Agnès Lara 31 janv. 2024
À retenir
- Une étude transversale allemande a montré que la propension aux fantasmes sexuels était corrélée à certains traits de caractères comme le besoin de se sentir ou de se montrer unique.
- Les individus qui avaient le plus besoin de se sentir unique, ou qui avaient le plus de désir de ne pas suivre les règles établies, étaient ceux qui avaient le plus de fantasmes sexuels.
Le fantasme sexuel se définit comme une constellation d’images mentales érotiques ou susceptibles de favoriser l’excitation sexuelle : projections dans le futur, souvenir d’expériences antérieures ou réalisation de désirs, etc. Il concerne tout le monde ou presque (90 % de la population adulte) et vise à rechercher un peu de piment dans la vie intime, permet d’explorer de nouvelles pratiques et sensations… Les fantasmes sont plus fréquents chez les sujets non conformistes, créatifs, à la recherche de sensations nouvelles. En particulier, les personnes qui n’aiment pas suivre les règles établies, les traditions, qui apprécient d’explorer de nouvelles idées/voies, ont souvent davantage de fantasmes.
Le besoin de se sentir à ses propres yeux ou aux yeux des autres serait prédictif de la propension aux fantasmes sexuels
Une étude transversale a recherché l’existence d’une corrélation entre la propension aux fantasmes sexuels et certains traits de caractère, comme notamment le besoin de se sentir unique ou le besoin d’en faire la démonstration aux autres.
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