Dre Pebble Kranz. 27 septembre 2023
Selon une étude récente, une fréquence sexuelle plus faible serait associée de façon significative à une mortalité plus élevée chez les personnes jeunes et d'âge moyen souffrant d'hypertension. [1] Les médecins généralistes devraient-ils dès lors proposer une prescription « de plaisir » à tous leurs patients atteints de maladie chronique ? Comment peuvons-nous aider nos patients à maintenir leur capacité de plaisir sexuel, un des composants essentiels de l'expérience humaine ?
Poser systématiquement la question
En premier lieu, nous devrions poser systématiquement des questions sur le bien-être et le plaisir sexuels. Si nous ne demandons pas l'avis de nos patients, nous ne connaitrons pas l'impact de la sexualité sur leur qualité de vie. Si nous ne posons pas la question, nous ne saurons pas quels types d’activités sexuelles sont importantes pour que ces personnes puissent atteindre ou conserver un plaisir sexuel et nous ne pourrons jamais deviner si elles placent en priorité leur fonctionnement sexuel dans le contexte de leur traitement médical.
Lorsque j'ai commencé à interroger mes patients reçus en médecine générale sur leur bien-être sexuel, j'ai constaté qu'ils étaient beaucoup plus nombreux que je ne le pensais à garder le silence sur ces questions délicates. Aujourd'hui, en tant que spécialiste de la médecine sexuelle, je pose trois questions clés lors de chaque évaluation de la fonction sexuelle :
Quels sont vos objectifs ?
Que signifie le sexe pour vous ?
Quels types de « jeux » sexuels sont importants pour votre plaisir (et celui de votre partenaire) ?
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