Par: Sébastien Claeys, Responsable communication et stratégie de médiation, Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France
Publié le : 02 Novembre 2016
Avec le développement des diagnostics présymptomatiques, c’est l’angoisse ultime de l’hypocondriaque qui prend corps : une maladie qui se cache si bien dans les tréfonds de votre corps qu’elle s’y épanouit déjà sans émettre encore le moindre signe visible. Si bien qu’on pourrait dire que (virtuellement) un corps en bonne santé est déjà gravement malade. Et ce n’est pas de la science-fiction. Il est déjà possible de détecter une maladie génétique, comme certaines formes d’Alzheimer, de Parkinson ou de Creutzfeldt-Jakob, avant même l’apparition des premiers symptômes. Mais pouvons-nous vraiment généraliser ces prémisses et concevoir une maladie sans symptômes ? C’est le débat qui a eu lieu le 11 octobre 2016 entre les philosophes Paul-Loup Weil-Dubuc et Roberto Poma à l’occasion de la première séance du séminaire de l’Espace éthique Île-de-France « Anticiper le futur de la santé, un enjeu éthique ».
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