l'UNSSF, il s'agit de "fairerespecter notre indépendance professionnelle" et de faire reconnaître le fait que les sages-femmes exercent une profession médicale.
Devenir le premier recours des femmes enceintes en bonne santé. Les sages-femmes veulent un renforcement de leur rôle dans le suivi obstétrical et gynécologique des femmes en bonne santé. Il faut "redistribuer les rôles entre sages-femmes et gynécologues-obstétriciens", estime l'ANSFL dans uncommuniqué"Les gynécologues sont des médecins et devraient donc ne s'occuper que des pathologies, explique la présidente de l'associationDe nombreuses femmes en bonne santé font suivre leur grossesse [dite alors physiologique, par opposition à pathologique] par un gynécologue, reçoivent un suivi hypermédicalisé, et la plupart ne savent même pas qu'elle pourraient êtresuivies par une sage-femme." Cette hypermédicalisation va à l'encontre de l'intérêt des femmes, selon les syndicats.
Les grossesses physiologiques représentent aujourd'hui 80 % des grossesses mais, dans les hôpitaux, "seule la moitié sont gérées par les sages-femmes", déplore Florian Ganequin, maïeuticien hospitalier à Lens. "Les sages-femmes réalisent les accouchements mais les consultations prénatales sont toujours réalisées par les médecins", ajoute-t-il. Les sages-femmes libérales avancent elles aussi la nécessité d'une continuité dans le suivi des femmes enceintes."Aujourd'hui, nous ne pouvons pas accoucher nos patientes. Nous prônons l'expérimentation des maisons de naissance [gérées entièrement par des sages-femmes, sans intervention "hypermédicalisée"] et le droit à l'assurance responsabilité civile pour les accouchements à domicile."
Cette approche présenterait des avantages non négligeables, d'après l'intersyndicale. D'une part, elle permettrait d'améliorer la qualité des soins apportés aux femmes, en permettant aux gynécologues de ne se consacrerqu'aux grossesses à problèmes. D'autre part, elle réduirait certaines dépenses de sécurité sociale. Un rapport de la Cour des comptes paru en septembre (lire"Silence... elles accouchent", en édition Abonnés) va d'ailleurs dans ce sens.
Pauline Turuban

Les ARS limiteraient l'activité des hôpitaux

Le Syndicat des managers de santé publics (SMPS)  tire la sonnette d'alarme : les ARS passeraient des consignes (orales) aux directeurs d'hôpital pour que ces derniers décident d'une limitation de l'activité hospitalière. Ces injonctions seraient généralisées sur l'ensemble du territoire. « C'est à l'occasion de la préparation des élections de fin d'année que je me suis rendu compte que les ARS, sur l'ensemble de la France, demandaient une limitation de l'activité. S'il s'agissait d'une ou deux ARS, on aurait pu penser à un phénomène localisé. Mais dans le cas présent, nous pensons qu'il s'agit de consignes nationales », affirme Philippe Blua, président du SMPS. Le SMPS craint que la DGOS n'ait voulu ressusciter les objectifs quantifiés de l'offres de soins (Oqos), et ce de manière informelle. Rappelons que, dans l'annexe 8 du Sros-PRS, était prévue la mise en place d'Oqos, afin de limiter l'activité de soins des établissements de santé. Devant la bronca provoquée par ce projet, le ministre Xavier Bertrand a dû reculer, et annoncer que les Oqos ne seraient pas mis en place. Toujours est-il que les hôpitaux, T2A oblige, ont eu tendance ces deux dernières années à augmenter leur activité. « C'est logique, explique Philippe Blua, nous avons subi des baisses de tarif (du fait de la convergence tarifaire entre public et privé, NDLR). Nous augmentons donc l'activité. » En 2010, selon l'observatoire économique de l'hospitalisation publique et privée, les tarifs ont dépassé les objectifs assignés de + 762,16 millions d'euros. Ces dépassements ont été compensés par un gel des crédits Migac de 339 millions d'euros, et une moindre progression de la liste en sus (-243,58 millions d'euros),  et des forfaits annuels.
Information du 28.09.11 11:12

Quand les allumettières mettent le feu aux poudresCatherine Omnès, professeure en histoire (université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines)

Santé & Travail n° 075 - juillet 2011

Depuis plus d'un demi-siècle, le phosphore blanc leur dévorait le visage. Dans les années 1890, les ouvriers des manufactures d'allumettes réclament et obtiennent son interdiction. Une victoire due en grande partie à la détermination des femmes.

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