Serge Cannasse 12 févr. 2024
La population mondiale devrait augmenter pendant encore une soixantaine d’années, du fait de l’amélioration de l’espérance de vie et parce que les jeunes adultes d’aujourd’hui auront des enfants.
Cependant cette hausse sera freinée par la baisse de la fécondité, massive depuis une vingtaine d’années, surtout depuis 2015.
En 2021, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) mondial était de 2,1 enfant par femme (5,1 en 1965, 2,8 en 2000). Pour mémoire, cet indicateur évalue le nombre d’enfants qu’aurait une femme si elle vivait durant toute sa période de fécondité potentielle dans les conditions actuelles. La baisse de la fécondité n’est pas la même partout. Elle est souvent représentée par pays, ce qui a deux inconvénients : la variabilité interétatique est gommée, alors qu’elle peut être forte, et elle ne donne aucune indication sur le nombre d’habitants concernés. Pour y remédier, deux chercheurs belges (Université libre de Bruxelles) proposent une méthode cartographique originale.
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